• Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures

    Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers.

    ✅️ Un cap présidentiel clair

    Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial.

    ✅️ Des résultats concrets

    Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie.

    ✅️ Une stratégie multisectorielle

    La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale.

    ✅️ Soutien des institutions internationales

    La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales.

    ✅️ Défis à relever

    Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
    🇩🇿 Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers. ✅️ Un cap présidentiel clair Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial. ✅️ Des résultats concrets Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie. ✅️ Une stratégie multisectorielle La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale. ✅️ Soutien des institutions internationales La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales. ✅️ Défis à relever Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
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  • 🏟 Vers une « Premier League à la française » : le football français en pleine révolution

    Le football professionnel français s’apprête à vivre une transformation historique. Inspirée du modèle de la Premier League anglaise, une réforme profonde pourrait bientôt donner naissance à une nouvelle structure de gouvernance, sans la Ligue de Football Professionnel (LFP). Ce projet, porté par la Fédération Française de Football (FFF), ambitionne de redonner aux clubs la main sur leur avenir.

    Un nouveau modèle de gestion

    La réforme prévoit la création d’une société commerciale détenue par les 18 clubs de Ligue 1, qui en seraient actionnaires. Ces derniers disposeraient d’un droit de veto sur les décisions majeures, tout en restant sous la supervision de la FFF. Cette « Premier League à la française » vise à renforcer la compétitivité, la transparence et la stabilité financière du football hexagonal.

    Une réponse à une crise économique persistante

    Cette révolution intervient dans un contexte économique difficile. Depuis l’échec du contrat de droits TV avec Mediapro en 2020, le football français peine à retrouver sa pleine valeur médiatique. Les accords actuels avec DAZN et beIN Sports, nettement moins lucratifs, ne suffisent pas à répondre aux attentes des clubs. En réaction, plusieurs présidents ont demandé un audit interne de la LFP pour mieux comprendre la gestion des ressources.

    Une réforme législative nécessaire

    Pour concrétiser cette transformation, une loi devra être adoptée. Le Sénat examinera le projet le 10 juin 2025. Si le texte est voté, cette nouvelle entité pourrait voir le jour dès la saison 2026-2027, redéfinissant les équilibres du football professionnel français.

    Une nouvelle ère en perspective

    Avec ce projet ambitieux, la FFF et les clubs espèrent tourner la page d’un modèle jugé obsolète. Reste à savoir si cette refondation suffira à relancer l’attractivité d’un championnat souvent critiqué pour son manque de spectacle et de rentabilité. Le football français est à un tournant décisif de son histoire.


    🏟 Vers une « Premier League à la française » : le football français en pleine révolution Le football professionnel français s’apprête à vivre une transformation historique. Inspirée du modèle de la Premier League anglaise, une réforme profonde pourrait bientôt donner naissance à une nouvelle structure de gouvernance, sans la Ligue de Football Professionnel (LFP). Ce projet, porté par la Fédération Française de Football (FFF), ambitionne de redonner aux clubs la main sur leur avenir. ➡️ Un nouveau modèle de gestion La réforme prévoit la création d’une société commerciale détenue par les 18 clubs de Ligue 1, qui en seraient actionnaires. Ces derniers disposeraient d’un droit de veto sur les décisions majeures, tout en restant sous la supervision de la FFF. Cette « Premier League à la française » vise à renforcer la compétitivité, la transparence et la stabilité financière du football hexagonal. ➡️ Une réponse à une crise économique persistante Cette révolution intervient dans un contexte économique difficile. Depuis l’échec du contrat de droits TV avec Mediapro en 2020, le football français peine à retrouver sa pleine valeur médiatique. Les accords actuels avec DAZN et beIN Sports, nettement moins lucratifs, ne suffisent pas à répondre aux attentes des clubs. En réaction, plusieurs présidents ont demandé un audit interne de la LFP pour mieux comprendre la gestion des ressources. ➡️ Une réforme législative nécessaire Pour concrétiser cette transformation, une loi devra être adoptée. Le Sénat examinera le projet le 10 juin 2025. Si le texte est voté, cette nouvelle entité pourrait voir le jour dès la saison 2026-2027, redéfinissant les équilibres du football professionnel français. ➡️ Une nouvelle ère en perspective Avec ce projet ambitieux, la FFF et les clubs espèrent tourner la page d’un modèle jugé obsolète. Reste à savoir si cette refondation suffira à relancer l’attractivité d’un championnat souvent critiqué pour son manque de spectacle et de rentabilité. Le football français est à un tournant décisif de son histoire.
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  • Violents affrontements à Tripoli : l’Algérie appelle à la prudence

