• Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures

    Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers.

    ✅️ Un cap présidentiel clair

    Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial.

    ✅️ Des résultats concrets

    Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie.

    ✅️ Une stratégie multisectorielle

    La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale.

    ✅️ Soutien des institutions internationales

    La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales.

    ✅️ Défis à relever

    Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
    🇩🇿 Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers. ✅️ Un cap présidentiel clair Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial. ✅️ Des résultats concrets Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie. ✅️ Une stratégie multisectorielle La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale. ✅️ Soutien des institutions internationales La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales. ✅️ Défis à relever Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
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  • L’Algérie signe un accord stratégique de fourniture de gaz avec la Slovénie

    L’Algérie consolide sa position sur le marché énergétique européen grâce à un nouvel accord signé le 13 mai 2025 entre Sonatrach, le groupe pétrolier national, et la société slovène Geoplin. Ce contrat de fourniture de gaz naturel, conclu pour trois ans à partir de janvier 2023, marque le retour de l’Algérie sur le marché slovène, après une décennie d’interruption.

    Un partenariat énergétique renouvelé

    Ce nouvel accord s’inscrit dans la continuité d’un premier engagement datant de novembre 2022, visant à livrer du gaz naturel à la Slovénie via le gazoduc transméditerranéen reliant l’Algérie à l’Italie. L’objectif est clair : renforcer la coopération bilatérale et satisfaire les besoins croissants de l’Europe en énergie.

    Un rôle clé dans la stratégie énergétique européenne

    Depuis la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine, l’Europe cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement. L’Algérie apparaît comme un partenaire fiable, capable d’assurer des livraisons régulières et sécurisées. Ce contrat illustre la volonté de l’Algérie de consolider son rôle d’acteur majeur sur la scène énergétique du continent.

    Une coopération élargie au-delà du gaz

    Outre le secteur gazier, cet accord ouvre la voie à une collaboration plus large entre Alger et Ljubljana. Des discussions sont en cours pour mettre en place un programme de coopération bilatérale incluant les énergies renouvelables, les infrastructures et les industries extractives.

    Un impact concret sur le marché

    Selon les estimations, Sonatrach livrera environ 300 millions de mètres cubes de gaz naturel par an à Geoplin. Une contribution significative qui permettra à la Slovénie de diversifier ses sources d’énergie et de sécuriser ses approvisionnements à moyen terme.

    ✅️ Ce partenariat énergétique marque une étape importante dans les relations algéro-slovènes et confirme la stratégie algérienne de diversification de ses débouchés gaziers en Europe.
    🇩🇿🇸🇮 L’Algérie signe un accord stratégique de fourniture de gaz avec la Slovénie L’Algérie consolide sa position sur le marché énergétique européen grâce à un nouvel accord signé le 13 mai 2025 entre Sonatrach, le groupe pétrolier national, et la société slovène Geoplin. Ce contrat de fourniture de gaz naturel, conclu pour trois ans à partir de janvier 2023, marque le retour de l’Algérie sur le marché slovène, après une décennie d’interruption. ➡️ Un partenariat énergétique renouvelé Ce nouvel accord s’inscrit dans la continuité d’un premier engagement datant de novembre 2022, visant à livrer du gaz naturel à la Slovénie via le gazoduc transméditerranéen reliant l’Algérie à l’Italie. L’objectif est clair : renforcer la coopération bilatérale et satisfaire les besoins croissants de l’Europe en énergie. ➡️ Un rôle clé dans la stratégie énergétique européenne Depuis la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine, l’Europe cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement. L’Algérie apparaît comme un partenaire fiable, capable d’assurer des livraisons régulières et sécurisées. Ce contrat illustre la volonté de l’Algérie de consolider son rôle d’acteur majeur sur la scène énergétique du continent. ➡️ Une coopération élargie au-delà du gaz Outre le secteur gazier, cet accord ouvre la voie à une collaboration plus large entre Alger et Ljubljana. Des discussions sont en cours pour mettre en place un programme de coopération bilatérale incluant les énergies renouvelables, les infrastructures et les industries extractives. ➡️ Un impact concret sur le marché Selon les estimations, Sonatrach livrera environ 300 millions de mètres cubes de gaz naturel par an à Geoplin. Une contribution significative qui permettra à la Slovénie de diversifier ses sources d’énergie et de sécuriser ses approvisionnements à moyen terme. ✅️ Ce partenariat énergétique marque une étape importante dans les relations algéro-slovènes et confirme la stratégie algérienne de diversification de ses débouchés gaziers en Europe.
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  • L’Espagne établit un nouveau record d’importations de gaz naturel américain

