• L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche

    Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.

    Une moisson record dans le désert

    La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.

    Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition

    Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.

    Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant

    Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.

    Une réussite conditionnée par une gestion durable

    Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.

    Vers un nouveau modèle agricole

    Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.

    L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.

    🚨 L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants. ➡️ Une moisson record dans le désert La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien. ➡️ Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage. ➡️ Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares. ➡️ Une réussite conditionnée par une gestion durable Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés. ➡️ Vers un nouveau modèle agricole Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources. L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.
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    Ces sommes ne comprennent pas les revenus de la billetterie du Parc des Princes, qui a rapporté 12 M€ rien que pour PSG-Arsenal
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  • 𝗕𝗥𝗘𝗔𝗞𝗜𝗡𝗚 ! Ousmane Dembéle est désormais le 𝗙𝗔𝗩𝗢𝗥𝗜 pour remporter le Ballon d'Or 2025 !

    𝟯𝟯% - Ousmane Dembélé
    𝟮𝟮,𝟮𝟮% - Lamine Yamal
    𝟭𝟲,𝟲𝟳% - Gianluigi Donnarumma
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    𝟭𝟭,𝟭𝟭% - Khvicha Kvaratskhelia
    𝟭𝟭,𝟭𝟭% - Mohamed Salah
    𝟰,𝟳𝟲% - Pedri
    𝟭,𝟰𝟵% - Kylian Mbappé
    𝟭,𝟰𝟵% - Declan Rice
    🚨 𝗕𝗥𝗘𝗔𝗞𝗜𝗡𝗚 ! Ousmane Dembéle est désormais le 𝗙𝗔𝗩𝗢𝗥𝗜 pour remporter le Ballon d'Or 2025 ! 😍🌕🏆 𝟯𝟯% - Ousmane Dembélé 🇫🇷 𝟮𝟮,𝟮𝟮% - Lamine Yamal 🇪🇸 𝟭𝟲,𝟲𝟳% - Gianluigi Donnarumma 🇮🇹 𝟭𝟮,𝟱% - Raphinha 🇧🇷 𝟭𝟮,𝟱% - Lautaro Martinez 🇦🇷 𝟭𝟭,𝟭𝟭% - Khvicha Kvaratskhelia 🇬🇪 𝟭𝟭,𝟭𝟭% - Mohamed Salah 🇪🇬 𝟰,𝟳𝟲% - Pedri 🇪🇸 𝟭,𝟰𝟵% - Kylian Mbappé 🇫🇷 𝟭,𝟰𝟵% - Declan Rice 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿
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  • Toni Kroos sur la performance du Barça contre l’Inter :

    « Quand Barcelone défend constamment au milieu de terrain, c’est normal qu’ils aient des problèmes face à des équipes solides et qu’ils encaissent 7 buts en deux matchs.

    On peut simplement apprécier la manière dont Barcelone joue, c’est un fait. Au match aller, ils étaient menés 2-0, et au retour aussi. Et généralement contre l’Inter, on ne revient pas, car ils ont une défense très solide. Mais quand on voit la façon dont Barcelone joue au football, il faut vraiment saluer Hansi Flick et le Barça.

    C’est un très haut niveau de qualité collective et individuelle. C’est incroyable comment ils ont joué contre une équipe qui sait bien défendre… Ils ont su trouver des espaces et se procurer des occasions. »
    🚨 Toni Kroos sur la performance du Barça contre l’Inter : « Quand Barcelone défend constamment au milieu de terrain, c’est normal qu’ils aient des problèmes face à des équipes solides et qu’ils encaissent 7 buts en deux matchs. On peut simplement apprécier la manière dont Barcelone joue, c’est un fait. Au match aller, ils étaient menés 2-0, et au retour aussi. Et généralement contre l’Inter, on ne revient pas, car ils ont une défense très solide. Mais quand on voit la façon dont Barcelone joue au football, il faut vraiment saluer Hansi Flick et le Barça. C’est un très haut niveau de qualité collective et individuelle. C’est incroyable comment ils ont joué contre une équipe qui sait bien défendre… Ils ont su trouver des espaces et se procurer des occasions. »
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  • Air Algérie : des précisions sur la réception des nouveaux appareils et la création d’une filiale intérieure

    Air Algérie s’apprête à lancer une nouvelle entité aérienne dédiée exclusivement aux dessertes domestiques. Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a abordé ce projet jeudi lors d’une séance à l’Assemblée populaire nationale. Selon le journal Horizons, il a souligné que cette compagnie vise à répondre aux problèmes persistants rencontrés par les passagers des zones sahariennes et de plusieurs wilayas septentrionales.

