• Mostaganem, entre mer, mémoire et culture : la fière méditerranéenne

    Située sur la côte nord-ouest de l’Algérie, Mostaganem est l’une des communes les plus charmantes et attachantes du pays. Baignée par les eaux bleues de la Méditerranée, cette ville portuaire est un carrefour entre histoire ancienne, tradition populaire et modernité discrète. Mostaganem, c’est une ville aux multiples visages : un héritage historique fascinant, une culture vivace et une nature généreuse qui séduisent les visiteurs en quête d’authenticité.

    Une histoire riche et plurielle

    Fondée à l’époque antique, probablement sous influence phénicienne puis romaine, Mostaganem fut tour à tour habitée par les Zianides, les Espagnols, les Ottomans et les Français. Chaque période a laissé son empreinte sur la ville, créant un patrimoine diversifié et profondément enraciné. On retrouve des traces de son passé à travers ses fortifications, ses anciennes médinas, ses mosquées séculaires et ses bâtiments coloniaux au charme désuet.

    La vieille ville de Tidgit, avec ses ruelles étroites et ses bâtisses typiques, incarne l’âme de Mostaganem. À cela s’ajoute la mosquée de Sidi Lakhdar, joyau architectural du XVIIe siècle, érigée par les Ottomans et toujours en activité, rappelant le rôle spirituel de la ville à travers les âges.

    Une ville tournée vers la mer

    Mostaganem est aussi un joyau maritime. Son littoral s’étend sur des kilomètres de plages sablonneuses et de falaises spectaculaires. Des plages comme Sablettes, Kharouba, Plage de Salamandre ou Stidia attirent chaque année des milliers de vacanciers venus profiter d’un cadre naturel paisible et encore préservé. Le port de pêche, actif et animé, reste le cœur vivant de la commune, où les traditions maritimes perdurent depuis des siècles.

    La Corniche de Mostaganem, récemment aménagée, offre un panorama exceptionnel sur la mer, idéal pour les promenades au coucher du soleil ou les soirées estivales animées.

    Un berceau culturel et artistique

    Mostaganem est aussi connue pour être une terre de culture populaire, notamment grâce à sa tradition théâtrale. Elle est considérée comme la capitale du théâtre algérien, grâce à l’œuvre pionnière de figures telles que Abdelkader Alloula, dont l’héritage continue d’inspirer la scène culturelle locale.

    Chaque année, des festivals culturels, expositions, pièces de théâtre et concerts animent la ville, témoignant d’une vie artistique riche et accessible. La musique bedoui, le maalouf et les chants populaires traditionnels résonnent encore dans les cafés et lors des fêtes locales.

    Une gastronomie et un art de vivre uniques

    Impossible de parler de Mostaganem sans évoquer sa cuisine, savoureuse et généreuse. De la chorba frik au m’derbel, en passant par les galettes au miel et le poisson frit, la gastronomie mostaganémoise est un véritable voyage culinaire aux saveurs méditerranéennes et andalouses.

    L’hospitalité de ses habitants, leur fierté locale et leur attachement aux traditions font aussi de Mostaganem un lieu accueillant, où il fait bon vivre comme séjourner.

    Une dynamique de développement tournée vers l’avenir

    Avec une volonté affirmée de valoriser son patrimoine, d’améliorer son offre touristique et de préserver ses ressources naturelles, Mostaganem s’inscrit dans une dynamique de modernisation maîtrisée. Son pôle universitaire, son port commercial en expansion et ses projets culturels en font une ville qui avance sans renier son identité.

    Mostaganem, c’est l’élégance d’une ville maritime, la mémoire d’un passé glorieux, et la chaleur d’un peuple fier. Une commune où l’histoire et la mer se rencontrent dans un souffle de beauté et de tradition.
    #myqif #Mostaganem #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism

    🇩🇿 Mostaganem, entre mer, mémoire et culture : la fière méditerranéenne 🇩🇿 Située sur la côte nord-ouest de l’Algérie, Mostaganem est l’une des communes les plus charmantes et attachantes du pays. Baignée par les eaux bleues de la Méditerranée, cette ville portuaire est un carrefour entre histoire ancienne, tradition populaire et modernité discrète. Mostaganem, c’est une ville aux multiples visages : un héritage historique fascinant, une culture vivace et une nature généreuse qui séduisent les visiteurs en quête d’authenticité. Une histoire riche et plurielle Fondée à l’époque antique, probablement sous influence phénicienne puis romaine, Mostaganem fut tour à tour habitée par les Zianides, les Espagnols, les Ottomans et les Français. Chaque période a laissé son empreinte sur la ville, créant un patrimoine diversifié et profondément enraciné. On retrouve des traces de son passé à travers ses fortifications, ses anciennes médinas, ses mosquées séculaires et ses bâtiments coloniaux au charme désuet. La vieille ville de Tidgit, avec ses ruelles étroites et ses bâtisses typiques, incarne l’âme de Mostaganem. À cela s’ajoute la mosquée de Sidi Lakhdar, joyau architectural du XVIIe siècle, érigée par les Ottomans et toujours en activité, rappelant le rôle spirituel de la ville à travers les âges. Une ville tournée vers la mer Mostaganem est aussi un joyau maritime. Son littoral s’étend sur des kilomètres de plages sablonneuses et de falaises spectaculaires. Des plages comme Sablettes, Kharouba, Plage de Salamandre ou Stidia attirent chaque année des milliers de vacanciers venus profiter d’un cadre naturel paisible et encore préservé. Le port de pêche, actif et animé, reste le cœur vivant de la commune, où les traditions maritimes perdurent depuis des siècles. La Corniche de Mostaganem, récemment aménagée, offre un panorama exceptionnel sur la mer, idéal pour les promenades au coucher du soleil ou les soirées estivales animées. Un berceau culturel et artistique Mostaganem est aussi connue pour être une terre de culture populaire, notamment grâce à sa tradition théâtrale. Elle est considérée comme la capitale du théâtre algérien, grâce à l’œuvre pionnière de figures telles que Abdelkader Alloula, dont l’héritage continue d’inspirer la scène culturelle locale. Chaque année, des festivals culturels, expositions, pièces de théâtre et concerts animent la ville, témoignant d’une vie artistique riche et accessible. La musique bedoui, le maalouf et les chants populaires traditionnels résonnent encore dans les cafés et lors des fêtes locales. Une gastronomie et un art de vivre uniques Impossible de parler de Mostaganem sans évoquer sa cuisine, savoureuse et généreuse. De la chorba frik au m’derbel, en passant par les galettes au miel et le poisson frit, la gastronomie mostaganémoise est un véritable voyage culinaire aux saveurs méditerranéennes et andalouses. L’hospitalité de ses habitants, leur fierté locale et leur attachement aux traditions font aussi de Mostaganem un lieu accueillant, où il fait bon vivre comme séjourner. Une dynamique de développement tournée vers l’avenir Avec une volonté affirmée de valoriser son patrimoine, d’améliorer son offre touristique et de préserver ses ressources naturelles, Mostaganem s’inscrit dans une dynamique de modernisation maîtrisée. Son pôle universitaire, son port commercial en expansion et ses projets culturels en font une ville qui avance sans renier son identité. Mostaganem, c’est l’élégance d’une ville maritime, la mémoire d’un passé glorieux, et la chaleur d’un peuple fier. Une commune où l’histoire et la mer se rencontrent dans un souffle de beauté et de tradition. #myqif #Mostaganem #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
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  • Tipaza, entre mer et mémoire : un trésor historique aux portes d’Alger

