L’environnement économique favorable en Algérie continue de séduire de nouveaux partenaires étrangers. Dernièrement, des échanges de haut niveau ont eu lieu entre le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et des représentants des États-Unis ainsi que d’Arabie saoudite, témoignant d’un regain d’intérêt pour les opportunités d’investissement dans le pays.

 

En visite officielle à Alger, l’ambassadrice américaine Elizabeth Moore Aubin a été reçue par le ministre Arkab, pour évoquer l’état des relations énergétiques entre les deux nations. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération dans les filières du pétrole et du gaz, de l’exploitation minière, des énergies renouvelables, ainsi que dans le transport et la distribution de l’électricité, sans oublier les technologies propres liées à la réduction des émissions de carbone.

 

Des responsables de haut rang, dont le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, ont pris part à cette réunion qui a permis de dresser un état des lieux des collaborations actuelles. Un consensus s’est dégagé autour de la nécessité d’intensifier les efforts de partenariat, en particulier dans les phases d’exploration et de transformation des hydrocarbures.

 

Le ministre Arkab a mis en avant les liens croissants avec des géants américains du secteur comme ExxonMobil et Chevron, soulignant leur implication dans les projets liés à l’augmentation des capacités nationales de production. Il a également exprimé le souhait d’élargir cette coopération à d’autres segments stratégiques, notamment les ressources minérales critiques et les infrastructures énergétiques.

 

Il a évoqué la récente mission de la délégation algérienne à Houston, au cours de laquelle des échanges importants ont eu lieu avec les décideurs du secteur énergétique américain. Cette visite a permis d’explorer des pistes concrètes dans les domaines des métaux rares, des études géologiques approfondies, ainsi que la mise en valeur du potentiel minier algérien, perçu comme un levier clé pour le développement économique.

 

Dans la même dynamique, une délégation d’hommes d’affaires saoudiens, conduite par le président du Conseil d’affaires algéro-saoudien, Raed Al-Mazroua, a également été reçue par le ministre Arkab. En présence de la secrétaire d’État chargée des Mines, Karima Tafer, et de l’ambassadeur saoudien en Algérie, Abdullah Bin Nasser Al-Bussaïri, les échanges ont porté sur les possibilités de coopération dans plusieurs secteurs : l’énergie, les mines, les énergies renouvelables, ainsi que le dessalement de l’eau de mer.

 

Les discussions ont mis en lumière des pistes concrètes de collaboration, allant du développement d’infrastructures à la création de coentreprises locales, notamment dans la fabrication d’équipements électriques à très haute tension, en ligne avec la stratégie algérienne visant à bâtir une industrie nationale intégrée.

 

Ces rencontres successives illustrent l’attractivité croissante de l’Algérie sur l’échiquier économique régional et mondial, et confirment son ambition de devenir un hub énergétique et industriel majeur en Méditerranée et en Afrique.