• Tiaret, joyau de l’Ouest algérien : entre histoire millénaire et richesses naturelles

    Nichée sur les hauts plateaux de l’ouest algérien, la ville de Tiaret incarne à elle seule un carrefour de civilisations, un héritage historique prestigieux et une richesse naturelle fascinante. Ancienne capitale des Rostémides au IXe siècle, elle fut également un bastion de la résistance algérienne au XIXe siècle.

    Au-delà de son rôle politique dans l’histoire, Tiaret séduit par ses sites patrimoniaux exceptionnels. Les grottes d’Ibn Khaldoun, où le célèbre penseur rédigea une partie de sa Muqaddima, ainsi que les mystérieux Jedar, monuments funéraires berbères surnommés les "pyramides d’Algérie", témoignent de la profondeur historique de la région.

    La ville ne se contente pas de son passé. Tiaret est également un haut lieu de tradition équestre, grâce au haras national de Chaouchaoua, fondé en 1874, où sont élevés les prestigieux chevaux barbes et arabes. Sur le plan académique, l’Université Ibn Khaldoun participe activement à la formation et à la vie intellectuelle de la jeunesse locale, avec plus de 28 000 étudiants inscrits.

    Tiaret est une ville qui allie authenticité, dynamisme et fierté culturelle. Avec ses paysages naturels, sa mémoire préservée et son attachement profond aux valeurs traditionnelles, elle reste l’un des trésors les plus riches et les moins connus de l’Algérie.

    #myqif #Tiaret #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news

    🇩🇿 Tiaret, joyau de l’Ouest algérien : entre histoire millénaire et richesses naturelles 🇩🇿 Nichée sur les hauts plateaux de l’ouest algérien, la ville de Tiaret incarne à elle seule un carrefour de civilisations, un héritage historique prestigieux et une richesse naturelle fascinante. Ancienne capitale des Rostémides au IXe siècle, elle fut également un bastion de la résistance algérienne au XIXe siècle. Au-delà de son rôle politique dans l’histoire, Tiaret séduit par ses sites patrimoniaux exceptionnels. Les grottes d’Ibn Khaldoun, où le célèbre penseur rédigea une partie de sa Muqaddima, ainsi que les mystérieux Jedar, monuments funéraires berbères surnommés les "pyramides d’Algérie", témoignent de la profondeur historique de la région. La ville ne se contente pas de son passé. Tiaret est également un haut lieu de tradition équestre, grâce au haras national de Chaouchaoua, fondé en 1874, où sont élevés les prestigieux chevaux barbes et arabes. Sur le plan académique, l’Université Ibn Khaldoun participe activement à la formation et à la vie intellectuelle de la jeunesse locale, avec plus de 28 000 étudiants inscrits. Tiaret est une ville qui allie authenticité, dynamisme et fierté culturelle. Avec ses paysages naturels, sa mémoire préservée et son attachement profond aux valeurs traditionnelles, elle reste l’un des trésors les plus riches et les moins connus de l’Algérie. #myqif #Tiaret #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news
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  • Mostaganem, entre mer, mémoire et culture : la fière méditerranéenne

    Située sur la côte nord-ouest de l’Algérie, Mostaganem est l’une des communes les plus charmantes et attachantes du pays. Baignée par les eaux bleues de la Méditerranée, cette ville portuaire est un carrefour entre histoire ancienne, tradition populaire et modernité discrète. Mostaganem, c’est une ville aux multiples visages : un héritage historique fascinant, une culture vivace et une nature généreuse qui séduisent les visiteurs en quête d’authenticité.

    Une histoire riche et plurielle

    Fondée à l’époque antique, probablement sous influence phénicienne puis romaine, Mostaganem fut tour à tour habitée par les Zianides, les Espagnols, les Ottomans et les Français. Chaque période a laissé son empreinte sur la ville, créant un patrimoine diversifié et profondément enraciné. On retrouve des traces de son passé à travers ses fortifications, ses anciennes médinas, ses mosquées séculaires et ses bâtiments coloniaux au charme désuet.

    La vieille ville de Tidgit, avec ses ruelles étroites et ses bâtisses typiques, incarne l’âme de Mostaganem. À cela s’ajoute la mosquée de Sidi Lakhdar, joyau architectural du XVIIe siècle, érigée par les Ottomans et toujours en activité, rappelant le rôle spirituel de la ville à travers les âges.