    De violents affrontements armés ont éclaté lundi soir dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne, Tripoli. Les combats opposent des groupes armés rivaux, provoquant une grave détérioration de la sécurité dans la ville. Au moins un chef de milice aurait été tué, et l’aéroport de Tripoli a suspendu temporairement tous ses vols.

    Les autorités locales ont demandé à la population de rester confinée chez elle et d’éviter les zones à risque. Plusieurs infrastructures ont été paralysées, et des explosions ont été entendues jusque dans le centre de la ville.

    Face à cette flambée de violence, l’Algérie a exprimé sa profonde inquiétude. Par le biais de son ministère des Affaires étrangères, Alger a appelé les factions libyennes à faire preuve de retenue et à privilégier le dialogue afin d’éviter une escalade dramatique. Bien qu’aucune consigne officielle spécifique n’ait été diffusée pour les ressortissants algériens en Libye, la situation actuelle exige une vigilance extrême.

    Le ministère recommande aux citoyens algériens présents à Tripoli de limiter leurs déplacements, rester informés par les canaux officiels et suivre les instructions des autorités locales ou de l’ambassade d’Algérie sur place.

    Cette résurgence de violence rappelle la fragilité persistante de la paix en Libye, où des tensions entre milices continuent de menacer la stabilité du pays et de la région.

    🇱🇾 Violents affrontements à Tripoli : l’Algérie appelle à la prudence De violents affrontements armés ont éclaté lundi soir dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne, Tripoli. Les combats opposent des groupes armés rivaux, provoquant une grave détérioration de la sécurité dans la ville. Au moins un chef de milice aurait été tué, et l’aéroport de Tripoli a suspendu temporairement tous ses vols. Les autorités locales ont demandé à la population de rester confinée chez elle et d’éviter les zones à risque. Plusieurs infrastructures ont été paralysées, et des explosions ont été entendues jusque dans le centre de la ville. Face à cette flambée de violence, l’Algérie a exprimé sa profonde inquiétude. Par le biais de son ministère des Affaires étrangères, Alger a appelé les factions libyennes à faire preuve de retenue et à privilégier le dialogue afin d’éviter une escalade dramatique. Bien qu’aucune consigne officielle spécifique n’ait été diffusée pour les ressortissants algériens en Libye, la situation actuelle exige une vigilance extrême. Le ministère recommande aux citoyens algériens présents à Tripoli de limiter leurs déplacements, rester informés par les canaux officiels et suivre les instructions des autorités locales ou de l’ambassade d’Algérie sur place. Cette résurgence de violence rappelle la fragilité persistante de la paix en Libye, où des tensions entre milices continuent de menacer la stabilité du pays et de la région.
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  • L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche

    Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.

    Une moisson record dans le désert

    La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.

    Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition

    Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.

    Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant

    Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.

    Une réussite conditionnée par une gestion durable

    Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.

    Vers un nouveau modèle agricole

    Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.

    L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.

    🚨 L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants. ➡️ Une moisson record dans le désert La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien. ➡️ Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage. ➡️ Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares. ➡️ Une réussite conditionnée par une gestion durable Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés. ➡️ Vers un nouveau modèle agricole Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources. L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.
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  • Algérie : Trois Grands Projets d’Infrastructures en Plein Chantier, selon le Ministre Lakhdar Rekhroukh

    Le ministre algérien des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, a présenté un état des lieux des trois plus grands chantiers d’infrastructures actuellement en cours dans le pays, soulignant leur importance stratégique pour l’économie nationale et la connectivité territoriale.

