Le village olympique suscite de nombreux fantasmes. Après les JO de Paris, où elle a obtenu une médaille d'or sur le 400m nage libre et une autre en argent sur le 200m nage libre, la nageuse australienne Ariarne Titmus a dévoilé quelques coulisses de sa vie sur place, à Saint-Denis, pour The Project.
Après sa victoire sur le 400m nage, Titmus avait indiqué que "vivre dans le village olympique" rendait "la performance difficile". "Ce n'est certainement pas fait pour la haute performance", lançait la nageuse. "Les Jeux olympiques ont toujours été comme ça et c’est comme ça", répondait alors Rohan Taylor, l'entraîneur principal de l'équipe australienne de natation.
A la télévision australienne, la nageuse a pu s'expliquer sur quelques aspects. "Nos draps ont été changés après la première nuit que nous avons passée là-bas. Ensuite, ils n'ont pas été changés pendant le reste de notre séjour. Nous vivions dans la saleté", a raconté Ariarne Titmus, qui ne semble pas avoir été traumatisée pour autant par son expérience.
"Les matelas étaient comme des fils de pêche emmêlés"
Ariarne Titmus était également venue avec son propre matelas, fourni par un sponsor. "J'ai eu beaucoup de chance. Les matelas qui se trouvaient là étaient comme des fils de pêche emmêlés, et en trois secondes, ils étaient comme trois parties qui s'assemblaient", a confié l'athlète de 23 ans.. "Il ne s'agissait donc pas d'un seul et même matelas."
Le Comité olympique australien avait d'ailleurs fait des nombreux efforts pour améliorer le confort de ses athlètes avec notamment des transports privés, un barista particulier, de la nourriture supplémentaire et la présence de climatisation. Ces aspects ont été appréciés par Titmus.
Entourée par les plus grands athlètes du monde, Ariarne Titmus s'est par ailleurs sentie "comme à Disneyland" au village olympique. "Mais le village n'est pas aussi glamour que les gens le pensent", a conclu l'Australienne, qui a témoigné aussi de la folie autour des pin's.