    Une ville tournée vers la mer

    Mostaganem est aussi un joyau maritime. Son littoral s’étend sur des kilomètres de plages sablonneuses et de falaises spectaculaires. Des plages comme Sablettes, Kharouba, Plage de Salamandre ou Stidia attirent chaque année des milliers de vacanciers venus profiter d’un cadre naturel paisible et encore préservé. Le port de pêche, actif et animé, reste le cœur vivant de la commune, où les traditions maritimes perdurent depuis des siècles.

    La Corniche de Mostaganem, récemment aménagée, offre un panorama exceptionnel sur la mer, idéal pour les promenades au coucher du soleil ou les soirées estivales animées.

    Un berceau culturel et artistique

    Mostaganem est aussi connue pour être une terre de culture populaire, notamment grâce à sa tradition théâtrale. Elle est considérée comme la capitale du théâtre algérien, grâce à l’œuvre pionnière de figures telles que Abdelkader Alloula, dont l’héritage continue d’inspirer la scène culturelle locale.

    Chaque année, des festivals culturels, expositions, pièces de théâtre et concerts animent la ville, témoignant d’une vie artistique riche et accessible. La musique bedoui, le maalouf et les chants populaires traditionnels résonnent encore dans les cafés et lors des fêtes locales.

    Une gastronomie et un art de vivre uniques

    Impossible de parler de Mostaganem sans évoquer sa cuisine, savoureuse et généreuse. De la chorba frik au m’derbel, en passant par les galettes au miel et le poisson frit, la gastronomie mostaganémoise est un véritable voyage culinaire aux saveurs méditerranéennes et andalouses.

    L’hospitalité de ses habitants, leur fierté locale et leur attachement aux traditions font aussi de Mostaganem un lieu accueillant, où il fait bon vivre comme séjourner.

    Une dynamique de développement tournée vers l’avenir

    Avec une volonté affirmée de valoriser son patrimoine, d’améliorer son offre touristique et de préserver ses ressources naturelles, Mostaganem s’inscrit dans une dynamique de modernisation maîtrisée. Son pôle universitaire, son port commercial en expansion et ses projets culturels en font une ville qui avance sans renier son identité.

    Mostaganem, c’est l’élégance d’une ville maritime, la mémoire d’un passé glorieux, et la chaleur d’un peuple fier. Une commune où l’histoire et la mer se rencontrent dans un souffle de beauté et de tradition.
    #myqif #Mostaganem #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism

    🇩🇿 Mostaganem, entre mer, mémoire et culture : la fière méditerranéenne 🇩🇿 Située sur la côte nord-ouest de l’Algérie, Mostaganem est l’une des communes les plus charmantes et attachantes du pays. Baignée par les eaux bleues de la Méditerranée, cette ville portuaire est un carrefour entre histoire ancienne, tradition populaire et modernité discrète. Mostaganem, c’est une ville aux multiples visages : un héritage historique fascinant, une culture vivace et une nature généreuse qui séduisent les visiteurs en quête d’authenticité. Une histoire riche et plurielle Fondée à l’époque antique, probablement sous influence phénicienne puis romaine, Mostaganem fut tour à tour habitée par les Zianides, les Espagnols, les Ottomans et les Français. Chaque période a laissé son empreinte sur la ville, créant un patrimoine diversifié et profondément enraciné. On retrouve des traces de son passé à travers ses fortifications, ses anciennes médinas, ses mosquées séculaires et ses bâtiments coloniaux au charme désuet. La vieille ville de Tidgit, avec ses ruelles étroites et ses bâtisses typiques, incarne l’âme de Mostaganem. À cela s’ajoute la mosquée de Sidi Lakhdar, joyau architectural du XVIIe siècle, érigée par les Ottomans et toujours en activité, rappelant le rôle spirituel de la ville à travers les âges. Une ville tournée vers la mer Mostaganem est aussi un joyau maritime. Son littoral s’étend sur des kilomètres de plages sablonneuses et de falaises spectaculaires. Des plages comme Sablettes, Kharouba, Plage de Salamandre ou Stidia attirent chaque année des milliers de vacanciers venus profiter d’un cadre naturel paisible et encore préservé. Le port de pêche, actif et animé, reste le cœur vivant de la commune, où les traditions maritimes perdurent depuis des siècles. La Corniche de Mostaganem, récemment aménagée, offre un panorama exceptionnel sur la mer, idéal pour les promenades au coucher du soleil ou les soirées estivales animées. Un berceau culturel et artistique Mostaganem est aussi connue pour être une terre de culture populaire, notamment grâce à sa tradition théâtrale. Elle est considérée comme la capitale du théâtre algérien, grâce à l’œuvre pionnière de figures telles que Abdelkader Alloula, dont l’héritage continue d’inspirer la scène culturelle locale. Chaque année, des festivals culturels, expositions, pièces de théâtre et concerts animent la ville, témoignant d’une vie artistique riche et accessible. La musique bedoui, le maalouf et les chants populaires traditionnels résonnent encore dans les cafés et lors des fêtes locales. Une gastronomie et un art de vivre uniques Impossible de parler de Mostaganem sans évoquer sa cuisine, savoureuse et généreuse. De la chorba frik au m’derbel, en passant par les galettes au miel et le poisson frit, la gastronomie mostaganémoise est un véritable voyage culinaire aux saveurs méditerranéennes et andalouses. L’hospitalité de ses habitants, leur fierté locale et leur attachement aux traditions font aussi de Mostaganem un lieu accueillant, où il fait bon vivre comme séjourner. Une dynamique de développement tournée vers l’avenir Avec une volonté affirmée de valoriser son patrimoine, d’améliorer son offre touristique et de préserver ses ressources naturelles, Mostaganem s’inscrit dans une dynamique de modernisation maîtrisée. Son pôle universitaire, son port commercial en expansion et ses projets culturels en font une ville qui avance sans renier son identité. Mostaganem, c’est l’élégance d’une ville maritime, la mémoire d’un passé glorieux, et la chaleur d’un peuple fier. Une commune où l’histoire et la mer se rencontrent dans un souffle de beauté et de tradition. #myqif #Mostaganem #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
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  • Biskra, la perle du désert : entre histoire millénaire et patrimoine vivant 🏜