    À seulement quelques kilomètres à l’ouest de la capitale, la commune de Tipaza est l’un des joyaux les plus éclatants du littoral algérien. À la croisée de la mer Méditerranée et de l’histoire millénaire, cette ville côtière incarne un mariage parfait entre beauté naturelle, richesse archéologique et culture vivante. Tipaza, c’est bien plus qu’une destination balnéaire : c’est un livre d’histoire à ciel ouvert, où chaque site, chaque pierre, chaque cri de mouette raconte un héritage inestimable.

    Un passé antique inscrit dans la pierre

    Tipaza est avant tout célèbre pour ses vestiges romains, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Fondée à l’origine par les Phéniciens, puis transformée en colonie romaine au Ier siècle, elle a longtemps été un port stratégique en Méditerranée. Le site archéologique de Tipaza, merveilleusement conservé, est un véritable musée à ciel ouvert : basilique, amphithéâtre, forum, thermes et nécropole côtoient les vestiges d’un port antique, le tout sur fond de mer azur.

    Non loin de là, la basilique de Sainte-Salsa, perchée sur une colline, offre un point de vue à couper le souffle et raconte l’histoire de la jeune martyre chrétienne devenue symbole de la ville. L’ensemble du site témoigne de la coexistence harmonieuse entre cultures berbère, punique, romaine, chrétienne et byzantine.

    Un littoral d’exception

    Au-delà de son passé glorieux, Tipaza séduit aussi par son littoral préservé. Entre plages dorées, criques sauvages et falaises escarpées, la commune offre une variété de paysages marins d’une rare beauté. Des plages comme Chenoua, Corales, ou encore la plage de Matarès attirent chaque été des milliers de vacanciers en quête de soleil, de détente et de paysages naturels encore authentiques.

    Le majestueux mont Chenoua, qui domine la ville, est un site à la fois mystique et spectaculaire. Il est propice aux randonnées, à la contemplation et à la découverte de la faune et de la flore locales.

    Une ville entre traditions et modernité

    Tipaza n’est pas figée dans le passé. Elle vit, évolue, se modernise tout en restant fidèle à son identité. Ses habitants perpétuent des traditions ancestrales à travers l’artisanat, la cuisine locale, la musique et les fêtes populaires. Le port de pêche de Tipaza, toujours actif, est un lieu emblématique où l’on peut déguster du poisson frais tout en admirant le coucher du soleil sur les ruines antiques.

    La gastronomie tipazienne, avec ses spécialités comme la chorba beida, le poisson grillé ou les figues de Chenoua, est une expérience sensorielle à part entière.

    Un avenir touristique prometteur

    Consciente de son potentiel, la commune de Tipaza mise sur un développement touristique durable et maîtrisé. La mise en valeur de ses sites archéologiques, l’amélioration des infrastructures d’accueil et la préservation de son littoral sont au cœur des projets de développement local. Tipaza aspire à devenir un pôle touristique majeur alliant culture, nature et bien-être.

    Tipaza, c’est un voyage dans le temps, une rencontre avec la mer, un souffle de mémoire et de beauté. Une commune qui incarne à elle seule l’esprit méditerranéen dans toute sa splendeur.
    #myqif #Tipaza #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
    🇩🇿 Tipaza, entre mer et mémoire : un trésor historique aux portes d’Alger 🇩🇿 À seulement quelques kilomètres à l’ouest de la capitale, la commune de Tipaza est l’un des joyaux les plus éclatants du littoral algérien. À la croisée de la mer Méditerranée et de l’histoire millénaire, cette ville côtière incarne un mariage parfait entre beauté naturelle, richesse archéologique et culture vivante. Tipaza, c’est bien plus qu’une destination balnéaire : c’est un livre d’histoire à ciel ouvert, où chaque site, chaque pierre, chaque cri de mouette raconte un héritage inestimable. Un passé antique inscrit dans la pierre Tipaza est avant tout célèbre pour ses vestiges romains, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Fondée à l’origine par les Phéniciens, puis transformée en colonie romaine au Ier siècle, elle a longtemps été un port stratégique en Méditerranée. Le site archéologique de Tipaza, merveilleusement conservé, est un véritable musée à ciel ouvert : basilique, amphithéâtre, forum, thermes et nécropole côtoient les vestiges d’un port antique, le tout sur fond de mer azur. Non loin de là, la basilique de Sainte-Salsa, perchée sur une colline, offre un point de vue à couper le souffle et raconte l’histoire de la jeune martyre chrétienne devenue symbole de la ville. L’ensemble du site témoigne de la coexistence harmonieuse entre cultures berbère, punique, romaine, chrétienne et byzantine. Un littoral d’exception Au-delà de son passé glorieux, Tipaza séduit aussi par son littoral préservé. Entre plages dorées, criques sauvages et falaises escarpées, la commune offre une variété de paysages marins d’une rare beauté. Des plages comme Chenoua, Corales, ou encore la plage de Matarès attirent chaque été des milliers de vacanciers en quête de soleil, de détente et de paysages naturels encore authentiques. Le majestueux mont Chenoua, qui domine la ville, est un site à la fois mystique et spectaculaire. Il est propice aux randonnées, à la contemplation et à la découverte de la faune et de la flore locales. Une ville entre traditions et modernité Tipaza n’est pas figée dans le passé. Elle vit, évolue, se modernise tout en restant fidèle à son identité. Ses habitants perpétuent des traditions ancestrales à travers l’artisanat, la cuisine locale, la musique et les fêtes populaires. Le port de pêche de Tipaza, toujours actif, est un lieu emblématique où l’on peut déguster du poisson frais tout en admirant le coucher du soleil sur les ruines antiques. La gastronomie tipazienne, avec ses spécialités comme la chorba beida, le poisson grillé ou les figues de Chenoua, est une expérience sensorielle à part entière. Un avenir touristique prometteur Consciente de son potentiel, la commune de Tipaza mise sur un développement touristique durable et maîtrisé. La mise en valeur de ses sites archéologiques, l’amélioration des infrastructures d’accueil et la préservation de son littoral sont au cœur des projets de développement local. Tipaza aspire à devenir un pôle touristique majeur alliant culture, nature et bien-être. Tipaza, c’est un voyage dans le temps, une rencontre avec la mer, un souffle de mémoire et de beauté. Une commune qui incarne à elle seule l’esprit méditerranéen dans toute sa splendeur. #myqif #Tipaza #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
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  • Tlemcen, la cité andalouse : joyau du patrimoine algérien

    Nichée entre montagnes verdoyantes et plaines fertiles, à l’extrême ouest de l’Algérie, Tlemcen est une ville à part. Véritable creuset de civilisations, elle incarne l’élégance architecturale, la richesse culturelle et la profondeur spirituelle. Appelée à juste titre la perle du Maghreb, cette commune fascinante continue de séduire les visiteurs par son héritage exceptionnel et son atmosphère andalouse unique.