    Par ailleurs, Saïd Sayoud a apporté des éclaircissements concernant la réception des 16 avions neufs acquis auprès des avionneurs Airbus (Europe) et Boeing (États-Unis). Il a annoncé que le premier appareil devrait être livré entre les mois d’août et septembre 2025. Le reste des livraisons s’effectuera à raison d’un avion par mois.

    Dans l’intervalle, pour satisfaire une demande croissante, Air Algérie a procédé à la location de huit avions de grande capacité. Le ministre a également indiqué que d’autres aéronefs pourraient être affrétés dans les semaines à venir.

    Enfin, Saïd Sayoud a évoqué l’éventualité de l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne reliant Alger à Mascate, la capitale omanaise, avec une escale à Doha.
    🚨 Air Algérie : des précisions sur la réception des nouveaux appareils et la création d’une filiale intérieure Air Algérie s’apprête à lancer une nouvelle entité aérienne dédiée exclusivement aux dessertes domestiques. Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a abordé ce projet jeudi lors d’une séance à l’Assemblée populaire nationale. Selon le journal Horizons, il a souligné que cette compagnie vise à répondre aux problèmes persistants rencontrés par les passagers des zones sahariennes et de plusieurs wilayas septentrionales. Par ailleurs, Saïd Sayoud a apporté des éclaircissements concernant la réception des 16 avions neufs acquis auprès des avionneurs Airbus (Europe) et Boeing (États-Unis). Il a annoncé que le premier appareil devrait être livré entre les mois d’août et septembre 2025. Le reste des livraisons s’effectuera à raison d’un avion par mois. Dans l’intervalle, pour satisfaire une demande croissante, Air Algérie a procédé à la location de huit avions de grande capacité. Le ministre a également indiqué que d’autres aéronefs pourraient être affrétés dans les semaines à venir. Enfin, Saïd Sayoud a évoqué l’éventualité de l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne reliant Alger à Mascate, la capitale omanaise, avec une escale à Doha.
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  • Le pétrole algérien atteint des sommets : la Corée du Sud en tête des clients en avril 2025

    Les exportations de pétrole brut de l’Algérie ont atteint en avril 2025 leur plus haut niveau depuis deux ans et demi, atteignant 492 000 barils par jour. Une performance qui confirme la relance du secteur énergétique national et la solidité des relations commerciales du pays avec ses principaux partenaires.

    Une hausse stratégique

    En progression de 2,3 % par rapport à l’année précédente, cette augmentation des volumes exportés s’inscrit dans une dynamique de diversification des marchés et d’optimisation des capacités de production. La stratégie de Sonatrach, alliée à une demande mondiale soutenue, a permis à l’Algérie de revenir au centre du jeu énergétique.

    Le top 5 des clients

    Selon des données issues de sources économiques fiables comme Algérie Invest et ObservAlgérie, les cinq principaux importateurs de brut algérien en avril 2025 sont :

    1. Corée du Sud – 120 000 barils par jour, renforcés par un achat exceptionnel de deux millions de barils ;

    2. France – 103 000 barils/jour, malgré une baisse globale des importations françaises ;

    3. Espagne – 66 000 barils/jour, soutenue par la proximité logistique ;

    4. Italie – 62 000 barils/jour, dans la continuité de liens énergétiques historiques ;

    5. États-Unis – 25 000 barils/jour, en légère baisse par rapport à l’année précédente.

