Cette situation a provoqué une baisse importante du nombre de têtes de bétail, estimée à 38 % en un an, entraînant une hausse des prix et des inquiétudes au sein de la population.
Face à cette crise, le roi Mohammed VI, qui détient également le titre de « commandeur des croyants », a recommandé aux citoyens de renoncer cette année au sacrifice traditionnel du mouton pour l'Aïd al-Adha, prévu début juin. Cette annonce a été relayée par le ministre des Affaires religieuses lors d’une allocution télévisée diffusée sur la chaîne nationale le mercredi 26 février.
Dans son discours, le souverain a souligné l’impact des conditions climatiques et économiques sur l’élevage national, insistant sur la nécessité d’adapter les pratiques face aux défis environnementaux. La sécheresse persistante a réduit considérablement les ressources en eau et en pâturages, rendant l’élevage plus coûteux et compliquant l’accès aux bêtes destinées à cette célébration religieuse.
Cette prise de position royale vise à atténuer la pression sur le secteur de l’élevage, tout en sensibilisant la population à l’urgence de la situation. Le Maroc, comme d'autres pays de la région, fait face à des défis environnementaux majeurs, nécessitant des mesures adaptées pour préserver les ressources et garantir la résilience du pays face aux aléas climatiques.