    L’Espagne connaît un tournant stratégique dans sa politique énergétique. Selon les données publiées par l’opérateur gazier espagnol Enagás, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis ont atteint un niveau record depuis le début de l’année 2025.

    Entre janvier et avril, 35 % du gaz importé par l’Espagne provenait des États-Unis, contre un peu plus de 20 % à la même période en 2024. En volume, cela représente 45 932 GWh de GNL américain, presque le double par rapport à l’année précédente.

    Cette hausse spectaculaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de diversification des sources d’énergie, suite à la réduction des approvisionnements russes. Parallèlement, la part du gaz en provenance de la Russie est tombée à 13,3 %, contre 22,4 % en 2024.

    L’Espagne, avec le plus grand réseau de terminaux GNL d’Europe, joue désormais un rôle de hub gazier pour l’Union européenne. La ministre de l’Énergie, Sara Aagesen, a annoncé 700 millions d’euros d’investissements pour améliorer les infrastructures de stockage et favoriser la transition vers les énergies renouvelables.

    En tête de ses fournisseurs, les États-Unis dépassent désormais l’Algérie, marquant un basculement dans l'équilibre énergétique ibérique et européen.

    🇪🇸 🇺🇸 🇩🇿 L’Espagne établit un nouveau record d’importations de gaz naturel américain L’Espagne connaît un tournant stratégique dans sa politique énergétique. Selon les données publiées par l’opérateur gazier espagnol Enagás, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis ont atteint un niveau record depuis le début de l’année 2025. Entre janvier et avril, 35 % du gaz importé par l’Espagne provenait des États-Unis, contre un peu plus de 20 % à la même période en 2024. En volume, cela représente 45 932 GWh de GNL américain, presque le double par rapport à l’année précédente. Cette hausse spectaculaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de diversification des sources d’énergie, suite à la réduction des approvisionnements russes. Parallèlement, la part du gaz en provenance de la Russie est tombée à 13,3 %, contre 22,4 % en 2024. L’Espagne, avec le plus grand réseau de terminaux GNL d’Europe, joue désormais un rôle de hub gazier pour l’Union européenne. La ministre de l’Énergie, Sara Aagesen, a annoncé 700 millions d’euros d’investissements pour améliorer les infrastructures de stockage et favoriser la transition vers les énergies renouvelables. En tête de ses fournisseurs, les États-Unis dépassent désormais l’Algérie, marquant un basculement dans l'équilibre énergétique ibérique et européen.
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  • Aéroport d’Alger : un distributeur de fleurs pour accueillir les voyageurs avec élégance

    L’aéroport international d’Alger poursuit sa modernisation avec une initiative originale et chaleureuse. Après l’ouverture de nouveaux espaces duty free, les passagers découvrent désormais une nouveauté insolite : un distributeur automatique de fleurs, installé dans le hall des arrivées.

    Une touche florale pour des retrouvailles plus humaines

    Depuis le 12 mai 2025, les visiteurs peuvent offrir un bouquet de fleurs dès leur arrivée, grâce à cette installation accessible 24h/24. Ce geste simple mais symbolique vise à renforcer le côté humain des retrouvailles à l’aéroport, souvent empreintes d’émotions. Le distributeur propose plusieurs compositions florales fraîches, permettant aux voyageurs de marquer l’instant avec délicatesse.

    Une stratégie d’amélioration continue

    Ce nouveau service s’inscrit dans une série de transformations menées par les autorités aéroportuaires d’Alger. En mars dernier, l’ouverture d’un duty free de grande taille avait marqué une première étape dans la volonté d’offrir une expérience de voyage plus moderne et agréable. L’installation du distributeur de fleurs confirme cette dynamique d’amélioration continue, mêlant innovation et attention au détail.