    Nichée aux portes du Sahara, la commune de Biskra est l’un des joyaux du sud algérien. Surnommée « la Reine des Zibans », cette oasis fertile est bien plus qu’un simple carrefour entre le Nord et le Grand Sud. Elle incarne un patrimoine historique, culturel et naturel unique, qui fait d’elle une destination incontournable pour les amoureux d’authenticité et de découvertes.

    Une terre d’histoire et de civilisations

    Biskra possède une histoire riche qui remonte à l’Antiquité. Anciennement connue sous le nom de Vescera à l’époque romaine, elle constituait un point stratégique sur la route des caravanes reliant l’Afrique du Nord à l’Afrique subsaharienne. De cette époque subsistent encore des vestiges, témoins d’un passé florissant.

    Au fil des siècles, Biskra fut convoitée par de nombreuses civilisations : berbères, arabes, ottomans et français s’y sont succédé, laissant chacun leur empreinte. Son patrimoine architectural reflète cette diversité, entre vieilles kasbahs, mosquées traditionnelles et bâtiments coloniaux, notamment la célèbre Villa des Oliviers et l’hôtel des Ziban.

    Un patrimoine naturel et culturel exceptionnel

    Ce qui fait la renommée de Biskra, c’est aussi son environnement spectaculaire. À la lisière du désert, elle bénéficie d’un climat doux en hiver et sec en été, idéal pour les curistes et amateurs de chaleur. La palmeraie de Biskra, avec ses milliers de dattiers, est l’une des plus vastes du pays. Le célèbre Deglet Nour, surnommé « le fruit de la lumière », y est cultivé avec un savoir-faire ancestral.

    À quelques kilomètres de la ville se trouvent les gorges de Tolga et les sources thermales de Hammam Salhine, prisées pour leurs vertus médicinales. Les paysages désertiques aux portes de la commune offrent aussi des panoramas à couper le souffle, parfaits pour les randonnées ou les excursions en 4x4.

    Un carrefour culturel vibrant

    Biskra est aussi une terre de culture. Elle a vu naître de grands intellectuels, artistes et penseurs algériens, et elle continue d’être un centre dynamique d’expression artistique. Chaque année, des festivals y sont organisés pour célébrer la musique saharienne, la poésie populaire (melhoun) et les traditions locales.

    La gastronomie de Biskra est également un reflet de sa richesse culturelle : chakhchoukha, trid, m’besses et autres spécialités locales sont un véritable voyage gustatif à découvrir dans les souks et les maisons d’hôtes.

    Un avenir tourné vers le tourisme et la durabilité

    Aujourd’hui, la commune de Biskra mise sur le développement d’un tourisme durable et respectueux de son identité. Entre projets de valorisation de son patrimoine historique, initiatives de préservation de la palmeraie et promotion de l’artisanat local, Biskra ambitionne de s’imposer comme un pôle touristique majeur du sud algérien.

