Lors de son récent passage à la Maison Blanche, Emmanuel Macron a été confronté à de nouvelles attaques virulentes de la part de Donald Trump, qui a de nouveau exprimé son mécontentement envers l'Union européenne. Le 26 février, Trump a accusé l'UE d'avoir été créée dans le but de contrarier les États-Unis, ajoutant que les Européens avaient réussi leur objectif. Cela a alimenté une nouvelle menace de guerre commerciale, Trump critiquant l'UE pour ses politiques économiques et commerciales.
Le président américain, bien qu’affirmant apprécier les pays européens, a insisté sur le fait que l'Union européenne a été conçue pour être un adversaire des États-Unis. Trump a déploré que l'UE ne permette pas l'entrée de certains produits américains, comme les voitures et les produits agricoles, sur son marché. Il a également mentionné le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de l’Europe, bien que les chiffres qu'il avance soient contestés par la Commission européenne, qui les estime bien plus faibles. Il a également évoqué les obstacles imposés par l'UE via des taxes, des régulations et des poursuites contre les géants technologiques américains.
En réponse à ces tensions, Trump a réitéré sa menace d'imposer des droits de douane de 25% sur certains produits européens, une décision qu'il a affirmée être imminente. Toutefois, l'Union européenne a réagi en soulignant son rôle positif pour l'économie américaine, rappelant qu'elle est le plus grand marché de libre-échange au monde. Bruxelles a insisté sur le fait que l'UE a facilité les échanges et réduit les coûts pour les exportateurs américains, tout en harmonisant les normes et régulations entre ses membres.
L'exécutif européen a donc appelé à une coopération pour préserver ces avantages, tout en avertissant qu'il riposterait fermement en cas de nouvelles taxes douanières imposées par Trump. Selon l’UE, elle continuera à défendre les intérêts des entreprises, travailleurs et consommateurs européens contre toute taxe injustifiée.