Crise diplomatique France-Algérie : la rupture en ligne de mire
Les relations entre la France et l’Algérie connaissent une nouvelle phase de tension critique, marquée par une escalade sans précédent d’actes diplomatiques. À la suite d’un enchaînement de provocations mutuelles, les deux pays semblent se diriger vers une rupture durable de leurs liens diplomatiques.
Une spirale d’expulsions
Le 12 mai 2025, l’Algérie a expulsé 15 diplomates français, les accusant d’occuper des postes jugés irréguliers. Cette décision est venue en réponse à l’expulsion, en avril, de 12 diplomates algériens par la France. Paris reprochait alors à l’un de ces fonctionnaires son implication présumée dans l’enlèvement d’un opposant algérien sur le sol français, un acte qualifié de grave atteinte à la souveraineté nationale.
Réaction française et climat délétère
Face à ces mesures, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une expulsion "injustifiée" et promis une réponse "ferme et proportionnée". Il s’agit d’un nouvel épisode dans un climat déjà tendu depuis plusieurs mois, notamment à cause du soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une position que l’Algérie considère comme une trahison diplomatique.
Vers une rupture inévitable ?
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a appelé à un éventuel retour au dialogue, tout en exigeant que la France fasse le premier pas. Toutefois, les échanges verbaux restent vifs et les actes diplomatiques de plus en plus lourds de conséquences. Les experts craignent une rupture formelle des relations si aucun compromis n’est trouvé.
Des conséquences profondes
Une telle détérioration affecterait non seulement la coopération bilatérale en matière de sécurité et d’immigration, mais aussi les liens humains, économiques et historiques profonds entre les deux pays. Dans ce contexte explosif, la fenêtre pour la désescalade semble de plus en plus étroite.
🇩🇿 Crise diplomatique France-Algérie : la rupture en ligne de mire
Les relations entre la France et l’Algérie connaissent une nouvelle phase de tension critique, marquée par une escalade sans précédent d’actes diplomatiques. À la suite d’un enchaînement de provocations mutuelles, les deux pays semblent se diriger vers une rupture durable de leurs liens diplomatiques.
➡️ Une spirale d’expulsions
Le 12 mai 2025, l’Algérie a expulsé 15 diplomates français, les accusant d’occuper des postes jugés irréguliers. Cette décision est venue en réponse à l’expulsion, en avril, de 12 diplomates algériens par la France. Paris reprochait alors à l’un de ces fonctionnaires son implication présumée dans l’enlèvement d’un opposant algérien sur le sol français, un acte qualifié de grave atteinte à la souveraineté nationale.
➡️ Réaction française et climat délétère
Face à ces mesures, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une expulsion "injustifiée" et promis une réponse "ferme et proportionnée". Il s’agit d’un nouvel épisode dans un climat déjà tendu depuis plusieurs mois, notamment à cause du soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une position que l’Algérie considère comme une trahison diplomatique.
➡️ Vers une rupture inévitable ?
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a appelé à un éventuel retour au dialogue, tout en exigeant que la France fasse le premier pas. Toutefois, les échanges verbaux restent vifs et les actes diplomatiques de plus en plus lourds de conséquences. Les experts craignent une rupture formelle des relations si aucun compromis n’est trouvé.
➡️ Des conséquences profondes
Une telle détérioration affecterait non seulement la coopération bilatérale en matière de sécurité et d’immigration, mais aussi les liens humains, économiques et historiques profonds entre les deux pays. Dans ce contexte explosif, la fenêtre pour la désescalade semble de plus en plus étroite.


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