• Les céramistes espagnols font leur grand retour en Algérie après deux ans de crise diplomatique

    Après plus de deux années de tensions entre Alger et Madrid, les industriels espagnols du secteur de la céramique retrouvent le marché algérien. Ce retour marque une étape importante dans la normalisation progressive des relations économiques entre les deux pays, et offre une bouffée d’oxygène à un secteur particulièrement touché par le gel des échanges.

    Une crise diplomatique à fort impact économique

    Tout a commencé en juin 2022, lorsque l’Algérie a décidé de suspendre ses relations commerciales avec l’Espagne, en réaction au soutien de Madrid au plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. Cette décision a lourdement pénalisé les céramistes espagnols, en particulier ceux de la province de Castellón, qui avaient fait de l’Algérie l’un de leurs principaux débouchés. Les pertes se sont élevées à près de 70 millions d’euros, privant le secteur d’un marché stratégique.

    Une reprise dynamique des exportations

    Depuis la fin de l’année 2024, les signes de réchauffement se multiplient. En décembre, l’Algérie est redevenue le premier acheteur mondial de matières premières céramiques espagnoles, avec des importations dépassant les 11 millions d’euros sur un seul mois. Au total, les exportations espagnoles vers l’Algérie ont atteint 13,4 millions d’euros en novembre et décembre 2024, hissant le pays au 16e rang des clients internationaux.

    Une volonté de coopération renouvelée

    Ce retour progressif à la normale s’accompagne d’une volonté commune de reconstruire des relations économiques solides. Une délégation espagnole du secteur céramique prévoit de se rendre prochainement en Algérie pour renforcer les partenariats existants et en nouer de nouveaux. L’Algérie, pour sa part, semble disposée à accueillir de nouveau ces fournisseurs dans un cadre plus apaisé.

    Un marché porteur pour l’avenir

    Avant la crise, l’Algérie était le deuxième marché d’exportation de céramique espagnole. Les industriels ibériques espèrent désormais retrouver ces niveaux, portés par la demande croissante du secteur du bâtiment algérien et par une dynamique de reprise industrielle. Ce retour marque ainsi une étape stratégique dans la relance des échanges entre les deux rives de la Méditerranée.
    🇩🇿🇪🇸 Les céramistes espagnols font leur grand retour en Algérie après deux ans de crise diplomatique Après plus de deux années de tensions entre Alger et Madrid, les industriels espagnols du secteur de la céramique retrouvent le marché algérien. Ce retour marque une étape importante dans la normalisation progressive des relations économiques entre les deux pays, et offre une bouffée d’oxygène à un secteur particulièrement touché par le gel des échanges. ➡️ Une crise diplomatique à fort impact économique Tout a commencé en juin 2022, lorsque l’Algérie a décidé de suspendre ses relations commerciales avec l’Espagne, en réaction au soutien de Madrid au plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. Cette décision a lourdement pénalisé les céramistes espagnols, en particulier ceux de la province de Castellón, qui avaient fait de l’Algérie l’un de leurs principaux débouchés. Les pertes se sont élevées à près de 70 millions d’euros, privant le secteur d’un marché stratégique. ➡️ Une reprise dynamique des exportations Depuis la fin de l’année 2024, les signes de réchauffement se multiplient. En décembre, l’Algérie est redevenue le premier acheteur mondial de matières premières céramiques espagnoles, avec des importations dépassant les 11 millions d’euros sur un seul mois. Au total, les exportations espagnoles vers l’Algérie ont atteint 13,4 millions d’euros en novembre et décembre 2024, hissant le pays au 16e rang des clients internationaux. ➡️ Une volonté de coopération renouvelée Ce retour progressif à la normale s’accompagne d’une volonté commune de reconstruire des relations économiques solides. Une délégation espagnole du secteur céramique prévoit de se rendre prochainement en Algérie pour renforcer les partenariats existants et en nouer de nouveaux. L’Algérie, pour sa part, semble disposée à accueillir de nouveau ces fournisseurs dans un cadre plus apaisé. ➡️ Un marché porteur pour l’avenir Avant la crise, l’Algérie était le deuxième marché d’exportation de céramique espagnole. Les industriels ibériques espèrent désormais retrouver ces niveaux, portés par la demande croissante du secteur du bâtiment algérien et par une dynamique de reprise industrielle. Ce retour marque ainsi une étape stratégique dans la relance des échanges entre les deux rives de la Méditerranée.
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  • L’Espagne établit un nouveau record d’importations de gaz naturel américain

    L’Espagne connaît un tournant stratégique dans sa politique énergétique. Selon les données publiées par l’opérateur gazier espagnol Enagás, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis ont atteint un niveau record depuis le début de l’année 2025.

