• L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages

    Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques.

    Des attaques informationnelles bien structurées

    Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes.

    « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense.

    Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations

    Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations.

    Des cas ciblés et médiatisés

    Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger.

    Une riposte à plusieurs niveaux

    Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse.

    Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe.

    L’éducation, un rempart durable

    Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information.

    Conclusion

    L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
    🚨 L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques. ➡️ Des attaques informationnelles bien structurées Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes. « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense. ➡️ Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations. ➡️ Des cas ciblés et médiatisés Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger. ➡️ Une riposte à plusieurs niveaux Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse. Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe. ➡️ L’éducation, un rempart durable Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information. ➡️ Conclusion L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
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  • 8e fly-in de l’aviation électrique en Suisse
    Les 7 et 8 septembre 2024, l’Electryfly-In Switzerland revient pour sa 8e édition. Sur la base fédérale des Forces aériennes à l’aéroport de Berne, le rassemblement des avions électriques sera l’occasion de nouvelles rencontres, de tables rondes, d’échanges et d’essais en vol du Velis Electro.

    Deux jours durant, la base fédérale des Forces aériennes à l’aéroport de Berne accueillera le 8e rassemblement suisse de l’aviation électrique. L’Electrifly-in Switzerland propose aux visiteurs d’assister à des conférences, des expositions et d’essayer en vol le seul avion électrique certifié à ce jour, le Velis Electro.

    Un des points forts de la manifestation, l’eTalk, sera consacré cette année au sujet «L’objectif net zéro CO2 dans l’aviation d’ici 2050 est-il réalisable?». Un symposium sera également organisé avec les équipes de développement suisses de Dufour Aerospace, l’EPF Zurich avec le projet “Cellsius” et Morell Westermann avec le projet “eForce”. AeroDelft viendra des Pays-Bas partager les avancées de son projet “Phoenix” et Flux Aviation de Warwick/UK.

    Au cœur de l’événement, le fly-in sera l’occasion de décerner l’eTrophy qui récompense le plus long vol électrique sans escale jusqu’à l’aéroport de Berne dans un temps imparti. Trois prix seront décernés, dont le premier sera doté de 3.000 francs suisses (3.088 euros).
    #infos #actualités #actu #news
    🎯 8e fly-in de l’aviation électrique en Suisse ✈️ Les 7 et 8 septembre 2024, l’Electryfly-In Switzerland revient pour sa 8e édition. Sur la base fédérale des Forces aériennes à l’aéroport de Berne, le rassemblement des avions électriques sera l’occasion de nouvelles rencontres, de tables rondes, d’échanges et d’essais en vol du Velis Electro. Deux jours durant, la base fédérale des Forces aériennes à l’aéroport de Berne accueillera le 8e rassemblement suisse de l’aviation électrique. L’Electrifly-in Switzerland propose aux visiteurs d’assister à des conférences, des expositions et d’essayer en vol le seul avion électrique certifié à ce jour, le Velis Electro. Un des points forts de la manifestation, l’eTalk, sera consacré cette année au sujet «L’objectif net zéro CO2 dans l’aviation d’ici 2050 est-il réalisable?». Un symposium sera également organisé avec les équipes de développement suisses de Dufour Aerospace, l’EPF Zurich avec le projet “Cellsius” et Morell Westermann avec le projet “eForce”. AeroDelft viendra des Pays-Bas partager les avancées de son projet “Phoenix” et Flux Aviation de Warwick/UK. Au cœur de l’événement, le fly-in sera l’occasion de décerner l’eTrophy qui récompense le plus long vol électrique sans escale jusqu’à l’aéroport de Berne dans un temps imparti. Trois prix seront décernés, dont le premier sera doté de 3.000 francs suisses (3.088 euros). #infos #actualités #actu #news
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  • Félicitations à l'étudiant de l'EPF Engineering School pour son innovation révolutionnaire ! STYX, le vélo électrique sans batterie à supercondensateurs, a été sélectionné au Dyson Award. ⚡️ Une invention française qui repousse les limites de l'ingénierie durable ! #DysonAward #Innovation #VéloÉlectrique #EPF
    Félicitations à l'étudiant de l'EPF Engineering School pour son innovation révolutionnaire ! STYX, le vélo électrique sans batterie à supercondensateurs, a été sélectionné au Dyson Award. 🚴‍♂️⚡️ Une invention française qui repousse les limites de l'ingénierie durable ! #DysonAward #Innovation #VéloÉlectrique #EPF
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