James Pearce Jr. sur les traces de Travon Walker ?

Pour certaines équipes, la préparation de la Draft NFL 2025 commence maintenant. Pour ceux qui suivent la NCAA, voici les joueurs éligibles à la Draft à surveiller pour la saison 2024 du côté de la défense.

Edge Rushers

Comme ces 2 dernières années, les edge rushers vont avoir la cote pour être appelés au premier tour. L’un d’entre eux est déjà numéro 1 à travers notre dernière mock Draft. Cette cuvée pourrait se situer au même niveau que l’année 2022.

James Pearce Jr. (Tennessee) (photo de couverture)

La saison 2023 a été celle de la découverte d’un pass rusher d’exception. L’impact est tel qu’il pourrait être le meilleur joueur de toute la cuvée 2025, et suivre les traces d’un certain Peyton Manning.

James Pearce Jr. est un pur pass rusher (10 sacks en 2023), avec un premier pas très explosif. Il est capable de provoquer par l’extérieur, comme par l’intérieur grâce à la fluidité de ses mouvements.

 

Son domaine de progression est dans la puissance pour se débarrasser des hommes de ligne offensive plus costauds. Il doit également être plus intelligent pour couvrir les jeux au sol, son gros point faible actuellement. A l’heure actuelle, il est l’un des favoris pour être le premier choix de la Draft NFL 2025.

Abdul Carter (Penn State)

Linebacker ou pass rusher ? Visiblement, Abdul Carter aime chasser du quarterback. Le joueur des Nittany Lions devrait être aligné à cette position la majorité du temps en 2024.

Athlétique, longiligne, il peut avoir le même destin que Micah Parsons, ancien de … Penn State. Un prospect intrigant qui devrait séduire beaucoup de recruteurs NFL.

Cependant, il devra encore progresser dans sa manière de décrocher des blocs de son adversaire. Il va devoir aussi apprendre à mieux utiliser sa taille. Cela pourrait lui être préjudiciable si certains recruteurs le voient comme un linebacker du milieu.

JT Tuimoloau (Ohio State)

Sa saison 2023 a été décevante pour un joueur censé être un potentiel premier tour. JT Tuimoloau retourne en université, avec l’espoir de décrocher le titre national.

Physique et puissant, son domaine de prédilection est la défense contre la course. Polyvalent, il devrait séduire beaucoup de recruteurs par ses instincts.

Mais, par rapport à l’an dernier, il part de plus loin. Tuimoloau va devoir en plus faire face à une concurrence au sein de sa propre équipe (Sawyer, Williams). Moins athlétique que les 2 premiers, il va devoir exploiter tout le potentiel entrevu s’il veut être un joueur du premier tour.

Nic Scourton (Texas A&M)

Transféré de Purdue, Nic Scourton arrive à College Station avec une belle réputation. Très violent dans l’usage de ses mains, il est également très agile pour défendre contre la course.

Pour sa première année en tant que titulaire l’an dernière, il signe 10 sacks, et veut continuer sa progression dans une université plus réputée.

En attendant de voir ce qui propose en 2024, Nic Scourton espère ne pas être qu’un feu de paille sur une saison. Il est attendu, et sait qu’il a des domaines où il doit s’améliorer, notamment dans ses angles d’attaque pour stopper l’attaquant.

Defensive Tackle

La meilleure position en terme de qualité et de profondeur en défense se situe peut-être au poste de defensive tackle. Beaucoup de joueurs peuvent prétendre au premier tour, certains peuvent même rêver du top 10 en avril prochain.

Mason Graham (Michigan)

Michigan n’a peut-être pas une équipe aussi effrayante que la saison dernière. En revanche, la ligne défensive intérieure peut faire très peur en 2024.

Dans son sillage, on retrouve Mason Graham, un ancien champion de lutte. Un joueur massif et physique à l’endurance et à la puissance impressionnantes.