    Biskra, c’est un pont entre les racines profondes de l’histoire et un avenir lumineux, porté par la richesse de sa culture et la générosité de ses habitants. Une ville où le passé et le présent se rencontrent au rythme du vent chaud du désert.
    #biskra #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
    🇩🇿 Biskra, la perle du désert : entre histoire millénaire et patrimoine vivant 🏜 Nichée aux portes du Sahara, la commune de Biskra est l’un des joyaux du sud algérien. Surnommée « la Reine des Zibans », cette oasis fertile est bien plus qu’un simple carrefour entre le Nord et le Grand Sud. Elle incarne un patrimoine historique, culturel et naturel unique, qui fait d’elle une destination incontournable pour les amoureux d’authenticité et de découvertes. Une terre d’histoire et de civilisations Biskra possède une histoire riche qui remonte à l’Antiquité. Anciennement connue sous le nom de Vescera à l’époque romaine, elle constituait un point stratégique sur la route des caravanes reliant l’Afrique du Nord à l’Afrique subsaharienne. De cette époque subsistent encore des vestiges, témoins d’un passé florissant. Au fil des siècles, Biskra fut convoitée par de nombreuses civilisations : berbères, arabes, ottomans et français s’y sont succédé, laissant chacun leur empreinte. Son patrimoine architectural reflète cette diversité, entre vieilles kasbahs, mosquées traditionnelles et bâtiments coloniaux, notamment la célèbre Villa des Oliviers et l’hôtel des Ziban. Un patrimoine naturel et culturel exceptionnel Ce qui fait la renommée de Biskra, c’est aussi son environnement spectaculaire. À la lisière du désert, elle bénéficie d’un climat doux en hiver et sec en été, idéal pour les curistes et amateurs de chaleur. La palmeraie de Biskra, avec ses milliers de dattiers, est l’une des plus vastes du pays. Le célèbre Deglet Nour, surnommé « le fruit de la lumière », y est cultivé avec un savoir-faire ancestral. À quelques kilomètres de la ville se trouvent les gorges de Tolga et les sources thermales de Hammam Salhine, prisées pour leurs vertus médicinales. Les paysages désertiques aux portes de la commune offrent aussi des panoramas à couper le souffle, parfaits pour les randonnées ou les excursions en 4x4. Un carrefour culturel vibrant Biskra est aussi une terre de culture. Elle a vu naître de grands intellectuels, artistes et penseurs algériens, et elle continue d’être un centre dynamique d’expression artistique. Chaque année, des festivals y sont organisés pour célébrer la musique saharienne, la poésie populaire (melhoun) et les traditions locales. La gastronomie de Biskra est également un reflet de sa richesse culturelle : chakhchoukha, trid, m’besses et autres spécialités locales sont un véritable voyage gustatif à découvrir dans les souks et les maisons d’hôtes. Un avenir tourné vers le tourisme et la durabilité Aujourd’hui, la commune de Biskra mise sur le développement d’un tourisme durable et respectueux de son identité. Entre projets de valorisation de son patrimoine historique, initiatives de préservation de la palmeraie et promotion de l’artisanat local, Biskra ambitionne de s’imposer comme un pôle touristique majeur du sud algérien. Biskra, c’est un pont entre les racines profondes de l’histoire et un avenir lumineux, porté par la richesse de sa culture et la générosité de ses habitants. Une ville où le passé et le présent se rencontrent au rythme du vent chaud du désert. #biskra #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
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  • Béjaïa, perle de la Méditerranée et sentinelle de l’histoire kabyle

    Entre la mer et la montagne, entre le souvenir des civilisations et l’éclat éternel de ses paysages, Béjaïa se dresse comme un joyau délicatement posé sur la côte algérienne. Ville de lumière et de mémoire, elle offre à celui qui s’y attarde une leçon d’élégance naturelle et de profondeur historique.

    Béjaïa. À la seule évocation de son nom, le voyageur imagine déjà l’odeur du sel marin mêlée aux senteurs des pins d’Alep, le bruit du ressac contre les rochers, et le chant discret du vent qui s’élève des montagnes du Djurdjura. Nichée entre mer et falaises, cette ville kabyle, autrefois appelée Bougie par les navigateurs et les marchands européens, possède une aura qui dépasse largement les frontières de l’Algérie. Elle est un écrin où se conjuguent, avec une rare harmonie, la beauté brute de la nature et la richesse d’un passé plurimillénaire.

