Depuis le départ de Hideo Kojima, ça ne va pas fort sur le plan créatif chez Konami, qui a plutôt eu tendance à capitaliser sur les jeux mobiles et le football ces quinze dernières années. Pourtant, cette fois-ci il semblerait que ce soit la bonne pour Silent Hill, l’une de ses anciennes séries phares. Puisque contre toute attente, ce n’est pas un, ni deux, mais bien trois jeux qui ont été annoncés en 2023. Parmi eux, un projet dont on ne sait pratiquement rien, nommé Townfall et dont l’envergure supposée le rapprocherait plutôt d’un titre indépendant. Il y a aussi Silent Hill f, un vrai nouvel opus, sur lequel on ne saurait trop s’étendre là encore, puisque la firme japonaise ne nous en a pas encore dit ou montré assez. Mais bien sûr, le clou du spectacle, ce que les fans attendaient le plus, et parfois redoutaient aussi, c’est le remake de Silent Hill 2.

Silent Hill 2 Remake : On fait le point, tout ce qu’il faut savoir sur cet épisode attendu au tournant

Depuis le départ de Hideo Kojima, ça ne va pas fort sur le plan créatif chez Konami, qui a plutôt eu tendance à capitaliser sur les jeux mobiles et le football ces quinze dernières années. Pourtant, cette fois-ci il semblerait que ce soit la bonne pour Silent Hill, l’une de ses anciennes séries phares. Puisque contre toute attente, ce n’est pas un, ni deux, mais bien trois jeux qui ont été annoncés en 2023. Parmi eux, un projet dont on ne sait pratiquement rien, nommé Townfall et dont l’envergure supposée le rapprocherait plutôt d’un titre indépendant. Il y a aussi Silent Hill f, un vrai nouvel opus, sur lequel on ne saurait trop s’étendre là encore, puisque la firme japonaise ne nous en a pas encore dit ou montré assez. Mais bien sûr, le clou du spectacle, ce que les fans attendaient le plus, et parfois redoutaient aussi, c’est le remake de Silent Hill 2.

Considéré par beaucoup comme le meilleur épisode de la franchise de Konami, ce jeu vidéo d’horreur est initialement sorti sur PlayStation 2 en 2001, avant d’investir la Xbox et le PC l’année suivante. Et il faut dire ce qui est, pour l’époque le projet est une petite révolution. D’abord parce qu’il use habilement des capacités de la machine pour laquelle il est développé en premier lieu, et se révèle ainsi fort joli. Oubliez les limitations techniques de la PlayStation première du nom, poussant les développeurs à abuser d’un effet de brume pensé comme un cache misère, et qui pourtant offrait à l’opus original une ambiance singulière. Ici, ladite brume était de retour, mais plutôt dans l’optique de servir l’atmosphère, au même titre que certains angles de caméra fixes.

En 2001, le jeu est donc un must have de la PlayStation 2, qui ne compte pas beaucoup d’autres titres d’horreur. Il se hisse sans peine au-dessus du premier Project Zero, et ne rougira pas face à l’excellent Forbidden Siren paru en 2003. À elles trois, ces franchises forment une sorte de trinité de l’horreur nippone à l’époque, dont seul Silent Hill sortira la tête à peu près haute, mais ceci est une autre histoire. On peut aussi noter que son succès et sa vision de l’angoisse marquent une nette évolution dans les standards de l’horreur de l’époque. Bref, Silent Hill 2 mérite son statut culte, et il semble évident que c’est un point à souligner lorsque l’on aborde le cas de son remake, qui est autant attendu que craint par la communauté de fans de l’original.

23 années plus tard

Ce que l’on sait de Silent Hill 2 Remake, c’est avant tout qu’il est réalisé par des fans justement, ce qui est plutôt rassurant. Le studio Bloober Team est spécialisé depuis quelques années dans les expériences horrifiques, ayant déjà accouché de plusieurs titres marquants, tels que Layers of Fear, The Medium ou encore Observer. Ici, ses équipes officient sur un projet d’une envergure toute autre, avec des moyens que certains qualifient néanmoins de modestes.

En effet, l’une des premières choses qui a pu frapper la toile lors des présentations du titre, ce fut la rigidité des animations du héros, et des ennemis. Rigidité qui a été atténuée depuis, semble-t-il, si l’on en croit la longue séquence de treize minutes de gameplay déployée par Konami à l’occasion du State of Play de Sony, diffusée dans le cadre du Summer Game Fest. Mais bien sûr, difficile d’en juger avec certitude à l’heure qu’il est, sans avoir eu le jeu entre les mains. En dehors de cela, à première vue tout semble y être. Le visuel a l’air convaincant, et l’atmosphère s’annonce pesante, notamment grâce à une brume plus épaisse et organique que jamais

Un brin de contexte s’impose peut-être. Dans Silent Hill 2, vous incarnez James Sunderland. Un homme entre deux âges, dont la femme est décédée, trois années plus tôt, d’une maladie incurable. Seulement voilà, quelques semaines avant le début de l’aventure, il a reçu une lettre, signée de la main de sa défunte épouse. Canular ou miracle ? Peut-être aucun des deux, mais James est néanmoins décidé à tenter sa chance pour, peut-être, retrouver celle qu’il aime.