    Un objectif ambitieux : devenir une référence régionale

    À travers ces nouveautés, l’aéroport d’Alger vise à renforcer sa position en tant que hub régional, en misant sur la qualité des services et l’accueil des passagers. À terme, il ambitionne de se hisser parmi les meilleurs aéroports du Maghreb et du continent africain.

    🇩🇿 Aéroport d’Alger : un distributeur de fleurs pour accueillir les voyageurs avec élégance L’aéroport international d’Alger poursuit sa modernisation avec une initiative originale et chaleureuse. Après l’ouverture de nouveaux espaces duty free, les passagers découvrent désormais une nouveauté insolite : un distributeur automatique de fleurs, installé dans le hall des arrivées. ➡️ Une touche florale pour des retrouvailles plus humaines Depuis le 12 mai 2025, les visiteurs peuvent offrir un bouquet de fleurs dès leur arrivée, grâce à cette installation accessible 24h/24. Ce geste simple mais symbolique vise à renforcer le côté humain des retrouvailles à l’aéroport, souvent empreintes d’émotions. Le distributeur propose plusieurs compositions florales fraîches, permettant aux voyageurs de marquer l’instant avec délicatesse. ➡️ Une stratégie d’amélioration continue Ce nouveau service s’inscrit dans une série de transformations menées par les autorités aéroportuaires d’Alger. En mars dernier, l’ouverture d’un duty free de grande taille avait marqué une première étape dans la volonté d’offrir une expérience de voyage plus moderne et agréable. L’installation du distributeur de fleurs confirme cette dynamique d’amélioration continue, mêlant innovation et attention au détail. ➡️ Un objectif ambitieux : devenir une référence régionale À travers ces nouveautés, l’aéroport d’Alger vise à renforcer sa position en tant que hub régional, en misant sur la qualité des services et l’accueil des passagers. À terme, il ambitionne de se hisser parmi les meilleurs aéroports du Maghreb et du continent africain.
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  • L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche

    Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.

    Une moisson record dans le désert

    La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.

    Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition

    Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.

    Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant

    Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.

    Une réussite conditionnée par une gestion durable

    Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.

    Vers un nouveau modèle agricole

    Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.

    L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.

    🚨 L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants. ➡️ Une moisson record dans le désert La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien. ➡️ Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage. ➡️ Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares. ➡️ Une réussite conditionnée par une gestion durable Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés. ➡️ Vers un nouveau modèle agricole Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources. L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.
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  • Le pétrole algérien atteint des sommets : la Corée du Sud en tête des clients en avril 2025

    Les exportations de pétrole brut de l’Algérie ont atteint en avril 2025 leur plus haut niveau depuis deux ans et demi, atteignant 492 000 barils par jour. Une performance qui confirme la relance du secteur énergétique national et la solidité des relations commerciales du pays avec ses principaux partenaires.

    Une hausse stratégique

    En progression de 2,3 % par rapport à l’année précédente, cette augmentation des volumes exportés s’inscrit dans une dynamique de diversification des marchés et d’optimisation des capacités de production. La stratégie de Sonatrach, alliée à une demande mondiale soutenue, a permis à l’Algérie de revenir au centre du jeu énergétique.

    Le top 5 des clients

    Selon des données issues de sources économiques fiables comme Algérie Invest et ObservAlgérie, les cinq principaux importateurs de brut algérien en avril 2025 sont :

    1. Corée du Sud – 120 000 barils par jour, renforcés par un achat exceptionnel de deux millions de barils ;

    2. France – 103 000 barils/jour, malgré une baisse globale des importations françaises ;

    3. Espagne – 66 000 barils/jour, soutenue par la proximité logistique ;

    4. Italie – 62 000 barils/jour, dans la continuité de liens énergétiques historiques ;

    5. États-Unis – 25 000 barils/jour, en légère baisse par rapport à l’année précédente.

    Cap sur l’Asie et l’Europe

    L’accent mis sur les marchés asiatiques, avec la Corée du Sud en fer de lance, marque une volonté claire de diversification. L’Algérie cherche ainsi à réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Europe tout en capitalisant sur des débouchés à forte croissance.

