• Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures

    Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers.

    ✅️ Un cap présidentiel clair

    Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial.

    ✅️ Des résultats concrets

    Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie.

    ✅️ Une stratégie multisectorielle

    La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale.

    ✅️ Soutien des institutions internationales

    La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales.

    ✅️ Défis à relever

    Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
    🇩🇿 Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers. ✅️ Un cap présidentiel clair Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial. ✅️ Des résultats concrets Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie. ✅️ Une stratégie multisectorielle La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale. ✅️ Soutien des institutions internationales La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales. ✅️ Défis à relever Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
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  • Amine Gouiri veut Maghnes Akliouche et Rayan Cherki avec l’Algérie :

    « Je sais qu’ils sont attendus, j’espère qu’ils vont nous rejoindre. On espère avoir la meilleure équipe. On veut un groupe compétitif, avec la CAN qui arrive et la possible qualification en Coupe du Monde.

    Après, il y a un groupe en place et c’est le coach qui décide. Un groupe se forme, il dispute les qualifications pour la Coupe du Monde et se prépare pour la CAN.

    S’ils ne se décident pas rapidement, un groupe va se définir. »
    🚨 Amine Gouiri veut Maghnes Akliouche et Rayan Cherki avec l’Algérie : « Je sais qu’ils sont attendus, j’espère qu’ils vont nous rejoindre. On espère avoir la meilleure équipe. On veut un groupe compétitif, avec la CAN qui arrive et la possible qualification en Coupe du Monde. Après, il y a un groupe en place et c’est le coach qui décide. Un groupe se forme, il dispute les qualifications pour la Coupe du Monde et se prépare pour la CAN. S’ils ne se décident pas rapidement, un groupe va se définir. »
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  • 🏟 Vers une « Premier League à la française » : le football français en pleine révolution

    Le football professionnel français s’apprête à vivre une transformation historique. Inspirée du modèle de la Premier League anglaise, une réforme profonde pourrait bientôt donner naissance à une nouvelle structure de gouvernance, sans la Ligue de Football Professionnel (LFP). Ce projet, porté par la Fédération Française de Football (FFF), ambitionne de redonner aux clubs la main sur leur avenir.

    Un nouveau modèle de gestion

    La réforme prévoit la création d’une société commerciale détenue par les 18 clubs de Ligue 1, qui en seraient actionnaires. Ces derniers disposeraient d’un droit de veto sur les décisions majeures, tout en restant sous la supervision de la FFF. Cette « Premier League à la française » vise à renforcer la compétitivité, la transparence et la stabilité financière du football hexagonal.

    Une réponse à une crise économique persistante

    Cette révolution intervient dans un contexte économique difficile. Depuis l’échec du contrat de droits TV avec Mediapro en 2020, le football français peine à retrouver sa pleine valeur médiatique. Les accords actuels avec DAZN et beIN Sports, nettement moins lucratifs, ne suffisent pas à répondre aux attentes des clubs. En réaction, plusieurs présidents ont demandé un audit interne de la LFP pour mieux comprendre la gestion des ressources.

    Une réforme législative nécessaire

    Pour concrétiser cette transformation, une loi devra être adoptée. Le Sénat examinera le projet le 10 juin 2025. Si le texte est voté, cette nouvelle entité pourrait voir le jour dès la saison 2026-2027, redéfinissant les équilibres du football professionnel français.

    Une nouvelle ère en perspective

    Avec ce projet ambitieux, la FFF et les clubs espèrent tourner la page d’un modèle jugé obsolète. Reste à savoir si cette refondation suffira à relancer l’attractivité d’un championnat souvent critiqué pour son manque de spectacle et de rentabilité. Le football français est à un tournant décisif de son histoire.