Dans sa lettre, elle lui donne rendez-vous dans la ville fictive de Silent Hill, située dans le Maine aux Etats-Unis. Il s’y rend donc, et constate avec effroi que l’endroit semble abandonné. D’ailleurs, il est contraint de laisser son véhicule sur un parking aux abords de la bourgade, car les routes semblent toutes bloquées. Sur place, c’est bien sûr l’horreur qui l’attend. Ainsi qu’une petite galerie de personnages ayant tous leurs raisons d’entrer dans ce lieu maudit. En dévoiler plus serait néanmoins criminel, tant l’histoire de ces différents protagonistes est centrale dans l’appréciation du jeu de 2001.

L’horreur moderne

Depuis le départ de Hideo Kojima, ça ne va pas fort sur le plan créatif chez Konami, qui a plutôt eu tendance à capitaliser sur les jeux mobiles et le football ces quinze dernières années. Pourtant, cette fois-ci il semblerait que ce soit la bonne pour Silent Hill, l’une de ses anciennes séries phares. Puisque contre toute attente, ce n’est pas un, ni deux, mais bien trois jeux qui ont été annoncés en 2023. Parmi eux, un projet dont on ne sait pratiquement rien, nommé Townfall et dont l’envergure supposée le rapprocherait plutôt d’un titre indépendant. Il y a aussi Silent Hill f, un vrai nouvel opus, sur lequel on ne saurait trop s’étendre là encore, puisque la firme japonaise ne nous en a pas encore dit ou montré assez. Mais bien sûr, le clou du spectacle, ce que les fans attendaient le plus, et parfois redoutaient aussi, c’est le remake de Silent Hill 2.

Considéré par beaucoup comme le meilleur épisode de la franchise de Konami, ce jeu vidéo d’horreur est initialement sorti sur PlayStation 2 en 2001, avant d’investir la Xbox et le PC l’année suivante. Et il faut dire ce qui est, pour l’époque le projet est une petite révolution. D’abord parce qu’il use habilement des capacités de la machine pour laquelle il est développé en premier lieu, et se révèle ainsi fort joli. Oubliez les limitations techniques de la PlayStation première du nom, poussant les développeurs à abuser d’un effet de brume pensé comme un cache misère, et qui pourtant offrait à l’opus original une ambiance singulière. Ici, ladite brume était de retour, mais plutôt dans l’optique de servir l’atmosphère, au même titre que certains angles de caméra fixes.

En 2001, le jeu est donc un must have de la PlayStation 2, qui ne compte pas beaucoup d’autres titres d’horreur. Il se hisse sans peine au-dessus du premier Project Zero, et ne rougira pas face à l’excellent Forbidden Siren paru en 2003. À elles trois, ces franchises forment une sorte de trinité de l’horreur nippone à l’époque, dont seul Silent Hill sortira la tête à peu près haute, mais ceci est une autre histoire. On peut aussi noter que son succès et sa vision de l’angoisse marquent une nette évolution dans les standards de l’horreur de l’époque. Bref, Silent Hill 2 mérite son statut culte, et il semble évident que c’est un point à souligner lorsque l’on aborde le cas de son remake, qui est autant attendu que craint par la communauté de fans de l’original.

Ce que l’on sait de Silent Hill 2 Remake, c’est avant tout qu’il est réalisé par des fans justement, ce qui est plutôt rassurant. Le studio Bloober Team est spécialisé depuis quelques années dans les expériences horrifiques, ayant déjà accouché de plusieurs titres marquants, tels que Layers of Fear, The Medium ou encore Observer. Ici, ses équipes officient sur un projet d’une envergure toute autre, avec des moyens que certains qualifient néanmoins de modestes.

En effet, l’une des premières choses qui a pu frapper la toile lors des présentations du titre, ce fut la rigidité des animations du héros, et des ennemis. Rigidité qui a été atténuée depuis, semble-t-il, si l’on en croit la longue séquence de treize minutes de gameplay déployée par Konami à l’occasion du State of Play de Sony, diffusée dans le cadre du Summer Game Fest. Mais bien sûr, difficile d’en juger avec certitude à l’heure qu’il est, sans avoir eu le jeu entre les mains. En dehors de cela, à première vue tout semble y être. Le visuel a l’air convaincant, et l’atmosphère s’annonce pesante, notamment grâce à une brume plus épaisse et organique que jamais.