    ✅️ 1. La ligne ferroviaire minière Est : Annaba – Gara Djebilet
    Ce projet de près de 950 kilomètres vise à relier la mine de fer de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf, au port d’Annaba. Il s’agit d’un axe clé pour l’exportation de phosphate et d'autres ressources minières. Les travaux sont déjà bien avancés sur certains tronçons, notamment entre Bouchegouf (Guelma) et Oued Kebrit (Souk Ahras), avec la réalisation d’importantes infrastructures telles que des ponts et des tunnels.

    ✅️ 2. La ligne ferroviaire Alger – Tamanrasset
    Autre grand projet ferroviaire, cette ligne ambitionne de connecter le nord et le sud du pays. Les travaux débuteront avec le tronçon Boughezoul – Ksar El Boukhari. L’objectif est de soutenir le développement du Grand Sud, notamment les zones agricoles en plein essor dans les wilayas d’El Meniâa et d’Adrar.

    ✅️ 3. L’extension du port de Annaba
    Ce projet comprend la construction d’un nouveau quai minéralier de 1 600 mètres de long, conçu pour accueillir des navires de grande capacité. Destiné à l’exportation de sept millions de tonnes de phosphate par an, il devrait générer plus de 2 000 emplois directs. Le ministre a insisté sur l’importance de respecter les délais pour ce chantier stratégique.

    Outre ces trois projets phares, Lakhdar Rekhroukh a également évoqué l’avancement d’autres infrastructures d’envergure, telles que l’extension du métro d’Alger et l’agrandissement du port de Djen Djen, confirmant la dynamique de modernisation engagée par le gouvernement algérien.

    Ces grands chantiers témoignent d’une volonté politique forte de renforcer les capacités logistiques du pays, tout en stimulant l’emploi et l’investissement dans les régions les plus enclavées.

    🇩🇿 Algérie : Trois Grands Projets d’Infrastructures en Plein Chantier, selon le Ministre Lakhdar Rekhroukh Le ministre algérien des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, a présenté un état des lieux des trois plus grands chantiers d’infrastructures actuellement en cours dans le pays, soulignant leur importance stratégique pour l’économie nationale et la connectivité territoriale. ✅️ 1. La ligne ferroviaire minière Est : Annaba – Gara Djebilet Ce projet de près de 950 kilomètres vise à relier la mine de fer de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf, au port d’Annaba. Il s’agit d’un axe clé pour l’exportation de phosphate et d'autres ressources minières. Les travaux sont déjà bien avancés sur certains tronçons, notamment entre Bouchegouf (Guelma) et Oued Kebrit (Souk Ahras), avec la réalisation d’importantes infrastructures telles que des ponts et des tunnels. ✅️ 2. La ligne ferroviaire Alger – Tamanrasset Autre grand projet ferroviaire, cette ligne ambitionne de connecter le nord et le sud du pays. Les travaux débuteront avec le tronçon Boughezoul – Ksar El Boukhari. L’objectif est de soutenir le développement du Grand Sud, notamment les zones agricoles en plein essor dans les wilayas d’El Meniâa et d’Adrar. ✅️ 3. L’extension du port de Annaba Ce projet comprend la construction d’un nouveau quai minéralier de 1 600 mètres de long, conçu pour accueillir des navires de grande capacité. Destiné à l’exportation de sept millions de tonnes de phosphate par an, il devrait générer plus de 2 000 emplois directs. Le ministre a insisté sur l’importance de respecter les délais pour ce chantier stratégique. Outre ces trois projets phares, Lakhdar Rekhroukh a également évoqué l’avancement d’autres infrastructures d’envergure, telles que l’extension du métro d’Alger et l’agrandissement du port de Djen Djen, confirmant la dynamique de modernisation engagée par le gouvernement algérien. Ces grands chantiers témoignent d’une volonté politique forte de renforcer les capacités logistiques du pays, tout en stimulant l’emploi et l’investissement dans les régions les plus enclavées.
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  • Été 2025 : L’Algérie autorise exceptionnellement les véhicules de plus de 7 places pour les familles nombreuses de la diaspora

    Bonne nouvelle pour les familles nombreuses de la diaspora algérienne : le gouvernement a décidé d’autoriser, à titre exceptionnel, l’embarquement de véhicules de plus de 7 places durant l’été 2025. Une mesure inédite destinée à faciliter le retour temporaire de milliers de ressortissants vivant à l’étranger.