    Cap sur l’Asie et l’Europe

    L’accent mis sur les marchés asiatiques, avec la Corée du Sud en fer de lance, marque une volonté claire de diversification. L’Algérie cherche ainsi à réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Europe tout en capitalisant sur des débouchés à forte croissance.

    Une position à consolider

    Ces résultats confirment la résilience du secteur pétrolier algérien et son rôle central dans les équilibres économiques du pays. À moyen terme, les autorités entendent maintenir cette tendance en renforçant les infrastructures, en améliorant la compétitivité et en explorant de nouveaux marchés.

    🚨 Le pétrole algérien atteint des sommets : la Corée du Sud en tête des clients en avril 2025 Les exportations de pétrole brut de l’Algérie ont atteint en avril 2025 leur plus haut niveau depuis deux ans et demi, atteignant 492 000 barils par jour. Une performance qui confirme la relance du secteur énergétique national et la solidité des relations commerciales du pays avec ses principaux partenaires. ➡️ Une hausse stratégique En progression de 2,3 % par rapport à l’année précédente, cette augmentation des volumes exportés s’inscrit dans une dynamique de diversification des marchés et d’optimisation des capacités de production. La stratégie de Sonatrach, alliée à une demande mondiale soutenue, a permis à l’Algérie de revenir au centre du jeu énergétique. ➡️ Le top 5 des clients Selon des données issues de sources économiques fiables comme Algérie Invest et ObservAlgérie, les cinq principaux importateurs de brut algérien en avril 2025 sont : 1. Corée du Sud – 120 000 barils par jour, renforcés par un achat exceptionnel de deux millions de barils ; 2. France – 103 000 barils/jour, malgré une baisse globale des importations françaises ; 3. Espagne – 66 000 barils/jour, soutenue par la proximité logistique ; 4. Italie – 62 000 barils/jour, dans la continuité de liens énergétiques historiques ; 5. États-Unis – 25 000 barils/jour, en légère baisse par rapport à l’année précédente. ➡️ Cap sur l’Asie et l’Europe L’accent mis sur les marchés asiatiques, avec la Corée du Sud en fer de lance, marque une volonté claire de diversification. L’Algérie cherche ainsi à réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Europe tout en capitalisant sur des débouchés à forte croissance. ➡️ Une position à consolider Ces résultats confirment la résilience du secteur pétrolier algérien et son rôle central dans les équilibres économiques du pays. À moyen terme, les autorités entendent maintenir cette tendance en renforçant les infrastructures, en améliorant la compétitivité et en explorant de nouveaux marchés.
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  • Coup de filet en série : l’Algérie frappe fort contre les réseaux de fraude et de blanchiment d’argent

    L’Algérie renforce sa lutte contre la criminalité économique avec plusieurs opérations de grande envergure ayant conduit au démantèlement de réseaux spécialisés dans le blanchiment d’argent, les importations frauduleuses, le trafic de véhicules et même d’or. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à assainir l’économie et à répondre aux exigences internationales en matière de transparence financière.

    Des milliards saisis et un réseau démantelé

    À Blida, les forces de sécurité ont mis la main sur plus de 41 milliards de centimes et 90 000 euros, dissimulés dans des véhicules appartenant à un réseau de blanchiment d’argent. L’opération, menée sur la base d’un mandat d’arrêt contre un individu identifié par les initiales K. J., a révélé une organisation criminelle impliquée dans la contrebande de marchandises, dont certaines dangereuses pour la santé publique.

    Fraude documentaire et trafic de véhicules

    Une autre enquête a abouti à l’arrestation de 13 personnes impliquées dans un réseau de trafic international de véhicules. Les suspects sont accusés de falsification de documents officiels, d’usurpation de sceaux de l’État et de blanchiment d’argent. Plusieurs véhicules, équipements de contrefaçon et sommes en espèces ont été saisis.

    Un vaste trafic d’or démantelé

    À Alger, un réseau impliquant 50 personnes a été démantelé pour trafic d’or et blanchiment de plus de 1 100 milliards de centimes. Parmi les inculpés figurent des bijoutiers, des commerçants et trois entreprises spécialisées. L’or importé légalement était détourné vers le marché noir, avec l’appui d’un système bien rodé exploitant les régulations de change.