    Une histoire impériale

    Fondée dès l’époque antique sous le nom de Pomaria, Tlemcen a vu défiler de grandes civilisations : romaine, berbère, islamique, andalouse et ottomane. Mais c’est surtout sous les dynasties zianide et almoravide qu’elle connaît son âge d’or, devenant une capitale politique, culturelle et spirituelle influente dans tout le Maghreb.

    Centre d’art et de savoir, elle fut une ville où cohabitaient philosophes, astronomes, musiciens et juristes. Sa célèbre Université de Sidi Boumediene témoigne encore de son statut de haut lieu de la connaissance.

    Un patrimoine architectural éblouissant

    Tlemcen regorge de trésors architecturaux, vestiges de son passé prestigieux. La Mosquée Sidi Boumediene, chef-d’œuvre de l’art mérinide, domine les hauteurs de la ville et offre une vue imprenable sur la région. Le Mechouar, ancien palais royal, les ruines de Mansourah, la grande mosquée, ou encore les médersas, les fontaines et les bains maures racontent chacun un pan de l’histoire tlemcénienne.

    La vieille médina, avec ses ruelles étroites, ses souks parfumés et ses maisons ornées de zelliges, plonge les visiteurs dans une ambiance hors du temps, entre tradition et raffinement.

    Un foyer culturel et artistique

    Tlemcen est aussi un haut lieu de culture vivante. La musique andalouse, notamment le style gharnati, y trouve l’un de ses berceaux les plus raffinés. Le patrimoine immatériel de la ville, de ses contes populaires à ses chants soufis, est porté avec fierté par ses habitants.

    La broderie tlemcénienne, les habits traditionnels comme la chedda (classée au patrimoine de l’UNESCO), ou encore les arts culinaires témoignent de ce raffinement hérité d’un métissage culturel entre l’Orient, l’Andalousie et l’Afrique.

    Une nature généreuse et préservée

    Outre son héritage historique, Tlemcen est bénie par la nature. Le parc national de Tlemcen offre une diversité de paysages impressionnante : cascades, forêts, grottes et montagnes y coexistent, idéals pour l’écotourisme et les randonnées. Les célèbres grottes de Beni Add (ou grottes d’Aïn Fezza), impressionnantes par leurs formations géologiques, attirent chaque année des milliers de visiteurs.

    La commune bénéficie aussi d’un climat agréable et d’une agriculture prospère, connue notamment pour ses vignobles, ses figues, ses olives et ses produits artisanaux.

    Une vision tournée vers l’avenir

    Aujourd’hui, Tlemcen investit dans la valorisation de son patrimoine et la dynamisation de son offre touristique. Grâce à ses infrastructures modernes, ses musées (comme le Musée d’art et d’histoire), ses festivals internationaux et ses initiatives de préservation, la ville aspire à retrouver sa place de phare culturel en Méditerranée.

    Tlemcen, c’est une ville où chaque pierre raconte une légende, où chaque ruelle résonne d’un air andalou. Un lieu où le passé éclaire l’avenir, et où l’élégance de l’histoire rencontre la beauté du présent. Une commune à découvrir, à vivre, à célébrer.
    #myqif #Tlemcen #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
    🇩🇿 Tlemcen, la cité andalouse : joyau du patrimoine algérien 🕌 Nichée entre montagnes verdoyantes et plaines fertiles, à l’extrême ouest de l’Algérie, Tlemcen est une ville à part. Véritable creuset de civilisations, elle incarne l’élégance architecturale, la richesse culturelle et la profondeur spirituelle. Appelée à juste titre la perle du Maghreb, cette commune fascinante continue de séduire les visiteurs par son héritage exceptionnel et son atmosphère andalouse unique. Une histoire impériale Fondée dès l’époque antique sous le nom de Pomaria, Tlemcen a vu défiler de grandes civilisations : romaine, berbère, islamique, andalouse et ottomane. Mais c’est surtout sous les dynasties zianide et almoravide qu’elle connaît son âge d’or, devenant une capitale politique, culturelle et spirituelle influente dans tout le Maghreb. Centre d’art et de savoir, elle fut une ville où cohabitaient philosophes, astronomes, musiciens et juristes. Sa célèbre Université de Sidi Boumediene témoigne encore de son statut de haut lieu de la connaissance. Un patrimoine architectural éblouissant Tlemcen regorge de trésors architecturaux, vestiges de son passé prestigieux. La Mosquée Sidi Boumediene, chef-d’œuvre de l’art mérinide, domine les hauteurs de la ville et offre une vue imprenable sur la région. Le Mechouar, ancien palais royal, les ruines de Mansourah, la grande mosquée, ou encore les médersas, les fontaines et les bains maures racontent chacun un pan de l’histoire tlemcénienne. La vieille médina, avec ses ruelles étroites, ses souks parfumés et ses maisons ornées de zelliges, plonge les visiteurs dans une ambiance hors du temps, entre tradition et raffinement. Un foyer culturel et artistique Tlemcen est aussi un haut lieu de culture vivante. La musique andalouse, notamment le style gharnati, y trouve l’un de ses berceaux les plus raffinés. Le patrimoine immatériel de la ville, de ses contes populaires à ses chants soufis, est porté avec fierté par ses habitants. La broderie tlemcénienne, les habits traditionnels comme la chedda (classée au patrimoine de l’UNESCO), ou encore les arts culinaires témoignent de ce raffinement hérité d’un métissage culturel entre l’Orient, l’Andalousie et l’Afrique. Une nature généreuse et préservée Outre son héritage historique, Tlemcen est bénie par la nature. Le parc national de Tlemcen offre une diversité de paysages impressionnante : cascades, forêts, grottes et montagnes y coexistent, idéals pour l’écotourisme et les randonnées. Les célèbres grottes de Beni Add (ou grottes d’Aïn Fezza), impressionnantes par leurs formations géologiques, attirent chaque année des milliers de visiteurs. La commune bénéficie aussi d’un climat agréable et d’une agriculture prospère, connue notamment pour ses vignobles, ses figues, ses olives et ses produits artisanaux. Une vision tournée vers l’avenir Aujourd’hui, Tlemcen investit dans la valorisation de son patrimoine et la dynamisation de son offre touristique. Grâce à ses infrastructures modernes, ses musées (comme le Musée d’art et d’histoire), ses festivals internationaux et ses initiatives de préservation, la ville aspire à retrouver sa place de phare culturel en Méditerranée. Tlemcen, c’est une ville où chaque pierre raconte une légende, où chaque ruelle résonne d’un air andalou. Un lieu où le passé éclaire l’avenir, et où l’élégance de l’histoire rencontre la beauté du présent. Une commune à découvrir, à vivre, à célébrer. #myqif #Tlemcen #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
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  • Biskra, la perle du désert : entre histoire millénaire et patrimoine vivant 🏜