    Une position à consolider

    Ces résultats confirment la résilience du secteur pétrolier algérien et son rôle central dans les équilibres économiques du pays. À moyen terme, les autorités entendent maintenir cette tendance en renforçant les infrastructures, en améliorant la compétitivité et en explorant de nouveaux marchés.

    🚨 Le pétrole algérien atteint des sommets : la Corée du Sud en tête des clients en avril 2025 Les exportations de pétrole brut de l’Algérie ont atteint en avril 2025 leur plus haut niveau depuis deux ans et demi, atteignant 492 000 barils par jour. Une performance qui confirme la relance du secteur énergétique national et la solidité des relations commerciales du pays avec ses principaux partenaires. ➡️ Une hausse stratégique En progression de 2,3 % par rapport à l’année précédente, cette augmentation des volumes exportés s’inscrit dans une dynamique de diversification des marchés et d’optimisation des capacités de production. La stratégie de Sonatrach, alliée à une demande mondiale soutenue, a permis à l’Algérie de revenir au centre du jeu énergétique. ➡️ Le top 5 des clients Selon des données issues de sources économiques fiables comme Algérie Invest et ObservAlgérie, les cinq principaux importateurs de brut algérien en avril 2025 sont : 1. Corée du Sud – 120 000 barils par jour, renforcés par un achat exceptionnel de deux millions de barils ; 2. France – 103 000 barils/jour, malgré une baisse globale des importations françaises ; 3. Espagne – 66 000 barils/jour, soutenue par la proximité logistique ; 4. Italie – 62 000 barils/jour, dans la continuité de liens énergétiques historiques ; 5. États-Unis – 25 000 barils/jour, en légère baisse par rapport à l’année précédente. ➡️ Cap sur l’Asie et l’Europe L’accent mis sur les marchés asiatiques, avec la Corée du Sud en fer de lance, marque une volonté claire de diversification. L’Algérie cherche ainsi à réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Europe tout en capitalisant sur des débouchés à forte croissance. ➡️ Une position à consolider Ces résultats confirment la résilience du secteur pétrolier algérien et son rôle central dans les équilibres économiques du pays. À moyen terme, les autorités entendent maintenir cette tendance en renforçant les infrastructures, en améliorant la compétitivité et en explorant de nouveaux marchés.
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  • Coup de filet en série : l’Algérie frappe fort contre les réseaux de fraude et de blanchiment d’argent

    L’Algérie renforce sa lutte contre la criminalité économique avec plusieurs opérations de grande envergure ayant conduit au démantèlement de réseaux spécialisés dans le blanchiment d’argent, les importations frauduleuses, le trafic de véhicules et même d’or. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à assainir l’économie et à répondre aux exigences internationales en matière de transparence financière.

    Des milliards saisis et un réseau démantelé

    À Blida, les forces de sécurité ont mis la main sur plus de 41 milliards de centimes et 90 000 euros, dissimulés dans des véhicules appartenant à un réseau de blanchiment d’argent. L’opération, menée sur la base d’un mandat d’arrêt contre un individu identifié par les initiales K. J., a révélé une organisation criminelle impliquée dans la contrebande de marchandises, dont certaines dangereuses pour la santé publique.

    Fraude documentaire et trafic de véhicules

    Une autre enquête a abouti à l’arrestation de 13 personnes impliquées dans un réseau de trafic international de véhicules. Les suspects sont accusés de falsification de documents officiels, d’usurpation de sceaux de l’État et de blanchiment d’argent. Plusieurs véhicules, équipements de contrefaçon et sommes en espèces ont été saisis.

    Un vaste trafic d’or démantelé

    À Alger, un réseau impliquant 50 personnes a été démantelé pour trafic d’or et blanchiment de plus de 1 100 milliards de centimes. Parmi les inculpés figurent des bijoutiers, des commerçants et trois entreprises spécialisées. L’or importé légalement était détourné vers le marché noir, avec l’appui d’un système bien rodé exploitant les régulations de change.

