Le chef de l’État entame le huitième mois de son second mandat présidentiel. Tout au long de ce parcours, les analystes n’observent aucun signe d’essoufflement du pouvoir. Bien au contraire, le dirigeant bénéficie d’une reconnaissance croissante de la part des citoyens, au point de voir les Algériens afficher, à travers les réseaux sociaux, un soutien populaire constant envers l’action présidentielle. À l’ère de la connectivité 4G et de plateformes comme TikTok, cette dynamique est particulièrement perceptible. Et dans cette lutte numérique, les internautes algériens l’emportent souvent dès qu’un individu tente de s’en prendre à âammi Tebboune. Certains citoyens vont même jusqu’à exprimer le désir de veiller eux-mêmes à sa protection physique. Le mot-dièse qui circule en ligne – « Monsieur le Président, n’allez pas en Irak ! » – en est une illustration parlante. Il ne s’agit nullement d’une critique envers le peuple irakien, que les Algériens estiment profondément, tout comme l’ensemble des autres nations arabes.
Même si les Algériens ne sont pas réputés pour leur assiduité électorale, ils savent néanmoins évaluer et jauger ceux qui les gouvernent. Jadis, ils le faisaient à travers l’humour, les moqueries ou encore en s’emparant d’une phrase ou d’un mot du Président, qu’ils adaptaient selon leur ressenti vis-à-vis du premier responsable du pays. Depuis l’indépendance, des milliers d’images ont marqué la conscience nationale. Parmi elles, un geste spontané et fortement chargé en émotion a laissé une trace indélébile dans l’esprit de tous : le célèbre « Tahya El Djazaïr » prononcé par le président Tebboune lors de l’ouverture des Jeux Méditerranéens à Oran, au stade Miloud-Hadefi, qui avait électrisé la foule. Et bien au-delà ! Des dizaines de millions de téléspectateurs avaient ressenti la même vibration émotionnelle. Cette séquence s’est largement répandue sur Internet. C’est ainsi qu’a émergé une « amitié » singulière entre un président et son peuple. Certains y voyaient un simple concours de circonstances, une magie éphémère de l’image. On misait alors sur une disparition rapide du phénomène. Pourtant, cette analyse ne correspondait pas aux faits. Car si ce cri patriotique fut un catalyseur, il a été précédé d’une série d’actions concrètes qui ont nourri l’attachement des Algériens à âammi Tebboune.
Parmi ces initiatives figurent la préoccupation pour la qualité des repas distribués aux écoliers, la mobilisation totale de l’État pour l’approvisionnement en médicaments et en masques durant la crise du Covid-19, la lutte acharnée pour obtenir des respirateurs à temps, la défiscalisation des revenus inférieurs à 30 000 dinars, l’augmentation du salaire minimum garanti, la création d’une allocation chômage, la réalisation de millions de logements, et l’élimination des bidonvilles. Autant de décisions de gouvernance qui ont convaincu les citoyens que le président s’est véritablement engagé à leur service. Le fameux « Tahya El Djazaïr » représentait, en vérité, la reconnaissance d’un travail largement salué par l’ensemble de la société nationale. Celle-ci a établi une relation directe et émotionnelle avec son président. Ce type de lien est rare à une époque où les chefs d’État peinent à inspirer confiance à leurs électeurs. Dans de nombreux pays, la lutte pour le pouvoir s’effectue au détriment du moral collectif, engendrant des échanges injurieux et des propos déprimants.
En Algérie, Abdelmadjid Tebboune a su mobiliser les citoyens non pas par des discours formels, mais par des réalisations concrètes et palpables. Les quatre stations de dessalement d’eau de mer, érigées en un temps record par des équipes 100 % algériennes, en sont un exemple emblématique. Les récentes annonces d’investissements, en provenance du monde entier et couvrant l’ensemble des secteurs industriels, confirment la position renforcée de l’Algérie. Le remarquable travail de la diplomatie nationale concernant les dossiers palestinien et sahraoui a même conduit à un vote américain en faveur d’une résolution condamnant l’entité sioniste.
L’Algérie inspire le respect, et cette image valorisante plaît aux Algériens. La glorieuse révolution et les millions de martyrs justifient pleinement cette fierté nationale et ce désir d’élévation sur la scène internationale. Tout cela démontre que l’affection du peuple algérien envers son président n’est en rien superficielle.
Elle repose sur des bases solides, puisées non dans une rhétorique creuse, mais dans un engagement authentique que mène Abdelmadjid Tebboune, en parfaite adéquation avec les aspirations populaires. Cet engagement va de la qualité de la nourriture servie aux enfants scolarisés à la mise en place d’un programme spatial ambitieux, en passant par la promotion de l’énergie nucléaire.
Il ne faut pas prendre à la légère le hashtag « Monsieur le Président, n’allez pas en Irak ! ». Cette formule, diffusée en ligne, traduit une affection sincère, un respect profond et un attachement particulier à la personne du chef de l’État. Il serait difficile de trouver un peuple capable d’exprimer un sentiment aussi fort envers son dirigeant. Les Algériens le font, car ils considèrent Abdelmadjid Tebboune comme un membre de leur propre famille.