Des accords ont récemment été conclus entre la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI), une entité affiliée à la Safex, et leurs partenaires russes, dans le but de renforcer les relations commerciales et d’encourager les investissements bilatéraux. Il faut reconnaître que l’Algérie ne manque pas d’atouts pour attirer les investisseurs : une main-d’œuvre compétente, peu onéreuse, parfaitement adaptée aux standards internationaux, ainsi qu’une abondance de ressources naturelles et une énergie proposée à des tarifs très avantageux.

 

À cela s’ajoutent des trésors souterrains encore largement inexploités : le fer de Ghar Djebilet, parmi les plus vastes réserves mondiales, le phosphate de Tébessa, tout aussi considérable, ou encore le zinc d’Oued Amizour. Les réserves d’hydrocarbures, notamment le pétrole et le gaz, continuent de s’écouler en abondance.

 

Un autre projet stratégique vient compléter ce panorama : le pipeline transsaharien, destiné à connecter l’Algérie au Nigeria afin d’exporter le gaz africain vers le marché européen. Seuls ceux qui prendront dès maintenant le virage du progrès pourront marcher aux côtés de l’Algérie vers son essor. L’Italie, pleinement consciente des enjeux, augmente ses placements et participe activement à l’initiative SoutH2 Corridor, visant à acheminer de l’hydrogène vert produit en Algérie vers l’Europe, avec une attention particulière pour l’Allemagne.

 

L’Algérie semble ainsi en marche accélérée vers son développement, plus attrayante que jamais sur la scène internationale…