    Nichée aux portes du Sahara, la commune de Biskra est l’un des joyaux du sud algérien. Surnommée « la Reine des Zibans », cette oasis fertile est bien plus qu’un simple carrefour entre le Nord et le Grand Sud. Elle incarne un patrimoine historique, culturel et naturel unique, qui fait d’elle une destination incontournable pour les amoureux d’authenticité et de découvertes.

    Une terre d’histoire et de civilisations

    Biskra possède une histoire riche qui remonte à l’Antiquité. Anciennement connue sous le nom de Vescera à l’époque romaine, elle constituait un point stratégique sur la route des caravanes reliant l’Afrique du Nord à l’Afrique subsaharienne. De cette époque subsistent encore des vestiges, témoins d’un passé florissant.

    Au fil des siècles, Biskra fut convoitée par de nombreuses civilisations : berbères, arabes, ottomans et français s’y sont succédé, laissant chacun leur empreinte. Son patrimoine architectural reflète cette diversité, entre vieilles kasbahs, mosquées traditionnelles et bâtiments coloniaux, notamment la célèbre Villa des Oliviers et l’hôtel des Ziban.

    Un patrimoine naturel et culturel exceptionnel

    Ce qui fait la renommée de Biskra, c’est aussi son environnement spectaculaire. À la lisière du désert, elle bénéficie d’un climat doux en hiver et sec en été, idéal pour les curistes et amateurs de chaleur. La palmeraie de Biskra, avec ses milliers de dattiers, est l’une des plus vastes du pays. Le célèbre Deglet Nour, surnommé « le fruit de la lumière », y est cultivé avec un savoir-faire ancestral.

    À quelques kilomètres de la ville se trouvent les gorges de Tolga et les sources thermales de Hammam Salhine, prisées pour leurs vertus médicinales. Les paysages désertiques aux portes de la commune offrent aussi des panoramas à couper le souffle, parfaits pour les randonnées ou les excursions en 4x4.

    Un carrefour culturel vibrant

    Biskra est aussi une terre de culture. Elle a vu naître de grands intellectuels, artistes et penseurs algériens, et elle continue d’être un centre dynamique d’expression artistique. Chaque année, des festivals y sont organisés pour célébrer la musique saharienne, la poésie populaire (melhoun) et les traditions locales.

    La gastronomie de Biskra est également un reflet de sa richesse culturelle : chakhchoukha, trid, m’besses et autres spécialités locales sont un véritable voyage gustatif à découvrir dans les souks et les maisons d’hôtes.

    Un avenir tourné vers le tourisme et la durabilité

    Aujourd’hui, la commune de Biskra mise sur le développement d’un tourisme durable et respectueux de son identité. Entre projets de valorisation de son patrimoine historique, initiatives de préservation de la palmeraie et promotion de l’artisanat local, Biskra ambitionne de s’imposer comme un pôle touristique majeur du sud algérien.

    Biskra, c’est un pont entre les racines profondes de l’histoire et un avenir lumineux, porté par la richesse de sa culture et la générosité de ses habitants. Une ville où le passé et le présent se rencontrent au rythme du vent chaud du désert.
    #biskra #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
    🇩🇿 Biskra, la perle du désert : entre histoire millénaire et patrimoine vivant 🏜 Nichée aux portes du Sahara, la commune de Biskra est l’un des joyaux du sud algérien. Surnommée « la Reine des Zibans », cette oasis fertile est bien plus qu’un simple carrefour entre le Nord et le Grand Sud. Elle incarne un patrimoine historique, culturel et naturel unique, qui fait d’elle une destination incontournable pour les amoureux d’authenticité et de découvertes. Une terre d’histoire et de civilisations Biskra possède une histoire riche qui remonte à l’Antiquité. Anciennement connue sous le nom de Vescera à l’époque romaine, elle constituait un point stratégique sur la route des caravanes reliant l’Afrique du Nord à l’Afrique subsaharienne. De cette époque subsistent encore des vestiges, témoins d’un passé florissant. Au fil des siècles, Biskra fut convoitée par de nombreuses civilisations : berbères, arabes, ottomans et français s’y sont succédé, laissant chacun leur empreinte. Son patrimoine architectural reflète cette diversité, entre vieilles kasbahs, mosquées traditionnelles et bâtiments coloniaux, notamment la célèbre Villa des Oliviers et l’hôtel des Ziban. Un patrimoine naturel et culturel exceptionnel Ce qui fait la renommée de Biskra, c’est aussi son environnement spectaculaire. À la lisière du désert, elle bénéficie d’un climat doux en hiver et sec en été, idéal pour les curistes et amateurs de chaleur. La palmeraie de Biskra, avec ses milliers de dattiers, est l’une des plus vastes du pays. Le célèbre Deglet Nour, surnommé « le fruit de la lumière », y est cultivé avec un savoir-faire ancestral. À quelques kilomètres de la ville se trouvent les gorges de Tolga et les sources thermales de Hammam Salhine, prisées pour leurs vertus médicinales. Les paysages désertiques aux portes de la commune offrent aussi des panoramas à couper le souffle, parfaits pour les randonnées ou les excursions en 4x4. Un carrefour culturel vibrant Biskra est aussi une terre de culture. Elle a vu naître de grands intellectuels, artistes et penseurs algériens, et elle continue d’être un centre dynamique d’expression artistique. Chaque année, des festivals y sont organisés pour célébrer la musique saharienne, la poésie populaire (melhoun) et les traditions locales. La gastronomie de Biskra est également un reflet de sa richesse culturelle : chakhchoukha, trid, m’besses et autres spécialités locales sont un véritable voyage gustatif à découvrir dans les souks et les maisons d’hôtes. Un avenir tourné vers le tourisme et la durabilité Aujourd’hui, la commune de Biskra mise sur le développement d’un tourisme durable et respectueux de son identité. Entre projets de valorisation de son patrimoine historique, initiatives de préservation de la palmeraie et promotion de l’artisanat local, Biskra ambitionne de s’imposer comme un pôle touristique majeur du sud algérien. Biskra, c’est un pont entre les racines profondes de l’histoire et un avenir lumineux, porté par la richesse de sa culture et la générosité de ses habitants. Une ville où le passé et le présent se rencontrent au rythme du vent chaud du désert. #biskra #Algérie #Algeria #tourismeAlgérie #Algeriatourism
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  • Sonatrach et Logitrans renouvellent leur coopération dans le transport et la logistique

    Une entente-cadre a été paraphée ce mercredi à Alger entre la compagnie pétrolière nationale Sonatrach et le groupe Logitrans, acteur majeur dans le domaine du transport et de la logistique en Algérie.

