• Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures

    Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers.

    ✅️ Un cap présidentiel clair

    Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial.

    ✅️ Des résultats concrets

    Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie.

    ✅️ Une stratégie multisectorielle

    La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale.

    ✅️ Soutien des institutions internationales

    La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales.

    ✅️ Défis à relever

    Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
    🇩🇿 Algérie : Une nouvelle offensive économique pour atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures Face à la baisse persistante des prix du pétrole, l’Algérie renforce sa stratégie de diversification économique. Le pays, longtemps dépendant des revenus pétroliers, ambitionne désormais d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2025, et jusqu’à 29 milliards à l’horizon 2030. Cette transformation structurelle repose sur une série de réformes économiques profondes et une mobilisation accrue des secteurs industriels, agricoles et miniers. ✅️ Un cap présidentiel clair Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la diversification une priorité nationale. En 2024, il avait déjà fixé un cap ambitieux : dépasser 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de son mandat. Ce cap s’inscrit dans une vision de long terme visant à bâtir une économie résiliente, capable de résister aux fluctuations du marché pétrolier mondial. ✅️ Des résultats concrets Les résultats commencent à se faire sentir. Selon la Banque mondiale, les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Les produits exportés incluent principalement les engrais, le clinker, les barres en fer, l’ammoniac, le phosphate, les produits agroalimentaires et les dattes. Le complexe sidérurgique Tosyali, par exemple, a récemment exporté 30 000 tonnes de plaques d’acier vers l’Italie. ✅️ Une stratégie multisectorielle La stratégie de l’État repose sur deux piliers : l’élargissement de la base exportatrice nationale et la réorientation des revenus pétroliers vers les secteurs productifs. Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes, dont une nouvelle loi sur l’investissement en 2022 et le Système communautaire portuaire algérien (APCS), qui facilite les procédures d’exportation. Par ailleurs, l’ouverture de filiales de banques publiques algériennes à l’étranger vise à accompagner les entreprises dans leur expansion internationale. ✅️ Soutien des institutions internationales La Banque mondiale salue les efforts de l’Algérie, tout en soulignant la nécessité de renforcer la productivité et d’aligner les exportations sur les normes environnementales mondiales. L’institution met en garde contre la dépendance à des produits à forte intensité carbone, qui pourraient être pénalisés à l’avenir par les politiques climatiques internationales. ✅️ Défis à relever Malgré les avancées, des défis importants subsistent. La productivité des entreprises locales reste faible, l’environnement des affaires nécessite encore des améliorations, et la concurrence internationale s’intensifie. Toutefois, les réformes en cours, associées à une volonté politique affirmée, laissent entrevoir une transformation durable de l’économie algérienne.
    Love
    Like
    3
    ·539 Vue

  • L’Espagne établit un nouveau record d’importations de gaz naturel américain

    L’Espagne connaît un tournant stratégique dans sa politique énergétique. Selon les données publiées par l’opérateur gazier espagnol Enagás, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis ont atteint un niveau record depuis le début de l’année 2025.

    Entre janvier et avril, 35 % du gaz importé par l’Espagne provenait des États-Unis, contre un peu plus de 20 % à la même période en 2024. En volume, cela représente 45 932 GWh de GNL américain, presque le double par rapport à l’année précédente.

    Cette hausse spectaculaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de diversification des sources d’énergie, suite à la réduction des approvisionnements russes. Parallèlement, la part du gaz en provenance de la Russie est tombée à 13,3 %, contre 22,4 % en 2024.

    L’Espagne, avec le plus grand réseau de terminaux GNL d’Europe, joue désormais un rôle de hub gazier pour l’Union européenne. La ministre de l’Énergie, Sara Aagesen, a annoncé 700 millions d’euros d’investissements pour améliorer les infrastructures de stockage et favoriser la transition vers les énergies renouvelables.

    En tête de ses fournisseurs, les États-Unis dépassent désormais l’Algérie, marquant un basculement dans l'équilibre énergétique ibérique et européen.