    L’Algérie dans la ligne de mire du GAFI

    Ces coups de filet interviennent alors que l’Algérie a été placée en 2024 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) en raison de lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En réponse, les autorités ont adopté une stratégie nationale 2024-2026 visant à améliorer le cadre juridique et institutionnel.

    Une lutte désormais prioritaire

    Face à l’ampleur du phénomène, l’État algérien affiche une volonté ferme de mettre fin aux circuits illicites qui minent l’économie nationale. Les opérations récentes ne seraient que la première phase d’un vaste plan de traque des réseaux criminels opérant sous couvert d’activités commerciales légales.

    🚨 Coup de filet en série : l’Algérie frappe fort contre les réseaux de fraude et de blanchiment d’argent L’Algérie renforce sa lutte contre la criminalité économique avec plusieurs opérations de grande envergure ayant conduit au démantèlement de réseaux spécialisés dans le blanchiment d’argent, les importations frauduleuses, le trafic de véhicules et même d’or. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à assainir l’économie et à répondre aux exigences internationales en matière de transparence financière. ➡️ Des milliards saisis et un réseau démantelé À Blida, les forces de sécurité ont mis la main sur plus de 41 milliards de centimes et 90 000 euros, dissimulés dans des véhicules appartenant à un réseau de blanchiment d’argent. L’opération, menée sur la base d’un mandat d’arrêt contre un individu identifié par les initiales K. J., a révélé une organisation criminelle impliquée dans la contrebande de marchandises, dont certaines dangereuses pour la santé publique. ➡️ Fraude documentaire et trafic de véhicules Une autre enquête a abouti à l’arrestation de 13 personnes impliquées dans un réseau de trafic international de véhicules. Les suspects sont accusés de falsification de documents officiels, d’usurpation de sceaux de l’État et de blanchiment d’argent. Plusieurs véhicules, équipements de contrefaçon et sommes en espèces ont été saisis. ➡️ Un vaste trafic d’or démantelé À Alger, un réseau impliquant 50 personnes a été démantelé pour trafic d’or et blanchiment de plus de 1 100 milliards de centimes. Parmi les inculpés figurent des bijoutiers, des commerçants et trois entreprises spécialisées. L’or importé légalement était détourné vers le marché noir, avec l’appui d’un système bien rodé exploitant les régulations de change. ➡️ L’Algérie dans la ligne de mire du GAFI Ces coups de filet interviennent alors que l’Algérie a été placée en 2024 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) en raison de lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En réponse, les autorités ont adopté une stratégie nationale 2024-2026 visant à améliorer le cadre juridique et institutionnel. ➡️ Une lutte désormais prioritaire Face à l’ampleur du phénomène, l’État algérien affiche une volonté ferme de mettre fin aux circuits illicites qui minent l’économie nationale. Les opérations récentes ne seraient que la première phase d’un vaste plan de traque des réseaux criminels opérant sous couvert d’activités commerciales légales.
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  • Hydrocarbures : L’Algérie relance les appels d’offres internationaux, une première depuis plus de dix ans

    L’Algérie fait son grand retour sur la scène énergétique internationale. Pour la première fois depuis plus d’une décennie, le pays a lancé un appel d’offres international pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, une initiative largement saluée par la revue spécialisée Middle East Economic Survey (MEES).

    Baptisée "Algeria Bid Round 2024", cette opération est pilotée par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Elle s’inscrit dans une nouvelle stratégie quinquennale qui vise à dynamiser l’exploration pétrolière et gazière et à moderniser le secteur.

    Les premiers résultats sont encourageants : 37 entreprises internationales ont exprimé leur intérêt, dépassant les attentes initiales. Des compagnies venues d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, dont des acteurs du Qatar et du Sultanat d’Oman, ont répondu présentes.

    Six zones d’exploration, parmi lesquelles Grand M’Zaid, Ahara et Reggane II, sont proposées. Elles représentent un potentiel de 400 milliards de m³ de gaz et une hausse possible de 20 milliards de m³ de production annuelle.