    La cérémonie de signature de cet accord, qui s’inscrit dans le cadre de la feuille de route stratégique de Sonatrach visant à dynamiser les capacités nationales en matière de production de biens et services, ainsi qu’à moderniser la chaîne logistique locale, s’est tenue au siège de la direction générale de Sonatrach. L’événement a réuni le Président-directeur général de la compagnie, Rachid Hachichi, ainsi que le PDG de Logitrans, Farid Krim, comme précisé dans un communiqué officiel.

    Vers des alliances solides et pérennes

    D’une validité de trois (03) années, ce nouveau protocole d’accord permettra à Logitrans, qui intervient sur l’ensemble de la chaîne de valeur du transport – incluant le fret routier, la logistique hors-port et l’organisation de transports – de mettre à disposition de Sonatrach toute sa palette de prestations. Cette signature traduit l’engagement permanent de Sonatrach en faveur du tissu économique national, à travers l’établissement d’alliances durables et stratégiques avec des entreprises locales, souligne la même note.

    Pour mémoire, une première convention-cadre avait déjà été scellée entre les deux entités le 14 décembre 2017, pour une période de cinq (05) ans, rappelle le communiqué. « Le renouvellement de ce partenariat confirme l’appui de Sonatrach au développement du contenu local et à la consolidation de l’intégration économique nationale », conclut le document.
    #Algérie #Algeria #News #Infos #Breakingnews #actualités #Actu

    🚨 Sonatrach et Logitrans renouvellent leur coopération dans le transport et la logistique 🇩🇿 Une entente-cadre a été paraphée ce mercredi à Alger entre la compagnie pétrolière nationale Sonatrach et le groupe Logitrans, acteur majeur dans le domaine du transport et de la logistique en Algérie. La cérémonie de signature de cet accord, qui s’inscrit dans le cadre de la feuille de route stratégique de Sonatrach visant à dynamiser les capacités nationales en matière de production de biens et services, ainsi qu’à moderniser la chaîne logistique locale, s’est tenue au siège de la direction générale de Sonatrach. L’événement a réuni le Président-directeur général de la compagnie, Rachid Hachichi, ainsi que le PDG de Logitrans, Farid Krim, comme précisé dans un communiqué officiel. Vers des alliances solides et pérennes D’une validité de trois (03) années, ce nouveau protocole d’accord permettra à Logitrans, qui intervient sur l’ensemble de la chaîne de valeur du transport – incluant le fret routier, la logistique hors-port et l’organisation de transports – de mettre à disposition de Sonatrach toute sa palette de prestations. Cette signature traduit l’engagement permanent de Sonatrach en faveur du tissu économique national, à travers l’établissement d’alliances durables et stratégiques avec des entreprises locales, souligne la même note. Pour mémoire, une première convention-cadre avait déjà été scellée entre les deux entités le 14 décembre 2017, pour une période de cinq (05) ans, rappelle le communiqué. « Le renouvellement de ce partenariat confirme l’appui de Sonatrach au développement du contenu local et à la consolidation de l’intégration économique nationale », conclut le document. #Algérie #Algeria #News #Infos #Breakingnews #actualités #Actu
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  • Béjaïa, perle de la Méditerranée et sentinelle de l’histoire kabyle

    Entre la mer et la montagne, entre le souvenir des civilisations et l’éclat éternel de ses paysages, Béjaïa se dresse comme un joyau délicatement posé sur la côte algérienne. Ville de lumière et de mémoire, elle offre à celui qui s’y attarde une leçon d’élégance naturelle et de profondeur historique.

    Béjaïa. À la seule évocation de son nom, le voyageur imagine déjà l’odeur du sel marin mêlée aux senteurs des pins d’Alep, le bruit du ressac contre les rochers, et le chant discret du vent qui s’élève des montagnes du Djurdjura. Nichée entre mer et falaises, cette ville kabyle, autrefois appelée Bougie par les navigateurs et les marchands européens, possède une aura qui dépasse largement les frontières de l’Algérie. Elle est un écrin où se conjuguent, avec une rare harmonie, la beauté brute de la nature et la richesse d’un passé plurimillénaire.

    Il faut voir le soleil se lever sur le cap Carbon pour comprendre ce qui rend Béjaïa si singulière. Les premiers rayons glissent sur les eaux calmes de la baie, caressent les crêtes boisées du parc national de Gouraya, puis s’attardent sur les vieilles pierres des bâtisses hammadides, témoins d’une époque où la ville était une capitale florissante, un phare de science et de culture dans tout le bassin méditerranéen. Car Béjaïa, avant d’être une station balnéaire prisée ou une ville portuaire, fut une métropole intellectuelle de premier plan, accueillant au XIe siècle savants, astronomes, philosophes, et même le célèbre mathématicien Fibonacci, qui y découvrit les chiffres dits « arabes » avant de les transmettre à l’Europe.

    Chaque ruelle du centre historique semble porter l’écho discret des civilisations qui s’y sont succédé : phéniciens, romains, vandales, byzantins, arabes, berbères, tous ont laissé une empreinte. Mais c’est sous la dynastie des Hammadides que Béjaïa connut son apogée. Capitale raffinée, elle rayonnait par ses bibliothèques, ses écoles et ses jardins, devenant un véritable carrefour culturel où se croisaient langues, croyances et idées.

    Aujourd’hui encore, l’on peut contempler la Porte de la mer, vestige imposant de cette époque fastueuse, ouvrant autrefois sur le monde connu et sur les flottes venues de Tunis, de Gênes ou de Marseille. Les murs, patinés par le temps et les embruns, racontent en silence la gloire passée d’une ville qui fut, des siècles durant, l’une des capitales intellectuelles du Maghreb.

    Mais l’histoire n’est pas la seule à captiver à Béjaïa. La nature y déploie une majesté presque irréelle. Le parc national de Gouraya, classé réserve de biosphère par l’UNESCO, abrite une biodiversité rare, entre forêts denses, falaises abruptes plongeant dans la mer et sommets calcaires offrant des vues panoramiques à couper le souffle. C’est là, dans ce royaume suspendu entre ciel et terre, que vit encore le singe magot, témoin silencieux de l’harmonie millénaire entre l’homme et la nature.

