Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures
Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers.
✅️ Un cap présidentiel clair
Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial.
✅️ Des résultats concrets
Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie.
✅️ Une stratégie multisectorielle
La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale.
✅️ Soutien des institutions internationales
La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales.
✅️ Défis à relever
Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
🇩🇿 Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures
Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers.
✅️ Un cap présidentiel clair
Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial.
✅️ Des résultats concrets
Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie.
✅️ Une stratégie multisectorielle
La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale.
✅️ Soutien des institutions internationales
La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales.
✅️ Défis à relever
Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.


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