Larbi Ben M’hidi : le héros silencieux de la Révolution algérienne
Dans l’histoire de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, peu de noms résonnent avec autant de force et de respect que celui de Larbi Ben M’hidi. Stratège hors pair, militant infatigable et martyr de la cause nationale, il incarne à lui seul le courage et l’intégrité du combat algérien pour la liberté.
✅️ Une jeunesse forgée par l’engagement
Né en 1923 à Aïn M’lila, dans les Aurès, Ben M’hidi grandit dans une famille modeste. Très tôt, il s’engage au sein des Scouts musulmans algériens, avant de rejoindre les rangs nationalistes du PPA puis du MTLD. Son esprit discipliné et son sens de l’organisation le mènent rapidement au sein de l’Organisation Spéciale (OS), embryon militaire de la lutte anticoloniale.
Arrêté en 1948 et condamné à dix ans de prison, il en ressort renforcé dans ses convictions. Lors du déclenchement de la guerre de libération, le 1er novembre 1954, il figure parmi les premiers cadres du Front de Libération Nationale (FLN).
✅️ Tacticien et meneur d’hommes
En 1956, Larbi Ben M’hidi est chargé de diriger la Zone autonome d’Alger, cœur névralgique de la lutte urbaine contre l’armée française. Sa stratégie de guérilla dans la capitale déstabilise profondément les autorités coloniales. Sous sa houlette, la Zone autonome organise des actions spectaculaires, marquant les esprits en Algérie comme en France.
Lors de la Bataille d’Alger, déclenchée par les forces françaises début 1957, il devient l’ennemi public numéro un. Pourtant, malgré la traque intense, il reste insaisissable jusqu’à son arrestation, le 23 février 1957, par les parachutistes du général Massu.
✅️ Un martyr et un symbole
Présenté à la presse menotté, Larbi Ben M’hidi refuse de plier. Il devient une icône vivante de la résistance. Quelques jours plus tard, il est exécuté en secret dans une ferme de la Mitidja, dans des conditions que l’armée française tentera longtemps de dissimuler en évoquant un suicide.
Ce n’est qu’en 2001, grâce aux aveux du général Paul Aussaresses, que la vérité éclate : Ben M’hidi a bel et bien été assassiné sur ordre des autorités militaires françaises. Ce crime d’État sera officiellement reconnu par le président Emmanuel Macron en 2024, lors du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance.
✅️ Une mémoire vivante
Aujourd’hui, Larbi Ben M’hidi repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger. Des établissements scolaires, des rues et des places portent son nom, perpétuant son souvenir dans la mémoire collective algérienne.
Symbole de la dignité, de la stratégie et du sacrifice, Ben M’hidi demeure un repère pour toutes les générations qui aspirent à la liberté et à la justice.
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Larbi Ben M’hidi : le héros silencieux de la Révolution algérienne 🇩🇿
Dans l’histoire de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, peu de noms résonnent avec autant de force et de respect que celui de Larbi Ben M’hidi. Stratège hors pair, militant infatigable et martyr de la cause nationale, il incarne à lui seul le courage et l’intégrité du combat algérien pour la liberté.
✅️ Une jeunesse forgée par l’engagement
Né en 1923 à Aïn M’lila, dans les Aurès, Ben M’hidi grandit dans une famille modeste. Très tôt, il s’engage au sein des Scouts musulmans algériens, avant de rejoindre les rangs nationalistes du PPA puis du MTLD. Son esprit discipliné et son sens de l’organisation le mènent rapidement au sein de l’Organisation Spéciale (OS), embryon militaire de la lutte anticoloniale.
Arrêté en 1948 et condamné à dix ans de prison, il en ressort renforcé dans ses convictions. Lors du déclenchement de la guerre de libération, le 1er novembre 1954, il figure parmi les premiers cadres du Front de Libération Nationale (FLN).
✅️ Tacticien et meneur d’hommes
En 1956, Larbi Ben M’hidi est chargé de diriger la Zone autonome d’Alger, cœur névralgique de la lutte urbaine contre l’armée française. Sa stratégie de guérilla dans la capitale déstabilise profondément les autorités coloniales. Sous sa houlette, la Zone autonome organise des actions spectaculaires, marquant les esprits en Algérie comme en France.
Lors de la Bataille d’Alger, déclenchée par les forces françaises début 1957, il devient l’ennemi public numéro un. Pourtant, malgré la traque intense, il reste insaisissable jusqu’à son arrestation, le 23 février 1957, par les parachutistes du général Massu.
✅️ Un martyr et un symbole
Présenté à la presse menotté, Larbi Ben M’hidi refuse de plier. Il devient une icône vivante de la résistance. Quelques jours plus tard, il est exécuté en secret dans une ferme de la Mitidja, dans des conditions que l’armée française tentera longtemps de dissimuler en évoquant un suicide.
Ce n’est qu’en 2001, grâce aux aveux du général Paul Aussaresses, que la vérité éclate : Ben M’hidi a bel et bien été assassiné sur ordre des autorités militaires françaises. Ce crime d’État sera officiellement reconnu par le président Emmanuel Macron en 2024, lors du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance.
✅️ Une mémoire vivante
Aujourd’hui, Larbi Ben M’hidi repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger. Des établissements scolaires, des rues et des places portent son nom, perpétuant son souvenir dans la mémoire collective algérienne.
Symbole de la dignité, de la stratégie et du sacrifice, Ben M’hidi demeure un repère pour toutes les générations qui aspirent à la liberté et à la justice.
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