    🏟 Vers une « Premier League à la française » : le football français en pleine révolution Le football professionnel français s’apprête à vivre une transformation historique. Inspirée du modèle de la Premier League anglaise, une réforme profonde pourrait bientôt donner naissance à une nouvelle structure de gouvernance, sans la Ligue de Football Professionnel (LFP). Ce projet, porté par la Fédération Française de Football (FFF), ambitionne de redonner aux clubs la main sur leur avenir. ➡️ Un nouveau modèle de gestion La réforme prévoit la création d’une société commerciale détenue par les 18 clubs de Ligue 1, qui en seraient actionnaires. Ces derniers disposeraient d’un droit de veto sur les décisions majeures, tout en restant sous la supervision de la FFF. Cette « Premier League à la française » vise à renforcer la compétitivité, la transparence et la stabilité financière du football hexagonal. ➡️ Une réponse à une crise économique persistante Cette révolution intervient dans un contexte économique difficile. Depuis l’échec du contrat de droits TV avec Mediapro en 2020, le football français peine à retrouver sa pleine valeur médiatique. Les accords actuels avec DAZN et beIN Sports, nettement moins lucratifs, ne suffisent pas à répondre aux attentes des clubs. En réaction, plusieurs présidents ont demandé un audit interne de la LFP pour mieux comprendre la gestion des ressources. ➡️ Une réforme législative nécessaire Pour concrétiser cette transformation, une loi devra être adoptée. Le Sénat examinera le projet le 10 juin 2025. Si le texte est voté, cette nouvelle entité pourrait voir le jour dès la saison 2026-2027, redéfinissant les équilibres du football professionnel français. ➡️ Une nouvelle ère en perspective Avec ce projet ambitieux, la FFF et les clubs espèrent tourner la page d’un modèle jugé obsolète. Reste à savoir si cette refondation suffira à relancer l’attractivité d’un championnat souvent critiqué pour son manque de spectacle et de rentabilité. Le football français est à un tournant décisif de son histoire.
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  • Crise diplomatique France-Algérie : la rupture en ligne de mire

    Les relations entre la France et l’Algérie connaissent une nouvelle phase de tension critique, marquée par une escalade sans précédent d’actes diplomatiques. À la suite d’un enchaînement de provocations mutuelles, les deux pays semblent se diriger vers une rupture durable de leurs liens diplomatiques.

    Une spirale d’expulsions

    Le 12 mai 2025, l’Algérie a expulsé 15 diplomates français, les accusant d’occuper des postes jugés irréguliers. Cette décision est venue en réponse à l’expulsion, en avril, de 12 diplomates algériens par la France. Paris reprochait alors à l’un de ces fonctionnaires son implication présumée dans l’enlèvement d’un opposant algérien sur le sol français, un acte qualifié de grave atteinte à la souveraineté nationale.

    Réaction française et climat délétère

    Face à ces mesures, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une expulsion "injustifiée" et promis une réponse "ferme et proportionnée". Il s’agit d’un nouvel épisode dans un climat déjà tendu depuis plusieurs mois, notamment à cause du soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une position que l’Algérie considère comme une trahison diplomatique.

    Vers une rupture inévitable ?

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a appelé à un éventuel retour au dialogue, tout en exigeant que la France fasse le premier pas. Toutefois, les échanges verbaux restent vifs et les actes diplomatiques de plus en plus lourds de conséquences. Les experts craignent une rupture formelle des relations si aucun compromis n’est trouvé.

    Des conséquences profondes

    Une telle détérioration affecterait non seulement la coopération bilatérale en matière de sécurité et d’immigration, mais aussi les liens humains, économiques et historiques profonds entre les deux pays. Dans ce contexte explosif, la fenêtre pour la désescalade semble de plus en plus étroite.