    Les plages de Béjaïa, quant à elles, n’ont rien à envier aux plus grandes destinations méditerranéennes. Celles de Tichy, Aokas, Saket ou Boulimat s’étendent en courbes douces, bordées de collines verdoyantes. Le sable y est blond, les eaux limpides, et l’atmosphère, toujours, est empreinte de cette douceur de vivre propre aux villes maritimes où l’histoire se mêle à la brise.

    Ce qui frappe le plus à Béjaïa, c’est sans doute cette capacité à conjuguer la majesté du passé avec la beauté intacte de son environnement. Rien n’y semble figé, mais tout respire l’authenticité. Que l’on s’aventure dans les hauteurs du fort de Gouraya, que l’on déambule sur la corniche au coucher du soleil, ou que l’on se recueille devant les vestiges antiques, on ressent toujours la même émotion : celle d’être à la fois minuscule devant tant de grandeur, et infiniment lié à ce lieu qui, sans effort, parle à l’âme.

    Béjaïa n’est pas qu’une ville. Elle est une poésie minérale, un récit vivant, une offrande à tous ceux qui savent encore regarder le monde avec émerveillement.
    #Algérie #Algeria #Bejaïa

    🇩🇿🇩🇿 Béjaïa, perle de la Méditerranée et sentinelle de l’histoire kabyle 🇩🇿 Entre la mer et la montagne, entre le souvenir des civilisations et l’éclat éternel de ses paysages, Béjaïa se dresse comme un joyau délicatement posé sur la côte algérienne. Ville de lumière et de mémoire, elle offre à celui qui s’y attarde une leçon d’élégance naturelle et de profondeur historique. Béjaïa. À la seule évocation de son nom, le voyageur imagine déjà l’odeur du sel marin mêlée aux senteurs des pins d’Alep, le bruit du ressac contre les rochers, et le chant discret du vent qui s’élève des montagnes du Djurdjura. Nichée entre mer et falaises, cette ville kabyle, autrefois appelée Bougie par les navigateurs et les marchands européens, possède une aura qui dépasse largement les frontières de l’Algérie. Elle est un écrin où se conjuguent, avec une rare harmonie, la beauté brute de la nature et la richesse d’un passé plurimillénaire. Il faut voir le soleil se lever sur le cap Carbon pour comprendre ce qui rend Béjaïa si singulière. Les premiers rayons glissent sur les eaux calmes de la baie, caressent les crêtes boisées du parc national de Gouraya, puis s’attardent sur les vieilles pierres des bâtisses hammadides, témoins d’une époque où la ville était une capitale florissante, un phare de science et de culture dans tout le bassin méditerranéen. Car Béjaïa, avant d’être une station balnéaire prisée ou une ville portuaire, fut une métropole intellectuelle de premier plan, accueillant au XIe siècle savants, astronomes, philosophes, et même le célèbre mathématicien Fibonacci, qui y découvrit les chiffres dits « arabes » avant de les transmettre à l’Europe. Chaque ruelle du centre historique semble porter l’écho discret des civilisations qui s’y sont succédé : phéniciens, romains, vandales, byzantins, arabes, berbères, tous ont laissé une empreinte. Mais c’est sous la dynastie des Hammadides que Béjaïa connut son apogée. Capitale raffinée, elle rayonnait par ses bibliothèques, ses écoles et ses jardins, devenant un véritable carrefour culturel où se croisaient langues, croyances et idées. Aujourd’hui encore, l’on peut contempler la Porte de la mer, vestige imposant de cette époque fastueuse, ouvrant autrefois sur le monde connu et sur les flottes venues de Tunis, de Gênes ou de Marseille. Les murs, patinés par le temps et les embruns, racontent en silence la gloire passée d’une ville qui fut, des siècles durant, l’une des capitales intellectuelles du Maghreb. Mais l’histoire n’est pas la seule à captiver à Béjaïa. La nature y déploie une majesté presque irréelle. Le parc national de Gouraya, classé réserve de biosphère par l’UNESCO, abrite une biodiversité rare, entre forêts denses, falaises abruptes plongeant dans la mer et sommets calcaires offrant des vues panoramiques à couper le souffle. C’est là, dans ce royaume suspendu entre ciel et terre, que vit encore le singe magot, témoin silencieux de l’harmonie millénaire entre l’homme et la nature. Les plages de Béjaïa, quant à elles, n’ont rien à envier aux plus grandes destinations méditerranéennes. Celles de Tichy, Aokas, Saket ou Boulimat s’étendent en courbes douces, bordées de collines verdoyantes. Le sable y est blond, les eaux limpides, et l’atmosphère, toujours, est empreinte de cette douceur de vivre propre aux villes maritimes où l’histoire se mêle à la brise. Ce qui frappe le plus à Béjaïa, c’est sans doute cette capacité à conjuguer la majesté du passé avec la beauté intacte de son environnement. Rien n’y semble figé, mais tout respire l’authenticité. Que l’on s’aventure dans les hauteurs du fort de Gouraya, que l’on déambule sur la corniche au coucher du soleil, ou que l’on se recueille devant les vestiges antiques, on ressent toujours la même émotion : celle d’être à la fois minuscule devant tant de grandeur, et infiniment lié à ce lieu qui, sans effort, parle à l’âme. Béjaïa n’est pas qu’une ville. Elle est une poésie minérale, un récit vivant, une offrande à tous ceux qui savent encore regarder le monde avec émerveillement. #Algérie #Algeria #Bejaïa
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  • Constantine : la ville des ponts suspendus entre mémoire et renouveau

    Constantine, perchée sur des falaises spectaculaires du nord-est algérien, fascine par sa beauté naturelle et son héritage historique. Surnommée la « ville des ponts suspendus », elle relie passé prestigieux et ambitions modernes, offrant une expérience unique entre culture, architecture et innovation.

    Un héritage millénaire au cœur des montagnes

    Fondée par les Carthaginois et refondée par l’empereur romain Constantin, dont elle porte le nom, Constantine est l'une des plus anciennes cités du bassin méditerranéen. Son patrimoine architectural est impressionnant : le Palais Ahmed Bey, joyau ottoman du XIXe siècle, ou encore la Grande Mosquée, édifiée sur les ruines d’un temple romain, témoignent de la richesse de son histoire.

    Le Musée national Cirta, véritable mémoire de la ville, expose des trésors allant de la préhistoire à l’époque coloniale. Autant de preuves que Constantine n’est pas seulement une ville, mais un livre d’histoire à ciel ouvert.

    Une capitale culturelle en perpétuelle effervescence

    Constantine ne se contente pas de préserver son passé : elle le célèbre. En 2015, elle fut désignée Capitale arabe de la culture, une consécration pour cette cité où rayonne encore le malouf, musique arabo-andalouse emblématique de la région. Son festival international du malouf attire chaque année des passionnés venus de tout le Maghreb.