    Annoncée par les autorités algériennes, cette décision répond à une forte demande des familles expatriées, souvent confrontées à des contraintes logistiques lors de leurs déplacements estivaux vers l’Algérie. Elle s’inscrit dans un ensemble de mesures destinées à améliorer l’accueil des membres de la communauté algérienne résidant à l’étranger.

    L’autorisation est strictement réservée aux familles nombreuses. Des contrôles seront mis en place pour s’assurer du respect des conditions fixées, notamment pour éviter tout détournement à des fins commerciales.

    Cette disposition exceptionnelle est perçue comme un geste de considération envers la diaspora, à la veille de la haute saison estivale. Elle vise à renforcer les liens entre l’Algérie et ses ressortissants à l’étranger, tout en leur offrant plus de flexibilité et de confort pour leurs déplacements familiaux.

    🇩🇿 Été 2025 : L’Algérie autorise exceptionnellement les véhicules de plus de 7 places pour les familles nombreuses de la diaspora Bonne nouvelle pour les familles nombreuses de la diaspora algérienne : le gouvernement a décidé d’autoriser, à titre exceptionnel, l’embarquement de véhicules de plus de 7 places durant l’été 2025. Une mesure inédite destinée à faciliter le retour temporaire de milliers de ressortissants vivant à l’étranger. Annoncée par les autorités algériennes, cette décision répond à une forte demande des familles expatriées, souvent confrontées à des contraintes logistiques lors de leurs déplacements estivaux vers l’Algérie. Elle s’inscrit dans un ensemble de mesures destinées à améliorer l’accueil des membres de la communauté algérienne résidant à l’étranger. L’autorisation est strictement réservée aux familles nombreuses. Des contrôles seront mis en place pour s’assurer du respect des conditions fixées, notamment pour éviter tout détournement à des fins commerciales. Cette disposition exceptionnelle est perçue comme un geste de considération envers la diaspora, à la veille de la haute saison estivale. Elle vise à renforcer les liens entre l’Algérie et ses ressortissants à l’étranger, tout en leur offrant plus de flexibilité et de confort pour leurs déplacements familiaux.
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  • Hydrocarbures : L’Algérie relance les appels d’offres internationaux, une première depuis plus de dix ans

    L’Algérie fait son grand retour sur la scène énergétique internationale. Pour la première fois depuis plus d’une décennie, le pays a lancé un appel d’offres international pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, une initiative largement saluée par la revue spécialisée Middle East Economic Survey (MEES).

    Baptisée "Algeria Bid Round 2024", cette opération est pilotée par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Elle s’inscrit dans une nouvelle stratégie quinquennale qui vise à dynamiser l’exploration pétrolière et gazière et à moderniser le secteur.

    Les premiers résultats sont encourageants : 37 entreprises internationales ont exprimé leur intérêt, dépassant les attentes initiales. Des compagnies venues d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, dont des acteurs du Qatar et du Sultanat d’Oman, ont répondu présentes.

    Six zones d’exploration, parmi lesquelles Grand M’Zaid, Ahara et Reggane II, sont proposées. Elles représentent un potentiel de 400 milliards de m³ de gaz et une hausse possible de 20 milliards de m³ de production annuelle.

    L’Algérie ne compte pas s’arrêter là : un second appel d’offres, prévu pour octobre 2025, proposera de nouvelles zones d’exploration. Ce retour aux appels d’offres internationaux marque une volonté affirmée d’attirer les investissements étrangers et de consolider la position de l’Algérie sur le marché énergétique mondial.