    🇩🇿 Crise diplomatique France-Algérie : la rupture en ligne de mire Les relations entre la France et l’Algérie connaissent une nouvelle phase de tension critique, marquée par une escalade sans précédent d’actes diplomatiques. À la suite d’un enchaînement de provocations mutuelles, les deux pays semblent se diriger vers une rupture durable de leurs liens diplomatiques. ➡️ Une spirale d’expulsions Le 12 mai 2025, l’Algérie a expulsé 15 diplomates français, les accusant d’occuper des postes jugés irréguliers. Cette décision est venue en réponse à l’expulsion, en avril, de 12 diplomates algériens par la France. Paris reprochait alors à l’un de ces fonctionnaires son implication présumée dans l’enlèvement d’un opposant algérien sur le sol français, un acte qualifié de grave atteinte à la souveraineté nationale. ➡️ Réaction française et climat délétère Face à ces mesures, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une expulsion "injustifiée" et promis une réponse "ferme et proportionnée". Il s’agit d’un nouvel épisode dans un climat déjà tendu depuis plusieurs mois, notamment à cause du soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une position que l’Algérie considère comme une trahison diplomatique. ➡️ Vers une rupture inévitable ? Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a appelé à un éventuel retour au dialogue, tout en exigeant que la France fasse le premier pas. Toutefois, les échanges verbaux restent vifs et les actes diplomatiques de plus en plus lourds de conséquences. Les experts craignent une rupture formelle des relations si aucun compromis n’est trouvé. ➡️ Des conséquences profondes Une telle détérioration affecterait non seulement la coopération bilatérale en matière de sécurité et d’immigration, mais aussi les liens humains, économiques et historiques profonds entre les deux pays. Dans ce contexte explosif, la fenêtre pour la désescalade semble de plus en plus étroite.
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  • Algérie : Dernier délai au 14 mai pour la régularisation des importateurs

    La Direction du commerce de la wilaya d’Alger exige des opérateurs économiques, détenteurs d’autorisations d’importation valables entre janvier 2024 et mars 2025, de régulariser leur situation avant le 14 mai 2025.

    Les importateurs concernés doivent fournir un dossier administratif comprenant une copie de leur autorisation, une facture domiciliée et une autorisation d’entrée des produits. Le dépôt peut se faire auprès des inspections régionales ou au siège de la direction.

    Cette mesure vise à renforcer le contrôle et la transparence dans les activités d’importation, dans le cadre des réformes du commerce extérieur en Algérie.
    🇩🇿 Algérie : Dernier délai au 14 mai pour la régularisation des importateurs La Direction du commerce de la wilaya d’Alger exige des opérateurs économiques, détenteurs d’autorisations d’importation valables entre janvier 2024 et mars 2025, de régulariser leur situation avant le 14 mai 2025. Les importateurs concernés doivent fournir un dossier administratif comprenant une copie de leur autorisation, une facture domiciliée et une autorisation d’entrée des produits. Le dépôt peut se faire auprès des inspections régionales ou au siège de la direction. Cette mesure vise à renforcer le contrôle et la transparence dans les activités d’importation, dans le cadre des réformes du commerce extérieur en Algérie.
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  • Finale de la Ligue des champions : les supporters du PSG en colère face à la billetterie

    La vente des billets pour la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan, prévue le 31 mai 2025 à Munich, provoque une vive colère chez les supporters parisiens. En cause : le système de revente mis en place par le club via sa plateforme officielle Ticketplace, qui permet aux abonnés de fixer eux-mêmes les prix de leurs billets.

    Résultat : les tarifs explosent, avec des places affichées à plus de 4 000 euros. Une inflation jugée scandaleuse par de nombreux fans, qui dénoncent une exclusion des supporters les plus modestes et une spéculation favorisée par le club. Sur les réseaux sociaux, des hashtags comme #TicketPlaceOUT appellent à une réforme urgente de ce système jugé injuste.

    Face à l’indignation grandissante, le PSG reste pour l’instant silencieux, laissant planer le doute sur une éventuelle réponse à cette crise de confiance entre le club et une partie de son public fidèle.

    🔵🔴 Finale de la Ligue des champions : les supporters du PSG en colère face à la billetterie La vente des billets pour la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan, prévue le 31 mai 2025 à Munich, provoque une vive colère chez les supporters parisiens. En cause : le système de revente mis en place par le club via sa plateforme officielle Ticketplace, qui permet aux abonnés de fixer eux-mêmes les prix de leurs billets. Résultat : les tarifs explosent, avec des places affichées à plus de 4 000 euros. Une inflation jugée scandaleuse par de nombreux fans, qui dénoncent une exclusion des supporters les plus modestes et une spéculation favorisée par le club. Sur les réseaux sociaux, des hashtags comme #TicketPlaceOUT appellent à une réforme urgente de ce système jugé injuste. Face à l’indignation grandissante, le PSG reste pour l’instant silencieux, laissant planer le doute sur une éventuelle réponse à cette crise de confiance entre le club et une partie de son public fidèle.
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  • L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche

    Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.

    Une moisson record dans le désert

    La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.

    Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition

    Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.

    Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant

    Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.

    Une réussite conditionnée par une gestion durable

    Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.

    Vers un nouveau modèle agricole

    Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.

    L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.

    🚨 L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants. ➡️ Une moisson record dans le désert La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien. ➡️ Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage. ➡️ Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares. ➡️ Une réussite conditionnée par une gestion durable Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés. ➡️ Vers un nouveau modèle agricole Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources. L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.
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  • Vers une première historique : la Premier League pourrait envoyer six clubs en Ligue des champions

    Une première historique se profile pour la Premier League. Grâce à ses excellents résultats en compétitions européennes cette saison, le championnat anglais est en passe de qualifier six clubs pour la Ligue des champions 2025-2026. Cette éventualité est permise par la réforme du format de la compétition et par la position de l’Angleterre en tête du classement des coefficients UEFA.

    Un bonus pour les meilleurs championnats

    Avec le nouveau système de qualification mis en place par l’UEFA, deux places supplémentaires sont accordées aux ligues les mieux classées selon les performances de leurs clubs en Coupes d’Europe. L’Angleterre, portée par les parcours solides de ses représentants en Ligue des champions, Ligue Europa et Ligue Europa Conférence, est bien placée pour bénéficier de ce bonus.

    Cinq clubs, voire six

    Quatre clubs se qualifient habituellement via le championnat, mais un cinquième pourrait décrocher un ticket grâce au bonus UEFA. En outre, si un club anglais remporte la Ligue Europa ou la Ligue des champions sans finir dans le top 5 national, il obtiendrait aussi une place automatique — ouvrant la voie à un total de six représentants anglais en Ligue des champions.

    Une fin de saison sous tension

    Parmi les clubs en lice : Liverpool, Arsenal, Manchester City, Newcastle, Chelsea, Tottenham et Manchester United, chacun encore en course selon son classement ou son parcours européen. La dernière journée de Premier League s’annonce donc décisive, non seulement pour le titre, mais aussi pour ces précieuses places continentales.

    Une démonstration de force

    Ce scénario illustre la domination actuelle de la Premier League sur le football européen. Il confirmerait également l’efficacité de ses investissements et la profondeur de ses effectifs, capables de rivaliser sur tous les fronts.

    🚨 Vers une première historique : la Premier League pourrait envoyer six clubs en Ligue des champions ➡️ Une première historique se profile pour la Premier League. Grâce à ses excellents résultats en compétitions européennes cette saison, le championnat anglais est en passe de qualifier six clubs pour la Ligue des champions 2025-2026. Cette éventualité est permise par la réforme du format de la compétition et par la position de l’Angleterre en tête du classement des coefficients UEFA. ➡️ Un bonus pour les meilleurs championnats Avec le nouveau système de qualification mis en place par l’UEFA, deux places supplémentaires sont accordées aux ligues les mieux classées selon les performances de leurs clubs en Coupes d’Europe. L’Angleterre, portée par les parcours solides de ses représentants en Ligue des champions, Ligue Europa et Ligue Europa Conférence, est bien placée pour bénéficier de ce bonus. ➡️ Cinq clubs, voire six Quatre clubs se qualifient habituellement via le championnat, mais un cinquième pourrait décrocher un ticket grâce au bonus UEFA. En outre, si un club anglais remporte la Ligue Europa ou la Ligue des champions sans finir dans le top 5 national, il obtiendrait aussi une place automatique — ouvrant la voie à un total de six représentants anglais en Ligue des champions. ➡️ Une fin de saison sous tension Parmi les clubs en lice : Liverpool, Arsenal, Manchester City, Newcastle, Chelsea, Tottenham et Manchester United, chacun encore en course selon son classement ou son parcours européen. La dernière journée de Premier League s’annonce donc décisive, non seulement pour le titre, mais aussi pour ces précieuses places continentales. ➡️ Une démonstration de force Ce scénario illustre la domination actuelle de la Premier League sur le football européen. Il confirmerait également l’efficacité de ses investissements et la profondeur de ses effectifs, capables de rivaliser sur tous les fronts.
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  • L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages

    Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques.

    Des attaques informationnelles bien structurées

    Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes.

    « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense.

    Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations

    Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations.