    La ville universitaire qu’est Constantine forme également l’élite de demain : l’Université Mentouri et l’Université Émir Abdelkader sont des références nationales en matière d’enseignement supérieur.

    Un paysage urbain spectaculaire et moderne

    Traversée par le oued Rhumel, Constantine est littéralement sculptée par la nature. Ses ponts mythiques – comme Sidi M’Cid ou Sidi Rached – défient le vide et relient les quartiers de la ville avec audace. Ces chefs-d'œuvre d’ingénierie sont devenus des symboles de résilience et de modernité.

    Au-delà de ses panoramas vertigineux, Constantine se modernise : infrastructures routières rénovées, aéroport international Mohamed Boudiaf, équipements culturels… La ville avance à grands pas sans tourner le dos à ses racines.

    Constantine, ville d’art, d’histoire et de science, prouve qu’il est possible d’honorer le passé tout en construisant l’avenir. Suspendue entre ciel et terre, elle continue de tisser, pont après pont, le fil de son destin.

    #Algérie #Algeria #Algerie #Constantine
    🇩🇿🇩🇿 Constantine : la ville des ponts suspendus entre mémoire et renouveau 🇩🇿 Constantine, perchée sur des falaises spectaculaires du nord-est algérien, fascine par sa beauté naturelle et son héritage historique. Surnommée la « ville des ponts suspendus », elle relie passé prestigieux et ambitions modernes, offrant une expérience unique entre culture, architecture et innovation. Un héritage millénaire au cœur des montagnes Fondée par les Carthaginois et refondée par l’empereur romain Constantin, dont elle porte le nom, Constantine est l'une des plus anciennes cités du bassin méditerranéen. Son patrimoine architectural est impressionnant : le Palais Ahmed Bey, joyau ottoman du XIXe siècle, ou encore la Grande Mosquée, édifiée sur les ruines d’un temple romain, témoignent de la richesse de son histoire. Le Musée national Cirta, véritable mémoire de la ville, expose des trésors allant de la préhistoire à l’époque coloniale. Autant de preuves que Constantine n’est pas seulement une ville, mais un livre d’histoire à ciel ouvert. Une capitale culturelle en perpétuelle effervescence Constantine ne se contente pas de préserver son passé : elle le célèbre. En 2015, elle fut désignée Capitale arabe de la culture, une consécration pour cette cité où rayonne encore le malouf, musique arabo-andalouse emblématique de la région. Son festival international du malouf attire chaque année des passionnés venus de tout le Maghreb. La ville universitaire qu’est Constantine forme également l’élite de demain : l’Université Mentouri et l’Université Émir Abdelkader sont des références nationales en matière d’enseignement supérieur. Un paysage urbain spectaculaire et moderne Traversée par le oued Rhumel, Constantine est littéralement sculptée par la nature. Ses ponts mythiques – comme Sidi M’Cid ou Sidi Rached – défient le vide et relient les quartiers de la ville avec audace. Ces chefs-d'œuvre d’ingénierie sont devenus des symboles de résilience et de modernité. Au-delà de ses panoramas vertigineux, Constantine se modernise : infrastructures routières rénovées, aéroport international Mohamed Boudiaf, équipements culturels… La ville avance à grands pas sans tourner le dos à ses racines. Constantine, ville d’art, d’histoire et de science, prouve qu’il est possible d’honorer le passé tout en construisant l’avenir. Suspendue entre ciel et terre, elle continue de tisser, pont après pont, le fil de son destin. #Algérie #Algeria #Algerie #Constantine
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  • Tizi Ouzou, carrefour de la culture kabyle et du renouveau algérien

    Nichée entre les montagnes du Djurdjura et les vallées verdoyantes du nord algérien, Tizi Ouzou incarne l’âme vivante de la Kabylie. Ville de savoir, d’histoire et d’identité, elle conjugue traditions ancestrales, dynamique universitaire et ambitions de développement durable.

    Le cœur culturel de la Kabylie

    Berceau de la culture amazighe, Tizi Ouzou est au centre des luttes identitaires et culturelles algériennes. C’est ici qu’a émergé, en 1980, le Printemps berbère, mouvement historique en faveur de la reconnaissance de la langue et de la culture kabyles. L’université Mouloud Mammeri – du nom du célèbre écrivain et linguiste – reste un bastion de cette mémoire militante, tout en formant chaque année des milliers d’étudiants venus de toute la région.

    Une économie entre agriculture et innovation

    Longtemps tournée vers l’agriculture, notamment la culture de l’olivier et la production d’huile d’olive, Tizi Ouzou entame une transition économique. Certaines communes rurales comme Boudjima se distinguent par leurs projets écoresponsables, à l’image de l’installation de panneaux solaires pour réduire la facture énergétique. Ces initiatives locales marquent une volonté de développement durable et d’autonomie énergétique.

    Un tourisme en devenir

    Avec plus de 130 sites naturels et culturels répertoriés, la wilaya de Tizi Ouzou dispose d’un potentiel touristique considérable. Des villages perchés comme Ath Yenni aux sources thermales, en passant par les forêts du Djurdjura, la région attire de plus en plus de visiteurs curieux de découvrir la Kabylie authentique. Cependant, l’offre touristique reste encore largement à structurer pour répondre à la demande croissante.

    Des infrastructures modernes dans une ville en mouvement

    Tizi Ouzou n’est pas figée dans son passé. La ville s’équipe progressivement : une nouvelle gare ferroviaire, opérationnelle depuis 2017, relie la région au Grand Alger. Plus récemment, une télécabine urbaine a été inaugurée pour désengorger la circulation et relier efficacement les différents quartiers. Ces aménagements traduisent une volonté d’ouverture et de modernisation.