    L’Algérie ne compte pas s’arrêter là : un second appel d’offres, prévu pour octobre 2025, proposera de nouvelles zones d’exploration. Ce retour aux appels d’offres internationaux marque une volonté affirmée d’attirer les investissements étrangers et de consolider la position de l’Algérie sur le marché énergétique mondial.

    🇩🇿 Hydrocarbures : L’Algérie relance les appels d’offres internationaux, une première depuis plus de dix ans L’Algérie fait son grand retour sur la scène énergétique internationale. Pour la première fois depuis plus d’une décennie, le pays a lancé un appel d’offres international pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, une initiative largement saluée par la revue spécialisée Middle East Economic Survey (MEES). Baptisée "Algeria Bid Round 2024", cette opération est pilotée par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Elle s’inscrit dans une nouvelle stratégie quinquennale qui vise à dynamiser l’exploration pétrolière et gazière et à moderniser le secteur. Les premiers résultats sont encourageants : 37 entreprises internationales ont exprimé leur intérêt, dépassant les attentes initiales. Des compagnies venues d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, dont des acteurs du Qatar et du Sultanat d’Oman, ont répondu présentes. Six zones d’exploration, parmi lesquelles Grand M’Zaid, Ahara et Reggane II, sont proposées. Elles représentent un potentiel de 400 milliards de m³ de gaz et une hausse possible de 20 milliards de m³ de production annuelle. L’Algérie ne compte pas s’arrêter là : un second appel d’offres, prévu pour octobre 2025, proposera de nouvelles zones d’exploration. Ce retour aux appels d’offres internationaux marque une volonté affirmée d’attirer les investissements étrangers et de consolider la position de l’Algérie sur le marché énergétique mondial.
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  • Larbi Ben M’hidi : le héros silencieux de la Révolution algérienne

    Dans l’histoire de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, peu de noms résonnent avec autant de force et de respect que celui de Larbi Ben M’hidi. Stratège hors pair, militant infatigable et martyr de la cause nationale, il incarne à lui seul le courage et l’intégrité du combat algérien pour la liberté.

    ✅️ Une jeunesse forgée par l’engagement

    Né en 1923 à Aïn M’lila, dans les Aurès, Ben M’hidi grandit dans une famille modeste. Très tôt, il s’engage au sein des Scouts musulmans algériens, avant de rejoindre les rangs nationalistes du PPA puis du MTLD. Son esprit discipliné et son sens de l’organisation le mènent rapidement au sein de l’Organisation Spéciale (OS), embryon militaire de la lutte anticoloniale.

    Arrêté en 1948 et condamné à dix ans de prison, il en ressort renforcé dans ses convictions. Lors du déclenchement de la guerre de libération, le 1er novembre 1954, il figure parmi les premiers cadres du Front de Libération Nationale (FLN).

    ✅️ Tacticien et meneur d’hommes

    En 1956, Larbi Ben M’hidi est chargé de diriger la Zone autonome d’Alger, cœur névralgique de la lutte urbaine contre l’armée française. Sa stratégie de guérilla dans la capitale déstabilise profondément les autorités coloniales. Sous sa houlette, la Zone autonome organise des actions spectaculaires, marquant les esprits en Algérie comme en France.

    Lors de la Bataille d’Alger, déclenchée par les forces françaises début 1957, il devient l’ennemi public numéro un. Pourtant, malgré la traque intense, il reste insaisissable jusqu’à son arrestation, le 23 février 1957, par les parachutistes du général Massu.

    ✅️ Un martyr et un symbole

    Présenté à la presse menotté, Larbi Ben M’hidi refuse de plier. Il devient une icône vivante de la résistance. Quelques jours plus tard, il est exécuté en secret dans une ferme de la Mitidja, dans des conditions que l’armée française tentera longtemps de dissimuler en évoquant un suicide.

    Ce n’est qu’en 2001, grâce aux aveux du général Paul Aussaresses, que la vérité éclate : Ben M’hidi a bel et bien été assassiné sur ordre des autorités militaires françaises. Ce crime d’État sera officiellement reconnu par le président Emmanuel Macron en 2024, lors du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance.

    ✅️ Une mémoire vivante

    Aujourd’hui, Larbi Ben M’hidi repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger. Des établissements scolaires, des rues et des places portent son nom, perpétuant son souvenir dans la mémoire collective algérienne.