    Des cas ciblés et médiatisés

    Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger.

    Une riposte à plusieurs niveaux

    Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse.

    Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe.

    L’éducation, un rempart durable

    Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information.

    Conclusion

    L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
    🚨 L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques. ➡️ Des attaques informationnelles bien structurées Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes. « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense. ➡️ Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations. ➡️ Des cas ciblés et médiatisés Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger. ➡️ Une riposte à plusieurs niveaux Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse. Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe. ➡️ L’éducation, un rempart durable Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information. ➡️ Conclusion L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
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  • 🪩 Algérie : Les 9 applications indispensables pour les expatriés en 2025

    S’installer ou passer du temps en Algérie peut représenter un défi pour les expatriés. Heureusement, plusieurs applications locales offrent des solutions pratiques pour faciliter le quotidien. Voici une sélection des 9 applis les plus utiles, selon des retours d’expatriés.

    1. Yassir
    Leader du marché local du VTC, Yassir permet aussi de commander des repas, de faire ses courses ou même de gérer certains paiements.

    2. InDrive
    Cette alternative au VTC mise sur le prix négocié avec le chauffeur, une option populaire pour les trajets interwilayas.

    3. Temtem
    Concurrent direct de Yassir, Temtem propose un service de VTC fiable avec prix fixes, adapté aux grandes villes.

    4. Allo Jibli
    Application polyvalente de livraison à domicile (courses, médicaments, repas), elle facilite la vie des expatriés depuis leur résidence.

    5. Temtem One
    Spécialement pensée pour la diaspora, elle permet de payer à distance en devises et de faire livrer des produits à des proches en Algérie.

    6. Banxy
    Première banque 100 % mobile du pays, Banxy permet de gérer son compte, effectuer des virements et consulter ses soldes à tout moment.

    7. Fridoc
    Idéale pour les démarches administratives, cette appli donne accès à de nombreux documents utiles pour les formalités locales.

    8. Expat Algérie
    Plateforme d’accompagnement à l’installation, elle connecte les expatriés à des services pratiques et à la communauté locale.

    9. InterNations
    Communauté internationale active à Alger, elle propose des événements, rencontres et conseils pour favoriser l’intégration.

    Qu’il s’agisse de transport, de livraison, de banque ou d’intégration sociale, ces outils numériques sont devenus indispensables pour les expatriés en Algérie. Ils offrent confort, autonomie et gain de temps au quotidien.
    🪩 Algérie : Les 9 applications indispensables pour les expatriés en 2025 S’installer ou passer du temps en Algérie peut représenter un défi pour les expatriés. Heureusement, plusieurs applications locales offrent des solutions pratiques pour faciliter le quotidien. Voici une sélection des 9 applis les plus utiles, selon des retours d’expatriés. 1. Yassir Leader du marché local du VTC, Yassir permet aussi de commander des repas, de faire ses courses ou même de gérer certains paiements. 2. InDrive Cette alternative au VTC mise sur le prix négocié avec le chauffeur, une option populaire pour les trajets interwilayas. 3. Temtem Concurrent direct de Yassir, Temtem propose un service de VTC fiable avec prix fixes, adapté aux grandes villes. 4. Allo Jibli Application polyvalente de livraison à domicile (courses, médicaments, repas), elle facilite la vie des expatriés depuis leur résidence. 5. Temtem One Spécialement pensée pour la diaspora, elle permet de payer à distance en devises et de faire livrer des produits à des proches en Algérie. 6. Banxy Première banque 100 % mobile du pays, Banxy permet de gérer son compte, effectuer des virements et consulter ses soldes à tout moment. 7. Fridoc Idéale pour les démarches administratives, cette appli donne accès à de nombreux documents utiles pour les formalités locales. 8. Expat Algérie Plateforme d’accompagnement à l’installation, elle connecte les expatriés à des services pratiques et à la communauté locale. 9. InterNations Communauté internationale active à Alger, elle propose des événements, rencontres et conseils pour favoriser l’intégration. Qu’il s’agisse de transport, de livraison, de banque ou d’intégration sociale, ces outils numériques sont devenus indispensables pour les expatriés en Algérie. Ils offrent confort, autonomie et gain de temps au quotidien.
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