    Il faut voir le soleil se lever sur le cap Carbon pour comprendre ce qui rend Béjaïa si singulière. Les premiers rayons glissent sur les eaux calmes de la baie, caressent les crêtes boisées du parc national de Gouraya, puis s’attardent sur les vieilles pierres des bâtisses hammadides, témoins d’une époque où la ville était une capitale florissante, un phare de science et de culture dans tout le bassin méditerranéen. Car Béjaïa, avant d’être une station balnéaire prisée ou une ville portuaire, fut une métropole intellectuelle de premier plan, accueillant au XIe siècle savants, astronomes, philosophes, et même le célèbre mathématicien Fibonacci, qui y découvrit les chiffres dits « arabes » avant de les transmettre à l’Europe.

    Chaque ruelle du centre historique semble porter l’écho discret des civilisations qui s’y sont succédé : phéniciens, romains, vandales, byzantins, arabes, berbères, tous ont laissé une empreinte. Mais c’est sous la dynastie des Hammadides que Béjaïa connut son apogée. Capitale raffinée, elle rayonnait par ses bibliothèques, ses écoles et ses jardins, devenant un véritable carrefour culturel où se croisaient langues, croyances et idées.

    Aujourd’hui encore, l’on peut contempler la Porte de la mer, vestige imposant de cette époque fastueuse, ouvrant autrefois sur le monde connu et sur les flottes venues de Tunis, de Gênes ou de Marseille. Les murs, patinés par le temps et les embruns, racontent en silence la gloire passée d’une ville qui fut, des siècles durant, l’une des capitales intellectuelles du Maghreb.

    Mais l’histoire n’est pas la seule à captiver à Béjaïa. La nature y déploie une majesté presque irréelle. Le parc national de Gouraya, classé réserve de biosphère par l’UNESCO, abrite une biodiversité rare, entre forêts denses, falaises abruptes plongeant dans la mer et sommets calcaires offrant des vues panoramiques à couper le souffle. C’est là, dans ce royaume suspendu entre ciel et terre, que vit encore le singe magot, témoin silencieux de l’harmonie millénaire entre l’homme et la nature.

    Les plages de Béjaïa, quant à elles, n’ont rien à envier aux plus grandes destinations méditerranéennes. Celles de Tichy, Aokas, Saket ou Boulimat s’étendent en courbes douces, bordées de collines verdoyantes. Le sable y est blond, les eaux limpides, et l’atmosphère, toujours, est empreinte de cette douceur de vivre propre aux villes maritimes où l’histoire se mêle à la brise.

    Ce qui frappe le plus à Béjaïa, c’est sans doute cette capacité à conjuguer la majesté du passé avec la beauté intacte de son environnement. Rien n’y semble figé, mais tout respire l’authenticité. Que l’on s’aventure dans les hauteurs du fort de Gouraya, que l’on déambule sur la corniche au coucher du soleil, ou que l’on se recueille devant les vestiges antiques, on ressent toujours la même émotion : celle d’être à la fois minuscule devant tant de grandeur, et infiniment lié à ce lieu qui, sans effort, parle à l’âme.

    Béjaïa n’est pas qu’une ville. Elle est une poésie minérale, un récit vivant, une offrande à tous ceux qui savent encore regarder le monde avec émerveillement.
    #Algérie #Algeria #Bejaïa