    Tizi Ouzou, entre fierté identitaire et renouveau économique, reste une ville-pivot dans l’Algérie d’aujourd’hui. À l’image de sa jeunesse, elle cherche à bâtir un avenir sans renier ses racines.
    #Algérie #Algerie #Algeria #TiziOuzou
    🇩🇿🇩🇿 Tizi Ouzou, carrefour de la culture kabyle et du renouveau algérien 🇩🇿 Nichée entre les montagnes du Djurdjura et les vallées verdoyantes du nord algérien, Tizi Ouzou incarne l’âme vivante de la Kabylie. Ville de savoir, d’histoire et d’identité, elle conjugue traditions ancestrales, dynamique universitaire et ambitions de développement durable. Le cœur culturel de la Kabylie Berceau de la culture amazighe, Tizi Ouzou est au centre des luttes identitaires et culturelles algériennes. C’est ici qu’a émergé, en 1980, le Printemps berbère, mouvement historique en faveur de la reconnaissance de la langue et de la culture kabyles. L’université Mouloud Mammeri – du nom du célèbre écrivain et linguiste – reste un bastion de cette mémoire militante, tout en formant chaque année des milliers d’étudiants venus de toute la région. Une économie entre agriculture et innovation Longtemps tournée vers l’agriculture, notamment la culture de l’olivier et la production d’huile d’olive, Tizi Ouzou entame une transition économique. Certaines communes rurales comme Boudjima se distinguent par leurs projets écoresponsables, à l’image de l’installation de panneaux solaires pour réduire la facture énergétique. Ces initiatives locales marquent une volonté de développement durable et d’autonomie énergétique. Un tourisme en devenir Avec plus de 130 sites naturels et culturels répertoriés, la wilaya de Tizi Ouzou dispose d’un potentiel touristique considérable. Des villages perchés comme Ath Yenni aux sources thermales, en passant par les forêts du Djurdjura, la région attire de plus en plus de visiteurs curieux de découvrir la Kabylie authentique. Cependant, l’offre touristique reste encore largement à structurer pour répondre à la demande croissante. Des infrastructures modernes dans une ville en mouvement Tizi Ouzou n’est pas figée dans son passé. La ville s’équipe progressivement : une nouvelle gare ferroviaire, opérationnelle depuis 2017, relie la région au Grand Alger. Plus récemment, une télécabine urbaine a été inaugurée pour désengorger la circulation et relier efficacement les différents quartiers. Ces aménagements traduisent une volonté d’ouverture et de modernisation. Tizi Ouzou, entre fierté identitaire et renouveau économique, reste une ville-pivot dans l’Algérie d’aujourd’hui. À l’image de sa jeunesse, elle cherche à bâtir un avenir sans renier ses racines. #Algérie #Algerie #Algeria #TiziOuzou
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  • Skikda : entre histoire millénaire et modernité industrielle

    Située au nord-est de l’Algérie, sur les rives de la Méditerranée, Skikda est une ville côtière au riche passé historique et à l’économie dynamique. Chef-lieu de la wilaya portant le même nom, elle se trouve à environ 500 km à l’est d’Alger et constitue un carrefour important entre patrimoine, industrie et tourisme.

    Un héritage antique remarquable

    Connue dans l’Antiquité sous le nom de Rusicada, Skikda fut une colonie romaine prospère. De nombreux vestiges témoignent de cette époque, comme le mithraeum découvert en 1845, un sanctuaire dédié au culte de Mithra. Les objets retrouvés lors des fouilles sont aujourd’hui conservés au musée Rusicade, offrant un aperçu précieux de l’histoire de la région.

    Un pilier de l’industrie pétrochimique

    Skikda joue un rôle central dans l’économie algérienne grâce à sa raffinerie pétrochimique, la plus grande du pays, avec une capacité de traitement de plus de 16 millions de tonnes de pétrole brut par an. Son port autonome, actif depuis 1861, est un pôle stratégique pour l’exportation des hydrocarbures et d'autres marchandises.

    Une ville tournée vers le tourisme

    Outre son aspect industriel, Skikda séduit par ses atouts naturels. La corniche de Stora, ses plages aux eaux limpides et ses reliefs verdoyants attirent chaque année de nombreux visiteurs. La ville célèbre également des événements locaux comme la fête de la fraise, valorisant les produits du terroir et les traditions artisanales.

    Un réseau de transport développé

    Skikda est bien connectée au reste du pays grâce à la ligne ferroviaire Alger-Skikda, en service depuis 1870. Elle dispose aussi d’une télécabine urbaine, inaugurée en 2009, facilitant la mobilité entre les hauteurs et le centre-ville tout en offrant des vues panoramiques exceptionnelles.

    Skikda incarne ainsi un parfait équilibre entre passé glorieux, développement industriel et attraits touristiques. C’est une ville en constante évolution, où modernité et traditions se côtoient harmonieusement.
    #Algerie #Algeria #Algérie #Skikda #ILoveAlgeria

    🇩🇿 Skikda : entre histoire millénaire et modernité industrielle 🇩🇿 Située au nord-est de l’Algérie, sur les rives de la Méditerranée, Skikda est une ville côtière au riche passé historique et à l’économie dynamique. Chef-lieu de la wilaya portant le même nom, elle se trouve à environ 500 km à l’est d’Alger et constitue un carrefour important entre patrimoine, industrie et tourisme. Un héritage antique remarquable Connue dans l’Antiquité sous le nom de Rusicada, Skikda fut une colonie romaine prospère. De nombreux vestiges témoignent de cette époque, comme le mithraeum découvert en 1845, un sanctuaire dédié au culte de Mithra. Les objets retrouvés lors des fouilles sont aujourd’hui conservés au musée Rusicade, offrant un aperçu précieux de l’histoire de la région. Un pilier de l’industrie pétrochimique Skikda joue un rôle central dans l’économie algérienne grâce à sa raffinerie pétrochimique, la plus grande du pays, avec une capacité de traitement de plus de 16 millions de tonnes de pétrole brut par an. Son port autonome, actif depuis 1861, est un pôle stratégique pour l’exportation des hydrocarbures et d'autres marchandises. Une ville tournée vers le tourisme Outre son aspect industriel, Skikda séduit par ses atouts naturels. La corniche de Stora, ses plages aux eaux limpides et ses reliefs verdoyants attirent chaque année de nombreux visiteurs. La ville célèbre également des événements locaux comme la fête de la fraise, valorisant les produits du terroir et les traditions artisanales. Un réseau de transport développé Skikda est bien connectée au reste du pays grâce à la ligne ferroviaire Alger-Skikda, en service depuis 1870. Elle dispose aussi d’une télécabine urbaine, inaugurée en 2009, facilitant la mobilité entre les hauteurs et le centre-ville tout en offrant des vues panoramiques exceptionnelles. Skikda incarne ainsi un parfait équilibre entre passé glorieux, développement industriel et attraits touristiques. C’est une ville en constante évolution, où modernité et traditions se côtoient harmonieusement. #Algerie #Algeria #Algérie #Skikda #ILoveAlgeria
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  • Les Corsaires Algériens : Les barbaresques font face à LouisXIV

    #Algérie #Algerie #Algeria #Alger #lesbarbaresques # CorsairesAlgeriens #myqif
    🇩🇿🇩🇿 Les Corsaires Algériens : Les barbaresques font face à LouisXIV 🇩🇿🇩🇿 #Algérie #Algerie #Algeria #Alger #lesbarbaresques # CorsairesAlgeriens #myqif
    WWW.HISTOIRE-ET-CIVILISATIONS.COM
    Les corsaires barbaresques font de l’ombre au Roi Soleil
    Sous le règne de Louis XIV, le contrôle de la Méditerranée devient plus que jamais stratégique. Mais à la fin du XVIIe siècle, les corsaires d’Afrique du Nord,
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