    🇩🇿 Hydrocarbures : L’Algérie relance les appels d’offres internationaux, une première depuis plus de dix ans L’Algérie fait son grand retour sur la scène énergétique internationale. Pour la première fois depuis plus d’une décennie, le pays a lancé un appel d’offres international pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, une initiative largement saluée par la revue spécialisée Middle East Economic Survey (MEES). Baptisée "Algeria Bid Round 2024", cette opération est pilotée par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Elle s’inscrit dans une nouvelle stratégie quinquennale qui vise à dynamiser l’exploration pétrolière et gazière et à moderniser le secteur. Les premiers résultats sont encourageants : 37 entreprises internationales ont exprimé leur intérêt, dépassant les attentes initiales. Des compagnies venues d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, dont des acteurs du Qatar et du Sultanat d’Oman, ont répondu présentes. Six zones d’exploration, parmi lesquelles Grand M’Zaid, Ahara et Reggane II, sont proposées. Elles représentent un potentiel de 400 milliards de m³ de gaz et une hausse possible de 20 milliards de m³ de production annuelle. L’Algérie ne compte pas s’arrêter là : un second appel d’offres, prévu pour octobre 2025, proposera de nouvelles zones d’exploration. Ce retour aux appels d’offres internationaux marque une volonté affirmée d’attirer les investissements étrangers et de consolider la position de l’Algérie sur le marché énergétique mondial.
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  • Le coprésident de l'Association des maires de France anticipe "une dégradation très significative du réseau routier" s'il n'y a pas d'investissements supplémentaires.
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  • Monsieur le ministre de la santé rencontre le chef de l'Agence internationale de recherche contre le cancer de l'Organisation mondiale de la santé

    En marge des sessions nationales de prévention et de lutte contre le cancer, tenues les 3 et 4 mai 2025 au centre international de conférence Abdul Latif Rahal dans la capitale sous le patronage suprême de Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de la santé, Monsieur Abdul Haq, président de l'Agence internationale pour Recherche contre le cancer de l'Organisation mondiale de la santé, Dr Prtha Sarathi, s'est réuni en présence du président du comité national de prévention et de lutte contre le cancer, le professeur Ada Bongar.

    Au cours de cette réunion, le Ministre a souligné l'importance des programmes de prévention pour sauver des vies, notant que les problèmes de santé liés au cancer dans certains pays sont en grande partie dus à des changements de mode de vie, tels que l'alimentation et la pollution de l'environnement, ainsi qu'à des infrastructures

    Dans ce contexte, le ministre a ajouté qu'en Algérie, un double programme de travail a été approuvé pour la réorganisation du système de santé lié à la prise en charge des malades cancéreux, ainsi que pour la promotion de la culture de la prévention par des campagnes de sensibilisation et de sensibilisation

    De son côté, le représentant de l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer a présenté un résumé d'une étude réalisée par l'agence qui montre que d'ici 2040, nous verrons un changement radical des taux d'incidence du cancer et que le fardeau le plus lourd pour les pays sera les ressources

    Le porte-parole a fait remarquer qu'il ne pouvait pas seulement continuer à traiter le cancer, mais nous devons l'empêcher, indiquant que l'accent serait mis sur la recherche sur la prévention du cancer et sur la réhabilitation des patients atteints

    L'Algérie a été invitée à rejoindre l'agence de 29 Etats membres et à bénéficier de relations de coopération solides pour établir des partenariats de recherche, contribuer à améliorer les plans nationaux de lutte contre le cancer et échanger des expériences et des connaissances.

    Le Dr Parthi a également confirmé que l'organisation était prête à fournir tous les détails sur les étapes exécutives et les mécanismes de travail communs nécessaires, ainsi que le soutien technique disponible.

    En ce qui concerne les logiciels d'évaluation et de suivi, le Dr Parthi a affirmé que l'organisation était confrontée à certains défis dans les processus d'évaluation, mais qu'elle travaille à élaborer des méthodologies claires pour organiser les évaluations et préparer des indicateurs de performance précis pour s'assurer que les données produites

    Le conférencier a également donné un aperçu des programmes mis en œuvre, indiquant que des programmes de dépistage seront mis en œuvre dans plusieurs pays, notamment le dépistage du cancer du sein, le dépistage du cancer du col utérin, le dépistage du cancer du côlon et

    En ce qui concerne l'analyse de la voie de prise en charge et de traitement des patients atteints de cancer, il s'est assuré que trois points ont été identifiés : le délai entre l'apparition des symptômes et le diagnostic, le retard dans le diagnostic et le début du traitement, et le retard dans la réception du traitement approprié.

    Il a noté qu'en identifiant les facteurs qui influencent ces points, des recommandations pratiques pourraient être faites aux ministères de la santé des pays africains pour améliorer la qualité des soins dispensés.