    Entre janvier et avril, 35 % du gaz importé par l’Espagne provenait des États-Unis, contre un peu plus de 20 % à la même période en 2024. En volume, cela représente 45 932 GWh de GNL américain, presque le double par rapport à l’année précédente.

    Cette hausse spectaculaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de diversification des sources d’énergie, suite à la réduction des approvisionnements russes. Parallèlement, la part du gaz en provenance de la Russie est tombée à 13,3 %, contre 22,4 % en 2024.

    L’Espagne, avec le plus grand réseau de terminaux GNL d’Europe, joue désormais un rôle de hub gazier pour l’Union européenne. La ministre de l’Énergie, Sara Aagesen, a annoncé 700 millions d’euros d’investissements pour améliorer les infrastructures de stockage et favoriser la transition vers les énergies renouvelables.

    En tête de ses fournisseurs, les États-Unis dépassent désormais l’Algérie, marquant un basculement dans l'équilibre énergétique ibérique et européen.

    🇪🇸 🇺🇸 🇩🇿 L’Espagne établit un nouveau record d’importations de gaz naturel américain L’Espagne connaît un tournant stratégique dans sa politique énergétique. Selon les données publiées par l’opérateur gazier espagnol Enagás, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis ont atteint un niveau record depuis le début de l’année 2025. Entre janvier et avril, 35 % du gaz importé par l’Espagne provenait des États-Unis, contre un peu plus de 20 % à la même période en 2024. En volume, cela représente 45 932 GWh de GNL américain, presque le double par rapport à l’année précédente. Cette hausse spectaculaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de diversification des sources d’énergie, suite à la réduction des approvisionnements russes. Parallèlement, la part du gaz en provenance de la Russie est tombée à 13,3 %, contre 22,4 % en 2024. L’Espagne, avec le plus grand réseau de terminaux GNL d’Europe, joue désormais un rôle de hub gazier pour l’Union européenne. La ministre de l’Énergie, Sara Aagesen, a annoncé 700 millions d’euros d’investissements pour améliorer les infrastructures de stockage et favoriser la transition vers les énergies renouvelables. En tête de ses fournisseurs, les États-Unis dépassent désormais l’Algérie, marquant un basculement dans l'équilibre énergétique ibérique et européen.
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  • Algérie : Dernier délai au 14 mai pour la régularisation des importateurs

    La Direction du commerce de la wilaya d’Alger exige des opérateurs économiques, détenteurs d’autorisations d’importation valables entre janvier 2024 et mars 2025, de régulariser leur situation avant le 14 mai 2025.

    Les importateurs concernés doivent fournir un dossier administratif comprenant une copie de leur autorisation, une facture domiciliée et une autorisation d’entrée des produits. Le dépôt peut se faire auprès des inspections régionales ou au siège de la direction.

    Cette mesure vise à renforcer le contrôle et la transparence dans les activités d’importation, dans le cadre des réformes du commerce extérieur en Algérie.
    🇩🇿 Algérie : Dernier délai au 14 mai pour la régularisation des importateurs La Direction du commerce de la wilaya d’Alger exige des opérateurs économiques, détenteurs d’autorisations d’importation valables entre janvier 2024 et mars 2025, de régulariser leur situation avant le 14 mai 2025. Les importateurs concernés doivent fournir un dossier administratif comprenant une copie de leur autorisation, une facture domiciliée et une autorisation d’entrée des produits. Le dépôt peut se faire auprès des inspections régionales ou au siège de la direction. Cette mesure vise à renforcer le contrôle et la transparence dans les activités d’importation, dans le cadre des réformes du commerce extérieur en Algérie.
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  • L’Algérie a pris une nouvelle mesure dans le cadre de la régulation et du contrôle de ses importations.

    L’article complet dans le premier commentaire
    🚨 L’Algérie a pris une nouvelle mesure dans le cadre de la régulation et du contrôle de ses importations. ➡️L’article complet dans le premier commentaire
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  • L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche

    Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.

    Une moisson record dans le désert

    La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.

    Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition

    Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.

    Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant

    Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.

    Une réussite conditionnée par une gestion durable

    Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.

    Vers un nouveau modèle agricole

    Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.

    L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.

    🚨 L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants. ➡️ Une moisson record dans le désert La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien. ➡️ Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage. ➡️ Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares. ➡️ Une réussite conditionnée par une gestion durable Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés. ➡️ Vers un nouveau modèle agricole Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources. L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.
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  • Le pétrole algérien atteint des sommets : la Corée du Sud en tête des clients en avril 2025

    Les exportations de pétrole brut de l’Algérie ont atteint en avril 2025 leur plus haut niveau depuis deux ans et demi, atteignant 492 000 barils par jour. Une performance qui confirme la relance du secteur énergétique national et la solidité des relations commerciales du pays avec ses principaux partenaires.

    Une hausse stratégique

    En progression de 2,3 % par rapport à l’année précédente, cette augmentation des volumes exportés s’inscrit dans une dynamique de diversification des marchés et d’optimisation des capacités de production. La stratégie de Sonatrach, alliée à une demande mondiale soutenue, a permis à l’Algérie de revenir au centre du jeu énergétique.

    Le top 5 des clients

    Selon des données issues de sources économiques fiables comme Algérie Invest et ObservAlgérie, les cinq principaux importateurs de brut algérien en avril 2025 sont :

    1. Corée du Sud – 120 000 barils par jour, renforcés par un achat exceptionnel de deux millions de barils ;

    2. France – 103 000 barils/jour, malgré une baisse globale des importations françaises ;

    3. Espagne – 66 000 barils/jour, soutenue par la proximité logistique ;

    4. Italie – 62 000 barils/jour, dans la continuité de liens énergétiques historiques ;

    5. États-Unis – 25 000 barils/jour, en légère baisse par rapport à l’année précédente.

    Cap sur l’Asie et l’Europe

    L’accent mis sur les marchés asiatiques, avec la Corée du Sud en fer de lance, marque une volonté claire de diversification. L’Algérie cherche ainsi à réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Europe tout en capitalisant sur des débouchés à forte croissance.

    Une position à consolider

    Ces résultats confirment la résilience du secteur pétrolier algérien et son rôle central dans les équilibres économiques du pays. À moyen terme, les autorités entendent maintenir cette tendance en renforçant les infrastructures, en améliorant la compétitivité et en explorant de nouveaux marchés.

    🚨 Le pétrole algérien atteint des sommets : la Corée du Sud en tête des clients en avril 2025 Les exportations de pétrole brut de l’Algérie ont atteint en avril 2025 leur plus haut niveau depuis deux ans et demi, atteignant 492 000 barils par jour. Une performance qui confirme la relance du secteur énergétique national et la solidité des relations commerciales du pays avec ses principaux partenaires. ➡️ Une hausse stratégique En progression de 2,3 % par rapport à l’année précédente, cette augmentation des volumes exportés s’inscrit dans une dynamique de diversification des marchés et d’optimisation des capacités de production. La stratégie de Sonatrach, alliée à une demande mondiale soutenue, a permis à l’Algérie de revenir au centre du jeu énergétique. ➡️ Le top 5 des clients Selon des données issues de sources économiques fiables comme Algérie Invest et ObservAlgérie, les cinq principaux importateurs de brut algérien en avril 2025 sont : 1. Corée du Sud – 120 000 barils par jour, renforcés par un achat exceptionnel de deux millions de barils ; 2. France – 103 000 barils/jour, malgré une baisse globale des importations françaises ; 3. Espagne – 66 000 barils/jour, soutenue par la proximité logistique ; 4. Italie – 62 000 barils/jour, dans la continuité de liens énergétiques historiques ; 5. États-Unis – 25 000 barils/jour, en légère baisse par rapport à l’année précédente. ➡️ Cap sur l’Asie et l’Europe L’accent mis sur les marchés asiatiques, avec la Corée du Sud en fer de lance, marque une volonté claire de diversification. L’Algérie cherche ainsi à réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Europe tout en capitalisant sur des débouchés à forte croissance. ➡️ Une position à consolider Ces résultats confirment la résilience du secteur pétrolier algérien et son rôle central dans les équilibres économiques du pays. À moyen terme, les autorités entendent maintenir cette tendance en renforçant les infrastructures, en améliorant la compétitivité et en explorant de nouveaux marchés.
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  • Coup de filet en série : l’Algérie frappe fort contre les réseaux de fraude et de blanchiment d’argent

    L’Algérie renforce sa lutte contre la criminalité économique avec plusieurs opérations de grande envergure ayant conduit au démantèlement de réseaux spécialisés dans le blanchiment d’argent, les importations frauduleuses, le trafic de véhicules et même d’or. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à assainir l’économie et à répondre aux exigences internationales en matière de transparence financière.