Un brin de contexte s’impose peut-être. Dans Silent Hill 2, vous incarnez James Sunderland. Un homme entre deux âges, dont la femme est décédée, trois années plus tôt, d’une maladie incurable. Seulement voilà, quelques semaines avant le début de l’aventure, il a reçu une lettre, signée de la main de sa défunte épouse. Canular ou miracle ? Peut-être aucun des deux, mais James est néanmoins décidé à tenter sa chance pour, peut-être, retrouver celle qu’il aime.

Dans sa lettre, elle lui donne rendez-vous dans la ville fictive de Silent Hill, située dans le Maine aux Etats-Unis. Il s’y rend donc, et constate avec effroi que l’endroit semble abandonné. D’ailleurs, il est contraint de laisser son véhicule sur un parking aux abords de la bourgade, car les routes semblent toutes bloquées. Sur place, c’est bien sûr l’horreur qui l’attend. Ainsi qu’une petite galerie de personnages ayant tous leurs raisons d’entrer dans ce lieu maudit. En dévoiler plus serait néanmoins criminel, tant l’histoire de ces différents protagonistes est centrale dans l’appréciation du jeu de 2001.

L’horreur moderne

Pour en revenir à l’horreur, elle s’annonce moins nippone que chez certains autres ténors du Survival de la PlayStation 2. La Bloober Team semble avoir digéré l’héritage du titre de Konami, et y avoir mêlé toute sortes d’influences. Ce que l’on a pu voir laisse ainsi présager un gros travail sur l’ambiance pesante. Mais le titre n’a pas l’air de se départir des Jump Scares très en vogue pour autant. Reste à voir comment le studio a réalisé sa tambouille, entre horreur façon Konami du début des années 2000, et titres plus contemporains.

Toujours dans la digestion, la Bloober Team a entrepris de revoir le gameplay en repartant de zéro. Les angles de caméras fixes semblent avoir disparu, si ce n’est lors de séquences spécifiques que le gameplay diffusé aurait omis de montrer. Ainsi, notre personnage se maniera plutôt comme dans un Resident Evil 4, un comble dans un sens, avec une caméra à l’épaule et un système de visée classique, renvoyant à ce qui se fait chez le Third Person Shooter. Bien sûr, le corps-à-corps est de mise, puisqu’en bon Survival Horror, les munitions devraient manquer dans Silent Hill 2 Remake. À l’instar du titre d’origine en somme.

D’ailleurs, là encore le jeu est à rapprocher d’un Resident Evil 4, mais cette fois-ci de la version de 2023, puisque James Sunderland pourra effectuer des esquives en arrière ou sur les cotés. Esquives qui n’ont rien à voir, à première vue, avec l’ersatz difficile à maîtriser que proposait le jeu de 2001, et qui n’était, du reste, même pas indiqué à la page des contrôles dans le livret. Comme quoi, le jeu vidéo ce n’était pas toujours mieux avant !

Pour le reste, le bestiaire semble à première vue assez fidèle à l’œuvre d’origine. Ceux qui ont connu Silent Hill 2, Silent Hill Origins ou bien le film de Christophe Gans ne seront donc pas dépaysés. L’image semble assez sombre en intérieur, et la brume occulte la vision au-delà de quelques mètres en extérieur. De quoi garantir un stress de tous les instants.

On notera aussi que quelques libertés ont été prises au niveau du scénario et du déroulé de l’aventure, bien que la Bloober Team ait promis une fidélité certaine avec l’original. Silent Hill 2 Remake aura ainsi droit à son propre déroulé, et ne reprendra pas telles quelles les cinématiques de l’original en leur offrant un nouveau visuel. Il faut donc s’attendre à des changements, à commencer par le début du jeu : on a pu entrevoir le premier affrontement, qui ne prend pas place au même endroit ni de la même façon que dans le jeu de 2001 par exemple. Ce n’est qu’un exemple, pas particulièrement marquant de surcroît, mais on est en droit de se demander dans quelle mesure cette nouvelle sortie va réécrire l’histoire de Silent Hill 2.

Les fans de l’original auront certainement constaté, par ailleurs, que James peut changer d’arme à la volée pendant un affrontement, et n’est donc plus contraint de passer par une rébarbative roue des objets à tout bout de champ. Un point qui laisse à supposer que le gameplay a subi de notables et variées améliorations. Est-ce que ce sera la même chose au niveau des énigmes et de l’exploration ? Pour le moment, difficile à dire. Mais la sortie du jeu approche à grands pas. Ce que l’on constate néanmoins, c’est qu’en dépit d’une aventure s’annonçant old school, la modernité semble ne pas avoir été oubliée. Ce qui est certainement une bonne chose.

Pour rappel, Silent Hill 2 Remake débarquera le 8 octobre prochain sur PlayStation 5 et PC via Steam. En attendant, si la patience vous manque, vous pouvez toujours vous essayer à The Short Message, une courte aventure narrative entièrement gratuite, disponible exclusivement sur PS5.