    L'entrée du Dr Parthi a conclu que son organisation analyse la situation sanitaire dans chaque pays au moyen d'une étude approfondie visant à identifier les pays les plus touchés par le cancer, en analysant les facteurs de risque. Il a confirmé que les estimations indiquent que la plupart des cas de cancer sont associés à des facteurs ajustables tels que les modes de vie, ce qui exige que l'on se concentre sur les changements de comportement dès le début de l'école, en mettant l'accent sur l'adoption de mesures préventives
    Monsieur le ministre de la santé rencontre le chef de l'Agence internationale de recherche contre le cancer de l'Organisation mondiale de la santé En marge des sessions nationales de prévention et de lutte contre le cancer, tenues les 3 et 4 mai 2025 au centre international de conférence Abdul Latif Rahal dans la capitale sous le patronage suprême de Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de la santé, Monsieur Abdul Haq, président de l'Agence internationale pour Recherche contre le cancer de l'Organisation mondiale de la santé, Dr Prtha Sarathi, s'est réuni en présence du président du comité national de prévention et de lutte contre le cancer, le professeur Ada Bongar. Au cours de cette réunion, le Ministre a souligné l'importance des programmes de prévention pour sauver des vies, notant que les problèmes de santé liés au cancer dans certains pays sont en grande partie dus à des changements de mode de vie, tels que l'alimentation et la pollution de l'environnement, ainsi qu'à des infrastructures Dans ce contexte, le ministre a ajouté qu'en Algérie, un double programme de travail a été approuvé pour la réorganisation du système de santé lié à la prise en charge des malades cancéreux, ainsi que pour la promotion de la culture de la prévention par des campagnes de sensibilisation et de sensibilisation De son côté, le représentant de l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer a présenté un résumé d'une étude réalisée par l'agence qui montre que d'ici 2040, nous verrons un changement radical des taux d'incidence du cancer et que le fardeau le plus lourd pour les pays sera les ressources Le porte-parole a fait remarquer qu'il ne pouvait pas seulement continuer à traiter le cancer, mais nous devons l'empêcher, indiquant que l'accent serait mis sur la recherche sur la prévention du cancer et sur la réhabilitation des patients atteints L'Algérie a été invitée à rejoindre l'agence de 29 Etats membres et à bénéficier de relations de coopération solides pour établir des partenariats de recherche, contribuer à améliorer les plans nationaux de lutte contre le cancer et échanger des expériences et des connaissances. Le Dr Parthi a également confirmé que l'organisation était prête à fournir tous les détails sur les étapes exécutives et les mécanismes de travail communs nécessaires, ainsi que le soutien technique disponible. En ce qui concerne les logiciels d'évaluation et de suivi, le Dr Parthi a affirmé que l'organisation était confrontée à certains défis dans les processus d'évaluation, mais qu'elle travaille à élaborer des méthodologies claires pour organiser les évaluations et préparer des indicateurs de performance précis pour s'assurer que les données produites Le conférencier a également donné un aperçu des programmes mis en œuvre, indiquant que des programmes de dépistage seront mis en œuvre dans plusieurs pays, notamment le dépistage du cancer du sein, le dépistage du cancer du col utérin, le dépistage du cancer du côlon et En ce qui concerne l'analyse de la voie de prise en charge et de traitement des patients atteints de cancer, il s'est assuré que trois points ont été identifiés : le délai entre l'apparition des symptômes et le diagnostic, le retard dans le diagnostic et le début du traitement, et le retard dans la réception du traitement approprié. Il a noté qu'en identifiant les facteurs qui influencent ces points, des recommandations pratiques pourraient être faites aux ministères de la santé des pays africains pour améliorer la qualité des soins dispensés. L'entrée du Dr Parthi a conclu que son organisation analyse la situation sanitaire dans chaque pays au moyen d'une étude approfondie visant à identifier les pays les plus touchés par le cancer, en analysant les facteurs de risque. Il a confirmé que les estimations indiquent que la plupart des cas de cancer sont associés à des facteurs ajustables tels que les modes de vie, ce qui exige que l'on se concentre sur les changements de comportement dès le début de l'école, en mettant l'accent sur l'adoption de mesures préventives
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