    Des milliards saisis et un réseau démantelé

    À Blida, les forces de sécurité ont mis la main sur plus de 41 milliards de centimes et 90 000 euros, dissimulés dans des véhicules appartenant à un réseau de blanchiment d’argent. L’opération, menée sur la base d’un mandat d’arrêt contre un individu identifié par les initiales K. J., a révélé une organisation criminelle impliquée dans la contrebande de marchandises, dont certaines dangereuses pour la santé publique.

    Fraude documentaire et trafic de véhicules

    Une autre enquête a abouti à l’arrestation de 13 personnes impliquées dans un réseau de trafic international de véhicules. Les suspects sont accusés de falsification de documents officiels, d’usurpation de sceaux de l’État et de blanchiment d’argent. Plusieurs véhicules, équipements de contrefaçon et sommes en espèces ont été saisis.

    Un vaste trafic d’or démantelé

    À Alger, un réseau impliquant 50 personnes a été démantelé pour trafic d’or et blanchiment de plus de 1 100 milliards de centimes. Parmi les inculpés figurent des bijoutiers, des commerçants et trois entreprises spécialisées. L’or importé légalement était détourné vers le marché noir, avec l’appui d’un système bien rodé exploitant les régulations de change.

    L’Algérie dans la ligne de mire du GAFI

    Ces coups de filet interviennent alors que l’Algérie a été placée en 2024 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) en raison de lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En réponse, les autorités ont adopté une stratégie nationale 2024-2026 visant à améliorer le cadre juridique et institutionnel.

    Une lutte désormais prioritaire

    Face à l’ampleur du phénomène, l’État algérien affiche une volonté ferme de mettre fin aux circuits illicites qui minent l’économie nationale. Les opérations récentes ne seraient que la première phase d’un vaste plan de traque des réseaux criminels opérant sous couvert d’activités commerciales légales.

    🚨 Coup de filet en série : l’Algérie frappe fort contre les réseaux de fraude et de blanchiment d’argent L’Algérie renforce sa lutte contre la criminalité économique avec plusieurs opérations de grande envergure ayant conduit au démantèlement de réseaux spécialisés dans le blanchiment d’argent, les importations frauduleuses, le trafic de véhicules et même d’or. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à assainir l’économie et à répondre aux exigences internationales en matière de transparence financière. ➡️ Des milliards saisis et un réseau démantelé À Blida, les forces de sécurité ont mis la main sur plus de 41 milliards de centimes et 90 000 euros, dissimulés dans des véhicules appartenant à un réseau de blanchiment d’argent. L’opération, menée sur la base d’un mandat d’arrêt contre un individu identifié par les initiales K. J., a révélé une organisation criminelle impliquée dans la contrebande de marchandises, dont certaines dangereuses pour la santé publique. ➡️ Fraude documentaire et trafic de véhicules Une autre enquête a abouti à l’arrestation de 13 personnes impliquées dans un réseau de trafic international de véhicules. Les suspects sont accusés de falsification de documents officiels, d’usurpation de sceaux de l’État et de blanchiment d’argent. Plusieurs véhicules, équipements de contrefaçon et sommes en espèces ont été saisis. ➡️ Un vaste trafic d’or démantelé À Alger, un réseau impliquant 50 personnes a été démantelé pour trafic d’or et blanchiment de plus de 1 100 milliards de centimes. Parmi les inculpés figurent des bijoutiers, des commerçants et trois entreprises spécialisées. L’or importé légalement était détourné vers le marché noir, avec l’appui d’un système bien rodé exploitant les régulations de change. ➡️ L’Algérie dans la ligne de mire du GAFI Ces coups de filet interviennent alors que l’Algérie a été placée en 2024 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) en raison de lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En réponse, les autorités ont adopté une stratégie nationale 2024-2026 visant à améliorer le cadre juridique et institutionnel. ➡️ Une lutte désormais prioritaire Face à l’ampleur du phénomène, l’État algérien affiche une volonté ferme de mettre fin aux circuits illicites qui minent l’économie nationale. Les opérations récentes ne seraient que la première phase d’un vaste plan de traque des réseaux criminels opérant sous couvert d’activités commerciales légales.
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  • Algérie – Oman : Un fonds d’investissement commun de 300 millions de dollars pour dynamiser des secteurs stratégiques