    🇪🇸 🇺🇸 🇩🇿 L’Espagne établit un nouveau record d’importations de gaz naturel américain L’Espagne connaît un tournant stratégique dans sa politique énergétique. Selon les données publiées par l’opérateur gazier espagnol Enagás, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis ont atteint un niveau record depuis le début de l’année 2025. Entre janvier et avril, 35 % du gaz importé par l’Espagne provenait des États-Unis, contre un peu plus de 20 % à la même période en 2024. En volume, cela représente 45 932 GWh de GNL américain, presque le double par rapport à l’année précédente. Cette hausse spectaculaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de diversification des sources d’énergie, suite à la réduction des approvisionnements russes. Parallèlement, la part du gaz en provenance de la Russie est tombée à 13,3 %, contre 22,4 % en 2024. L’Espagne, avec le plus grand réseau de terminaux GNL d’Europe, joue désormais un rôle de hub gazier pour l’Union européenne. La ministre de l’Énergie, Sara Aagesen, a annoncé 700 millions d’euros d’investissements pour améliorer les infrastructures de stockage et favoriser la transition vers les énergies renouvelables. En tête de ses fournisseurs, les États-Unis dépassent désormais l’Algérie, marquant un basculement dans l'équilibre énergétique ibérique et européen.
    Like
    Love
    Wow
    5
    ·1232 Vue

  • Visite d’État en Slovénie : le président Tebboune renforce les liens bilatéraux

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a entamé, le 12 mai 2025, une visite d’État en Slovénie à l’invitation de la présidente slovène Nataša Pirc Musar. Cette visite marque une volonté claire des deux pays d’approfondir leur coopération politique, économique et technologique.

    Vers un partenariat stratégique

    Au cœur des discussions, plusieurs secteurs clés ont été abordés : énergie, numérisation, intelligence artificielle, migration, ainsi que la coopération industrielle et universitaire. Les deux chefs d’État ont exprimé leur engagement à renforcer les relations bilatérales, qu’ils considèrent en pleine évolution qualitative.

    Des projets concrets et une présence diplomatique accrue

    Cette dynamique de rapprochement s’est matérialisée par l’inauguration officielle de l’ambassade d’Algérie à Ljubljana, en présence des ministres des Affaires étrangères des deux pays. Ce geste symbolique traduit la volonté d’instaurer une présence diplomatique durable et plus active.

    Une vision partagée pour la scène internationale

    La visite a également été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur des enjeux globaux. Ils ont affirmé leur attachement commun à la paix, à la stabilité et au développement durable, et se sont engagés à coopérer davantage dans les forums internationaux.

    Un tournant pour les relations algéro-slovènes

    Cette visite d’État ouvre une nouvelle page dans les relations entre l’Algérie et la Slovénie. Elle jette les bases d’un partenariat stratégique diversifié et tourné vers l’avenir, tant sur le plan bilatéral qu’international.

    🇩🇿 🇸🇮 Visite d’État en Slovénie : le président Tebboune renforce les liens bilatéraux Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a entamé, le 12 mai 2025, une visite d’État en Slovénie à l’invitation de la présidente slovène Nataša Pirc Musar. Cette visite marque une volonté claire des deux pays d’approfondir leur coopération politique, économique et technologique. ➡️ Vers un partenariat stratégique Au cœur des discussions, plusieurs secteurs clés ont été abordés : énergie, numérisation, intelligence artificielle, migration, ainsi que la coopération industrielle et universitaire. Les deux chefs d’État ont exprimé leur engagement à renforcer les relations bilatérales, qu’ils considèrent en pleine évolution qualitative. ➡️ Des projets concrets et une présence diplomatique accrue Cette dynamique de rapprochement s’est matérialisée par l’inauguration officielle de l’ambassade d’Algérie à Ljubljana, en présence des ministres des Affaires étrangères des deux pays. Ce geste symbolique traduit la volonté d’instaurer une présence diplomatique durable et plus active. ➡️ Une vision partagée pour la scène internationale La visite a également été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur des enjeux globaux. Ils ont affirmé leur attachement commun à la paix, à la stabilité et au développement durable, et se sont engagés à coopérer davantage dans les forums internationaux. ➡️ Un tournant pour les relations algéro-slovènes Cette visite d’État ouvre une nouvelle page dans les relations entre l’Algérie et la Slovénie. Elle jette les bases d’un partenariat stratégique diversifié et tourné vers l’avenir, tant sur le plan bilatéral qu’international.
    Like
    Love
    6
    ·826 Vue

  • L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche

    Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants.