    Symbole de la dignité, de la stratégie et du sacrifice, Ben M’hidi demeure un repère pour toutes les générations qui aspirent à la liberté et à la justice.

    #myqif #alger #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news

    Larbi Ben M’hidi : le héros silencieux de la Révolution algérienne 🇩🇿 Dans l’histoire de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, peu de noms résonnent avec autant de force et de respect que celui de Larbi Ben M’hidi. Stratège hors pair, militant infatigable et martyr de la cause nationale, il incarne à lui seul le courage et l’intégrité du combat algérien pour la liberté. ✅️ Une jeunesse forgée par l’engagement Né en 1923 à Aïn M’lila, dans les Aurès, Ben M’hidi grandit dans une famille modeste. Très tôt, il s’engage au sein des Scouts musulmans algériens, avant de rejoindre les rangs nationalistes du PPA puis du MTLD. Son esprit discipliné et son sens de l’organisation le mènent rapidement au sein de l’Organisation Spéciale (OS), embryon militaire de la lutte anticoloniale. Arrêté en 1948 et condamné à dix ans de prison, il en ressort renforcé dans ses convictions. Lors du déclenchement de la guerre de libération, le 1er novembre 1954, il figure parmi les premiers cadres du Front de Libération Nationale (FLN). ✅️ Tacticien et meneur d’hommes En 1956, Larbi Ben M’hidi est chargé de diriger la Zone autonome d’Alger, cœur névralgique de la lutte urbaine contre l’armée française. Sa stratégie de guérilla dans la capitale déstabilise profondément les autorités coloniales. Sous sa houlette, la Zone autonome organise des actions spectaculaires, marquant les esprits en Algérie comme en France. Lors de la Bataille d’Alger, déclenchée par les forces françaises début 1957, il devient l’ennemi public numéro un. Pourtant, malgré la traque intense, il reste insaisissable jusqu’à son arrestation, le 23 février 1957, par les parachutistes du général Massu. ✅️ Un martyr et un symbole Présenté à la presse menotté, Larbi Ben M’hidi refuse de plier. Il devient une icône vivante de la résistance. Quelques jours plus tard, il est exécuté en secret dans une ferme de la Mitidja, dans des conditions que l’armée française tentera longtemps de dissimuler en évoquant un suicide. Ce n’est qu’en 2001, grâce aux aveux du général Paul Aussaresses, que la vérité éclate : Ben M’hidi a bel et bien été assassiné sur ordre des autorités militaires françaises. Ce crime d’État sera officiellement reconnu par le président Emmanuel Macron en 2024, lors du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance. ✅️ Une mémoire vivante Aujourd’hui, Larbi Ben M’hidi repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger. Des établissements scolaires, des rues et des places portent son nom, perpétuant son souvenir dans la mémoire collective algérienne. Symbole de la dignité, de la stratégie et du sacrifice, Ben M’hidi demeure un repère pour toutes les générations qui aspirent à la liberté et à la justice. #myqif #alger #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news
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  • Krim Belkacem : le stratège du FLN et artisan des Accords d'Évian

    Dans l’histoire contemporaine de l’Algérie, rares sont les figures aussi marquantes que Krim Belkacem. Né le 31 août 1922 à Aït Yahia Moussa, en Kabylie, il fut un acteur majeur de la lutte pour l’indépendance nationale et l’un des principaux architectes de la diplomatie algérienne pendant la guerre de libération.

    Un patriote engagé dès sa jeunesse

    Issu d’un milieu modeste, Krim Belkacem s’intéresse très tôt à la cause nationale. Il milite d’abord dans les rangs du Parti du Peuple Algérien (PPA), avant de rejoindre le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD). Rapidement ciblé par les autorités coloniales, il prend le maquis en Kabylie, une région qu’il connaît parfaitement et qui deviendra son principal terrain d’action.

    Le chef militaire de la Wilaya III

    Membre fondateur du Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA), il participe activement à la préparation de l’insurrection du 1er novembre 1954, qui marque le début officiel de la guerre d’indépendance. Commandant de la Wilaya III (Kabylie), il impose une organisation militaire structurée, discipline les maquis et mène plusieurs opérations majeures contre les troupes françaises.