    L’Algérie dans la ligne de mire du GAFI

    Ces coups de filet interviennent alors que l’Algérie a été placée en 2024 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) en raison de lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En réponse, les autorités ont adopté une stratégie nationale 2024-2026 visant à améliorer le cadre juridique et institutionnel.

    Une lutte désormais prioritaire

    Face à l’ampleur du phénomène, l’État algérien affiche une volonté ferme de mettre fin aux circuits illicites qui minent l’économie nationale. Les opérations récentes ne seraient que la première phase d’un vaste plan de traque des réseaux criminels opérant sous couvert d’activités commerciales légales.

    🚨 Coup de filet en série : l’Algérie frappe fort contre les réseaux de fraude et de blanchiment d’argent L’Algérie renforce sa lutte contre la criminalité économique avec plusieurs opérations de grande envergure ayant conduit au démantèlement de réseaux spécialisés dans le blanchiment d’argent, les importations frauduleuses, le trafic de véhicules et même d’or. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à assainir l’économie et à répondre aux exigences internationales en matière de transparence financière. ➡️ Des milliards saisis et un réseau démantelé À Blida, les forces de sécurité ont mis la main sur plus de 41 milliards de centimes et 90 000 euros, dissimulés dans des véhicules appartenant à un réseau de blanchiment d’argent. L’opération, menée sur la base d’un mandat d’arrêt contre un individu identifié par les initiales K. J., a révélé une organisation criminelle impliquée dans la contrebande de marchandises, dont certaines dangereuses pour la santé publique. ➡️ Fraude documentaire et trafic de véhicules Une autre enquête a abouti à l’arrestation de 13 personnes impliquées dans un réseau de trafic international de véhicules. Les suspects sont accusés de falsification de documents officiels, d’usurpation de sceaux de l’État et de blanchiment d’argent. Plusieurs véhicules, équipements de contrefaçon et sommes en espèces ont été saisis. ➡️ Un vaste trafic d’or démantelé À Alger, un réseau impliquant 50 personnes a été démantelé pour trafic d’or et blanchiment de plus de 1 100 milliards de centimes. Parmi les inculpés figurent des bijoutiers, des commerçants et trois entreprises spécialisées. L’or importé légalement était détourné vers le marché noir, avec l’appui d’un système bien rodé exploitant les régulations de change. ➡️ L’Algérie dans la ligne de mire du GAFI Ces coups de filet interviennent alors que l’Algérie a été placée en 2024 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) en raison de lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En réponse, les autorités ont adopté une stratégie nationale 2024-2026 visant à améliorer le cadre juridique et institutionnel. ➡️ Une lutte désormais prioritaire Face à l’ampleur du phénomène, l’État algérien affiche une volonté ferme de mettre fin aux circuits illicites qui minent l’économie nationale. Les opérations récentes ne seraient que la première phase d’un vaste plan de traque des réseaux criminels opérant sous couvert d’activités commerciales légales.
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  • L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages

    Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques.

    Des attaques informationnelles bien structurées

    Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes.

    « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense.

    Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations

    Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations.

    Des cas ciblés et médiatisés

    Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger.

    Une riposte à plusieurs niveaux

    Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse.

    Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe.

    L’éducation, un rempart durable

    Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information.

    Conclusion

    L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
    🚨 L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques. ➡️ Des attaques informationnelles bien structurées Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes. « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense. ➡️ Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations. ➡️ Des cas ciblés et médiatisés Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger. ➡️ Une riposte à plusieurs niveaux Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse. Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe. ➡️ L’éducation, un rempart durable Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information. ➡️ Conclusion L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
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  • L’Algérie peine à exploiter ses gisements aurifères. Elle envisage de faire appel à un partenaire étranger pour extraire l’or de son sous-sol.
    L’Algérie peine à exploiter ses gisements aurifères. Elle envisage de faire appel à un partenaire étranger pour extraire l’or de son sous-sol.
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