    Une moisson record dans le désert

    La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien.

    Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition

    Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage.

    Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant

    Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares.

    Une réussite conditionnée par une gestion durable

    Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés.

    Vers un nouveau modèle agricole

    Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources.

    L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.

    🚨 L’Algérie Transforme le Sahara en Grenier Agricole : Une Révolution Verte en Marche Dans les profondeurs arides du Sahara algérien, une transformation sans précédent est en cours. Jadis terres hostiles balayées par les vents de sable, les wilayas du sud deviennent peu à peu les nouvelles terres nourricières de l’Algérie. À El Oued, Adrar ou encore Ouargla, la campagne de moisson-battage 2025 témoigne de cette révolution agricole, portée par une volonté politique forte et des moyens logistiques impressionnants. ➡️ Une moisson record dans le désert La saison agricole actuelle s’annonce exceptionnelle. À El Oued, pas moins de 370 000 quintaux de céréales sont attendus cette année. Le blé dur domine les récoltes, avec près de 272 000 quintaux estimés, cultivés sur 6 800 hectares. L’orge, lui, couvre environ 3 000 hectares. Ce bond en avant est le fruit d’une stratégie agricole offensive, qui vise à mobiliser chaque parcelle exploitable du territoire saharien. ➡️ Des moyens logistiques à la hauteur de l’ambition Pour soutenir cette campagne, l’État algérien a déployé une infrastructure impressionnante : 55 moissonneuses-batteuses, 13 ramasseuses-presses, et quatre centres d’engrangement d’une capacité totale de 267 000 quintaux ont été installés dans la seule wilaya d’El Oued. Des convois de plus de 120 camions sillonnent les routes désertiques pour acheminer les récoltes vers les centres de stockage. ➡️ Le Sahara, pilier d’un avenir agricole autosuffisant Au-delà des chiffres, c’est un changement de paradigme que connaît l’Algérie. Longtemps dépendante des importations pour son alimentation, le pays mise désormais sur le sud pour garantir sa sécurité alimentaire. Le projet de ferme géante à Adrar, développé en partenariat avec le groupe qatari Baladna, incarne cette ambition. À terme, il vise à produire du lait, des céréales, de la viande et des fourrages sur des milliers d'hectares. ➡️ Une réussite conditionnée par une gestion durable Cependant, cette révolution verte ne va pas sans défis. Le Sahara est une région fragile. Les ressources en eau, principalement issues de nappes fossiles, sont limitées. Des études montrent que ces nappes sont exploitées à un rythme bien supérieur à leur capacité de renouvellement. De plus, les aléas climatiques — sécheresse persistante, tempêtes de sable — peuvent compromettre les efforts engagés. ➡️ Vers un nouveau modèle agricole Malgré ces contraintes, l’élan est donné. La mutation du Sahara algérien en pôle agricole n’est plus une utopie mais une réalité en marche. Il s’agit désormais d’ancrer cette dynamique dans une logique de durabilité, en intégrant des technologies de pointe, des pratiques agricoles responsables, et une gouvernance rigoureuse des ressources. L’Algérie, pays du soleil, pourrait bien devenir, à terme, l’un des leaders de la production céréalière en Afrique du Nord — et le Sahara, son grenier inattendu.
    Like
    Love
    5
    1 Commentaires ·1711 Vue

  • Algérie : Trois Grands Projets d’Infrastructures en Plein Chantier, selon le Ministre Lakhdar Rekhroukh

    Le ministre algérien des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, a présenté un état des lieux des trois plus grands chantiers d’infrastructures actuellement en cours dans le pays, soulignant leur importance stratégique pour l’économie nationale et la connectivité territoriale.