    🇩🇿🇩🇿 Béjaïa, perle de la Méditerranée et sentinelle de l’histoire kabyle 🇩🇿 Entre la mer et la montagne, entre le souvenir des civilisations et l’éclat éternel de ses paysages, Béjaïa se dresse comme un joyau délicatement posé sur la côte algérienne. Ville de lumière et de mémoire, elle offre à celui qui s’y attarde une leçon d’élégance naturelle et de profondeur historique. Béjaïa. À la seule évocation de son nom, le voyageur imagine déjà l’odeur du sel marin mêlée aux senteurs des pins d’Alep, le bruit du ressac contre les rochers, et le chant discret du vent qui s’élève des montagnes du Djurdjura. Nichée entre mer et falaises, cette ville kabyle, autrefois appelée Bougie par les navigateurs et les marchands européens, possède une aura qui dépasse largement les frontières de l’Algérie. Elle est un écrin où se conjuguent, avec une rare harmonie, la beauté brute de la nature et la richesse d’un passé plurimillénaire. Il faut voir le soleil se lever sur le cap Carbon pour comprendre ce qui rend Béjaïa si singulière. Les premiers rayons glissent sur les eaux calmes de la baie, caressent les crêtes boisées du parc national de Gouraya, puis s’attardent sur les vieilles pierres des bâtisses hammadides, témoins d’une époque où la ville était une capitale florissante, un phare de science et de culture dans tout le bassin méditerranéen. Car Béjaïa, avant d’être une station balnéaire prisée ou une ville portuaire, fut une métropole intellectuelle de premier plan, accueillant au XIe siècle savants, astronomes, philosophes, et même le célèbre mathématicien Fibonacci, qui y découvrit les chiffres dits « arabes » avant de les transmettre à l’Europe. Chaque ruelle du centre historique semble porter l’écho discret des civilisations qui s’y sont succédé : phéniciens, romains, vandales, byzantins, arabes, berbères, tous ont laissé une empreinte. Mais c’est sous la dynastie des Hammadides que Béjaïa connut son apogée. Capitale raffinée, elle rayonnait par ses bibliothèques, ses écoles et ses jardins, devenant un véritable carrefour culturel où se croisaient langues, croyances et idées. Aujourd’hui encore, l’on peut contempler la Porte de la mer, vestige imposant de cette époque fastueuse, ouvrant autrefois sur le monde connu et sur les flottes venues de Tunis, de Gênes ou de Marseille. Les murs, patinés par le temps et les embruns, racontent en silence la gloire passée d’une ville qui fut, des siècles durant, l’une des capitales intellectuelles du Maghreb. Mais l’histoire n’est pas la seule à captiver à Béjaïa. La nature y déploie une majesté presque irréelle. Le parc national de Gouraya, classé réserve de biosphère par l’UNESCO, abrite une biodiversité rare, entre forêts denses, falaises abruptes plongeant dans la mer et sommets calcaires offrant des vues panoramiques à couper le souffle. C’est là, dans ce royaume suspendu entre ciel et terre, que vit encore le singe magot, témoin silencieux de l’harmonie millénaire entre l’homme et la nature. Les plages de Béjaïa, quant à elles, n’ont rien à envier aux plus grandes destinations méditerranéennes. Celles de Tichy, Aokas, Saket ou Boulimat s’étendent en courbes douces, bordées de collines verdoyantes. Le sable y est blond, les eaux limpides, et l’atmosphère, toujours, est empreinte de cette douceur de vivre propre aux villes maritimes où l’histoire se mêle à la brise. Ce qui frappe le plus à Béjaïa, c’est sans doute cette capacité à conjuguer la majesté du passé avec la beauté intacte de son environnement. Rien n’y semble figé, mais tout respire l’authenticité. Que l’on s’aventure dans les hauteurs du fort de Gouraya, que l’on déambule sur la corniche au coucher du soleil, ou que l’on se recueille devant les vestiges antiques, on ressent toujours la même émotion : celle d’être à la fois minuscule devant tant de grandeur, et infiniment lié à ce lieu qui, sans effort, parle à l’âme. Béjaïa n’est pas qu’une ville. Elle est une poésie minérale, un récit vivant, une offrande à tous ceux qui savent encore regarder le monde avec émerveillement. #Algérie #Algeria #Bejaïa
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  • Savez-vous qu’en Russie, sourire trop souvent peut être perçu comme un signe de faiblesse ou d'inauthenticité ? C'est une culture où les expressions faciales sont souvent plus réservées et sérieuses. Une différence fascinante dans les codes sociaux ! #Culture #Russie
    Savez-vous qu’en Russie, sourire trop souvent peut être perçu comme un signe de faiblesse ou d'inauthenticité ? C'est une culture où les expressions faciales sont souvent plus réservées et sérieuses. Une différence fascinante dans les codes sociaux ! 😊❌ #Culture #Russie
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  • Le miroir peut être brutal, nous confrontant à notre propre reflet. Mais au-delà de la surface, il y a toujours plus à découvrir. Si on le veut vraiment, on peut apprendre à se voir tel qu'on est vraiment. #Réflexion #CroissancePersonnelle #Authenticité
    Le miroir peut être brutal, nous confrontant à notre propre reflet. Mais au-delà de la surface, il y a toujours plus à découvrir. Si on le veut vraiment, on peut apprendre à se voir tel qu'on est vraiment. 🌟 #Réflexion #CroissancePersonnelle #Authenticité
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