    L’Algérie et le Sultanat d’Oman ont récemment officialisé la création d’un fonds d’investissement conjoint d’une valeur de 300 millions de dollars. Ce partenariat stratégique vise à renforcer les liens économiques entre les deux pays et à soutenir des projets dans des secteurs jugés prioritaires pour leur développement durable.

    ✅️ Le fonds cible plusieurs domaines clés :

    1️⃣ L’agriculture saharienne et la sécurité alimentaire, avec un intérêt particulier pour les projets dans les zones désertiques afin d'assurer une production locale et durable.
    2️⃣ L’industrie pharmaceutique, en soutenant la production de médicaments, le transfert de technologie et la réduction de la dépendance aux importations.
    3️⃣ L’agroalimentaire, pour améliorer la transformation des produits agricoles locaux et développer les chaînes de valeur.
    4️⃣ Les énergies renouvelables et la pétrochimie, secteurs évoqués pour de futurs investissements.
    5️⃣ Les technologies et le tourisme, comme axes d’innovation et de diversification économique.

    Parmi les projets concrets en préparation figurent une usine de montage automobile Hyundai en Algérie et la consolidation d'une société algéro-omanaise de production d’engrais.

    Ce fonds représente un levier important pour la coopération économique bilatérale et pourrait servir de modèle pour d’autres partenariats régionaux.
    🇩🇿 🇴🇲 Algérie – Oman : Un fonds d’investissement commun de 300 millions de dollars pour dynamiser des secteurs stratégiques L’Algérie et le Sultanat d’Oman ont récemment officialisé la création d’un fonds d’investissement conjoint d’une valeur de 300 millions de dollars. Ce partenariat stratégique vise à renforcer les liens économiques entre les deux pays et à soutenir des projets dans des secteurs jugés prioritaires pour leur développement durable. ✅️ Le fonds cible plusieurs domaines clés : 1️⃣ L’agriculture saharienne et la sécurité alimentaire, avec un intérêt particulier pour les projets dans les zones désertiques afin d'assurer une production locale et durable. 2️⃣ L’industrie pharmaceutique, en soutenant la production de médicaments, le transfert de technologie et la réduction de la dépendance aux importations. 3️⃣ L’agroalimentaire, pour améliorer la transformation des produits agricoles locaux et développer les chaînes de valeur. 4️⃣ Les énergies renouvelables et la pétrochimie, secteurs évoqués pour de futurs investissements. 5️⃣ Les technologies et le tourisme, comme axes d’innovation et de diversification économique. Parmi les projets concrets en préparation figurent une usine de montage automobile Hyundai en Algérie et la consolidation d'une société algéro-omanaise de production d’engrais. Ce fonds représente un levier important pour la coopération économique bilatérale et pourrait servir de modèle pour d’autres partenariats régionaux.
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  • L'Algérie accélère sa marche vers la transition énergétique, marquée par une envolée spectaculaire des importations de panneaux solaires chinois au cours du 1er trimestre 2025.
    🔆 L'Algérie accélère sa marche vers la transition énergétique, marquée par une envolée spectaculaire des importations de panneaux solaires chinois au cours du 1er trimestre 2025.
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  • L'Algérie envisage d'autoriser l'importation de bus de moins de 5 ans pour moderniser son réseau de transport public. Cette initiative vise à améliorer la sécurité et le confort des usagers, tout en soutenant une transition vers des véhicules plus écologiques. Des mesures de financement avantageuses sont également à l'étude pour faciliter cette évolution.

    #TransportPublic #Algérie #MobilitéDurable #TransitionÉcologique #Modernisation
    🚍 L'Algérie envisage d'autoriser l'importation de bus de moins de 5 ans pour moderniser son réseau de transport public. Cette initiative vise à améliorer la sécurité et le confort des usagers, tout en soutenant une transition vers des véhicules plus écologiques. Des mesures de financement avantageuses sont également à l'étude pour faciliter cette évolution. #TransportPublic #Algérie #MobilitéDurable #TransitionÉcologique #Modernisation
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