Le Wolverine possède également les défauts de ses qualités. Ce n’est pas le plus technique, ni le plus fluide. En revanche, sa détermination est sans faille, et son leadership devrait mener Michigan pas loin des sommets.

Mykel Williams (Georgia)

Un joueur hybride. Un cauchemar pour les joueurs adverses, et pour … les recruteurs. Du point de vue des qualités, Mykel Williams est un joueur impressionnant. Très fluide dans ses mouvements, il dégage une impression de puissance pouvant séduire n’importe quel staff défensif NFL.

Qui dit potentiel, dit forcément irrégularité. Ce mot n’échappe pas au Bulldog qui va devoir arriver à maturité si on ne veut pas le cataloguer comme « éternel espoir ».

Souvent pris à deux, il ne se sert pas assez de sa puissance pour se débarrasser de ses adversaires. Ce qui peut amener à une certaine frustration au moment de son évaluation en période de Draft.

Deone Walker (Kentucky)

Deux ans qu’il est titulaire au sein d’une des meilleurs conférences universitaires, et qu’il martyrise les ligne offensives de cette conférence.

Deone Walker est un pur defensive tackle, possédant plusieurs qualités. Parmi celles-ci, on peut retrouver le répertoire au niveau du pass rush, et surtout une fluidité rare pour un joueur d’1m98 pour 159 kilos.

Son rare défaut est son positionnement initial lorsqu’il s’agit de défendre la course. Un autre défaut est l’inconsistance de se désengager des blocs de ses adversaires. Mais, ce défaut est récurrent chez tous les prospects, notamment à son poste.

Walter Nolen (Ole Miss)

Être classé numéro 2 de toute la classe lycéenne n’est pas gage d’avoir une carrière universitaire réussie. La preuve avec Walter Nolen qui a passé 2 saisons dans le marasme Texas A&M. Aujourd’hui à Ole Miss, il va devoir prouver que ses qualités athlétiques, et sa puissance sont toujours là.

Le defensive tackle est dans une année charnière. Pour qu’il voie son nom au premier tour, Nolen va devoir améliorer une mobilité latérale parfois nonchalante. Il va devoir également améliorer son jeu face aux coureurs plus vifs.

Linebackers

La classe de linebackers ne manque pas de talent pour la Draft NFL 2025. Contrairement à l’an dernier, quelques joueurs pourraient frapper à la porte au premier tour.

Harold Perkins (LSU)

La nouvelle star défensive de l’université de Bâton-Rouge, c’est lui. Harold Perkins est l’homme à tout faire de l’université de LSU.

Il est capable de changer le cours d’un match par un plaquage marquant, ou un sack. Une polyvalence qui fait de lui un des principaux défenseurs à surveiller de cette Draft.

Cependant, vu qu’il a été baladé partout à LSU, on a entrevu ses défauts. Il manque de taille pour devenir un pass rusher, et manque de puissance pour contenir les tight ends en couverture. Des défauts qu’il va devoir corriger s’il veut devenir un joueur générationnel.

Barrett Carter (Clemson)

Il aurait pu se présenter l’an dernier à la Draft, et serait le premier linebacker à être appelé. Mais, à la surprise générale, Barrett Carter décide de rempiler pour une année supplémentaire en université.

Son objectif sera de passer un cap dans une équipe capable de jouer les trouble-fêtes cette saison.

Son énorme défaut est sa qualité au plaquage, avec un pourcentage passé de 12,5% en 2022 à 20,5% en 2023 selon PFF. L’autre défaut qu’on peut constater est sa puissance face à des receveurs plus huppés, préjudiciable pour avoir une sélection haute à la prochaine Draft.

Jay Higgins (Iowa)

Va-t-il suivre les traces de Jack Campbell ? Auteur du chiffre impressionnant de 161 plaquages en 2023 (2e meilleur plaqueur du pays), Jay Higgins est considéré comme le « quarterback » de la défense.

