L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche
Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.
Une moisson record dans le désert
La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.
Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition
Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.
Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant
Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.
Une réussite conditionnée par une gestion durable
Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.
Vers un nouveau modèle agricole
Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.
L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.
🚨 L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche
Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.
➡️ Une moisson record dans le désert
La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.
➡️ Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition
Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.
➡️ Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant
Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.
➡️ Une réussite conditionnée par une gestion durable
Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.
➡️ Vers un nouveau modèle agricole
Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.
L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.


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