    Krim Belkacem se distingue rapidement par ses qualités de meneur d’hommes, son intelligence tactique et sa connaissance du terrain. Sous son commandement, la région kabyle devient un bastion de la lutte armée et un exemple de résistance pour les autres wilayas.

    Un homme d’État et diplomate respecté

    En 1958, avec la création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), Krim Belkacem est nommé ministre des Forces armées. Il prend une place centrale dans la direction politique et militaire de la Révolution. À ce poste, il devient l’un des principaux interlocuteurs de la France durant les pourparlers qui mèneront à l’indépendance.

    Il est surtout connu pour son rôle décisif dans la négociation des Accords d'Évian, signés en mars 1962, qui mettent officiellement fin à huit années de guerre et ouvrent la voie à la souveraineté algérienne. Il signe les accords en tant que représentant du FLN, consacrant ainsi son image de bâtisseur de la paix.

    Un héros de la nation

    Krim Belkacem est aujourd’hui reconnu comme l’un des héros les plus emblématiques de la guerre d’indépendance. Son nom est associé à la détermination, au courage et à la stratégie. Il repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia à Alger, aux côtés d’autres grandes figures de la Révolution.

    Son parcours demeure un symbole pour de nombreuses générations d’Algériens, et son héritage continue d’inspirer les défenseurs de la liberté et de la justice.

    #myqif #alger #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news

    Krim Belkacem : le stratège du FLN et artisan des Accords d'Évian 🇩🇿 Dans l’histoire contemporaine de l’Algérie, rares sont les figures aussi marquantes que Krim Belkacem. Né le 31 août 1922 à Aït Yahia Moussa, en Kabylie, il fut un acteur majeur de la lutte pour l’indépendance nationale et l’un des principaux architectes de la diplomatie algérienne pendant la guerre de libération. ➡️ Un patriote engagé dès sa jeunesse Issu d’un milieu modeste, Krim Belkacem s’intéresse très tôt à la cause nationale. Il milite d’abord dans les rangs du Parti du Peuple Algérien (PPA), avant de rejoindre le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD). Rapidement ciblé par les autorités coloniales, il prend le maquis en Kabylie, une région qu’il connaît parfaitement et qui deviendra son principal terrain d’action. ➡️ Le chef militaire de la Wilaya III Membre fondateur du Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA), il participe activement à la préparation de l’insurrection du 1er novembre 1954, qui marque le début officiel de la guerre d’indépendance. Commandant de la Wilaya III (Kabylie), il impose une organisation militaire structurée, discipline les maquis et mène plusieurs opérations majeures contre les troupes françaises. Krim Belkacem se distingue rapidement par ses qualités de meneur d’hommes, son intelligence tactique et sa connaissance du terrain. Sous son commandement, la région kabyle devient un bastion de la lutte armée et un exemple de résistance pour les autres wilayas. ➡️ Un homme d’État et diplomate respecté En 1958, avec la création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), Krim Belkacem est nommé ministre des Forces armées. Il prend une place centrale dans la direction politique et militaire de la Révolution. À ce poste, il devient l’un des principaux interlocuteurs de la France durant les pourparlers qui mèneront à l’indépendance. Il est surtout connu pour son rôle décisif dans la négociation des Accords d'Évian, signés en mars 1962, qui mettent officiellement fin à huit années de guerre et ouvrent la voie à la souveraineté algérienne. Il signe les accords en tant que représentant du FLN, consacrant ainsi son image de bâtisseur de la paix. ➡️ Un héros de la nation Krim Belkacem est aujourd’hui reconnu comme l’un des héros les plus emblématiques de la guerre d’indépendance. Son nom est associé à la détermination, au courage et à la stratégie. Il repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia à Alger, aux côtés d’autres grandes figures de la Révolution. Son parcours demeure un symbole pour de nombreuses générations d’Algériens, et son héritage continue d’inspirer les défenseurs de la liberté et de la justice. #myqif #alger #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news
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