Son QI football lui permet de reconnaître facilement les jeux offensifs qui vont se passer. Complet, il n’a que peu de défauts, à part une polyvalence limitée.

En NFL, il ne devrait donc n’être qu’un simple middle linebacker. Ce n’est pas le plus athlétique des joueurs, ni celui qui fait le plus de jeux décisifs. Cependant, entre le 3e et le 7e tour, il aurait tout de la bonne pioche.

Danny Stutsman (Oklahoma)

Comme Barrett Carter, il aurait pu se présenter l’an dernier après une saison 2023 impressionnante. Danny Stutsman a préféré retourner en université, avec un niveau plus difficile que celui de l’an dernier.

Oklahoma va jouer en SEC l’an prochain, et le linebacker a l’occasion de prouver ses qualités au niveau du plaquage (16 plaquages pour perte en 2023).

Manquant parfois de discipline et de concentration, Stutsman va devoir aussi apprendre à être plus costaud. Ses angles d’attaque sont souvent hasardeux, et il ne faut pas lui demander d’être un pass rusher.

Cornerbacks/safeties

Dans cette cuvée, on peut avoir 3 cornerbacks avec un potentiel de superstar. Après, il y a le reste ne manquant pas de talent. Comme les années précédentes, la cuvée de cornerbacks a son lot de potentiel playmakers. Les safeties n’ont malheureusement pas la même profondeur que le poste de cornerback, malgré un talent qui se détache.

Travis Hunter (Colorado)

Arrivé en grandes pompes l’an dernier comme la famille Sanders au sein de la 1ère Division avec les Buffaloes, le joueur polyvalent Travis Hunter est un prospect que la NFL n’en a peut-être encore jamais vu.

Capable de jouer également receveur (et d’y exceller), son absence l’an dernier coïncide avec la mauvaise forme de Colorado.

Athlétique, playmaker, instinctif, Hunter possède déjà toutes les qualités d’un futur grand joueur NFL. Cependant, sa couverture en homme à homme laisse encore à désirer. Il doit également faire mieux au niveau des plaquages.

Will Johnson (Michigan)

Un synonyme pour Will Johnson serait playmaker. Quatre interceptions en 2023, et trois en 2022. Titulaire depuis son arrivée en université, le cornerback des Wolverines impressionne.

Très intelligent, c’est aussi un très bon plaqueur, une qualité rare chez les jeunes à son poste.

Cependant, il reste des points d’amélioration, comme sa capacité à localiser le ballon qui est aléatoire. Comme Travis Hunter, sa couverture en homme à homme est parfois sur courant alternatif. Son approche dans ce type de couverture va devoir être revu afin d’être le premier cornerback sélectionné à la prochaine Draft.

Benjamin Morrison (Notre Dame)

Le joueur des Fighting Irish se fait remarquer dès sa première année en 2022 avec 5 interceptions. Élu meilleur freshman (1ere année) du pays, il confirme en 2023 malgré une fiche statistique moins impressionnante.

Intelligent, patient, possédant la bonne taille, Benjamin Morrison a tout du futur cornerback extérieur en NFL.

Sa défense face aux jeux de course va devoir s’améliorer, ainsi que sa technique au plaquage. Cela serait dommage par rapport à des qualités en couverture aérienne proche de l’excellence.

Malaki Starks (Georgia)

Élu dans la première équipe type de la saison en 2023, Malaki Starks est un joueur athlétique. Le joueur de Georgia a cette faculté à réaliser des gros jeux qu’il doit à son QI football, et à sa polyvalence au niveau de la couverture.

Si tout se passe bien en 2024, Malaki Starks devrait logiquement être le premier safety appelé en avril prochain.

Starks n’a que peu de défauts. Son principal est qu’il peut être parfois dans l’excès dans ses plaquages, causant des pénalités. Il peut parfois mordre facilement à une feinte sur un tracé, causant des problèmes de concentration.

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