    ✅️ 1. La ligne ferroviaire minière Est : Annaba – Gara Djebilet
    Ce projet de près de 950 kilomètres vise à relier la mine de fer de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf, au port d’Annaba. Il s’agit d’un axe clé pour l’exportation de phosphate et d'autres ressources minières. Les travaux sont déjà bien avancés sur certains tronçons, notamment entre Bouchegouf (Guelma) et Oued Kebrit (Souk Ahras), avec la réalisation d’importantes infrastructures telles que des ponts et des tunnels.

    ✅️ 2. La ligne ferroviaire Alger – Tamanrasset
    Autre grand projet ferroviaire, cette ligne ambitionne de connecter le nord et le sud du pays. Les travaux débuteront avec le tronçon Boughezoul – Ksar El Boukhari. L’objectif est de soutenir le développement du Grand Sud, notamment les zones agricoles en plein essor dans les wilayas d’El Meniâa et d’Adrar.

    ✅️ 3. L’extension du port de Annaba
    Ce projet comprend la construction d’un nouveau quai minéralier de 1 600 mètres de long, conçu pour accueillir des navires de grande capacité. Destiné à l’exportation de sept millions de tonnes de phosphate par an, il devrait générer plus de 2 000 emplois directs. Le ministre a insisté sur l’importance de respecter les délais pour ce chantier stratégique.

    Outre ces trois projets phares, Lakhdar Rekhroukh a également évoqué l’avancement d’autres infrastructures d’envergure, telles que l’extension du métro d’Alger et l’agrandissement du port de Djen Djen, confirmant la dynamique de modernisation engagée par le gouvernement algérien.

    Ces grands chantiers témoignent d’une volonté politique forte de renforcer les capacités logistiques du pays, tout en stimulant l’emploi et l’investissement dans les régions les plus enclavées.

    🇩🇿 Algérie : Trois Grands Projets d’Infrastructures en Plein Chantier, selon le Ministre Lakhdar Rekhroukh Le ministre algérien des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, a présenté un état des lieux des trois plus grands chantiers d’infrastructures actuellement en cours dans le pays, soulignant leur importance stratégique pour l’économie nationale et la connectivité territoriale. ✅️ 1. La ligne ferroviaire minière Est : Annaba – Gara Djebilet Ce projet de près de 950 kilomètres vise à relier la mine de fer de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf, au port d’Annaba. Il s’agit d’un axe clé pour l’exportation de phosphate et d'autres ressources minières. Les travaux sont déjà bien avancés sur certains tronçons, notamment entre Bouchegouf (Guelma) et Oued Kebrit (Souk Ahras), avec la réalisation d’importantes infrastructures telles que des ponts et des tunnels. ✅️ 2. La ligne ferroviaire Alger – Tamanrasset Autre grand projet ferroviaire, cette ligne ambitionne de connecter le nord et le sud du pays. Les travaux débuteront avec le tronçon Boughezoul – Ksar El Boukhari. L’objectif est de soutenir le développement du Grand Sud, notamment les zones agricoles en plein essor dans les wilayas d’El Meniâa et d’Adrar. ✅️ 3. L’extension du port de Annaba Ce projet comprend la construction d’un nouveau quai minéralier de 1 600 mètres de long, conçu pour accueillir des navires de grande capacité. Destiné à l’exportation de sept millions de tonnes de phosphate par an, il devrait générer plus de 2 000 emplois directs. Le ministre a insisté sur l’importance de respecter les délais pour ce chantier stratégique. Outre ces trois projets phares, Lakhdar Rekhroukh a également évoqué l’avancement d’autres infrastructures d’envergure, telles que l’extension du métro d’Alger et l’agrandissement du port de Djen Djen, confirmant la dynamique de modernisation engagée par le gouvernement algérien. Ces grands chantiers témoignent d’une volonté politique forte de renforcer les capacités logistiques du pays, tout en stimulant l’emploi et l’investissement dans les régions les plus enclavées.
    Love
    Like
    5
    ·1161 Vue

  • L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages

    Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques.

    Des attaques informationnelles bien structurées

    Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes.

    « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense.

    Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations

    Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations.

    Des cas ciblés et médiatisés

    Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger.

    Une riposte à plusieurs niveaux

    Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse.

    Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe.

    L’éducation, un rempart durable

    Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information.

    Conclusion

    L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
    🚨 L'Algérie face à la désinformation : une guerre numérique aux multiples visages Depuis plusieurs années, l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique orchestrée à travers des campagnes de désinformation systématiques. Propagées par des réseaux organisés, souvent établis à l’étranger, ces fake news menacent la stabilité politique, sociale et économique du pays. Face à cette offensive numérique, l’État algérien et plusieurs acteurs de la société civile tentent de riposter par des initiatives législatives, éducatives et technologiques. ➡️ Des attaques informationnelles bien structurées Des rapports relayés par l’Agence Presse Service (APS) et des médias locaux pointent du doigt des "officines obscures" opérant depuis le Maroc, la France et d'autres pays. Ces entités exploiteraient des outils de manipulation algorithmique, du contenu généré par intelligence artificielle et même des deepfakes pour amplifier les discours hostiles à l’égard des institutions algériennes. « Il s’agit d’une guerre cognitive. Ces campagnes ne sont pas accidentelles, elles visent à fragiliser la confiance entre le peuple et ses dirigeants », analyse un expert en communication numérique interrogé lors d’un colloque organisé par le ministère de la Défense. ➡️ Les réseaux sociaux, théâtre d’opérations Les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection pour ces campagnes. Des milliers de faux comptes, souvent automatisés, diffusent en boucle des rumeurs et informations manipulées. Le cas récent de la compagnie Air Algérie, accusée à tort d’opérer des vols à vide, a illustré l’impact économique et médiatique de ces pratiques. La compagnie a d'ailleurs annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses allégations. ➡️ Des cas ciblés et médiatisés Les fake news ne se limitent pas aux institutions. L’écrivain algérien Kamel Daoud a récemment fait l’objet de plaintes après la sortie de son roman Houris, accusé – à tort selon ses défenseurs – de violer le secret médical. L’affaire, très médiatisée, a mené à l’interdiction de l’ouvrage lors du Salon international du livre d’Alger. ➡️ Une riposte à plusieurs niveaux Face à cette montée en puissance de la désinformation, l’État algérien a renforcé son arsenal juridique. Une loi criminalisant la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public a été adoptée. Toutefois, cette mesure suscite des critiques, notamment de la part de Reporters sans Frontières, qui y voient un risque pour la liberté de la presse. Dans le même temps, des initiatives citoyennes émergent. C’est le cas d’Algérie Check, une plateforme de vérification des faits qui s’efforce de démonter les rumeurs circulant en ligne. « L’objectif est d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent reconnaître et dénoncer la manipulation », explique un membre de l’équipe. ➡️ L’éducation, un rempart durable Au-delà de la loi et de la technologie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une sensibilisation accrue. Des campagnes éducatives dans les écoles et universités sont en cours, visant à former les jeunes à l’analyse critique des sources d’information. ➡️ Conclusion L’Algérie mène aujourd’hui une bataille sur un nouveau front : celui de la vérité. Dans un monde numérique où les rumeurs peuvent se propager plus vite que les faits, la lutte contre les fake news apparaît comme un impératif national. Elle nécessite une coordination entre institutions, médias, éducateurs et citoyens pour défendre l'intégrité de l'information, pierre angulaire de toute démocratie.
    Love
    Like
    Wow
    20
    ·1961 Vue
  • Meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard : le suspect arrêté en Italie
    La France est en émoi après la mort tragique d’Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 24 ans, poignardé à mort dans une mosquée de La Grand-Combe (Gard), le 27 avril 2025.

    Le drame s’est produit lors de la prière du matin, dans un lieu censé être symbole de paix et de spiritualité. Ce meurtre a immédiatement provoqué une vive émotion dans la communauté musulmane et bien au-delà, entraînant des rassemblements de soutien et de recueillement à Paris et dans plusieurs villes du sud de la France.

    Ce lundi 28 avril, le procureur de la République a annoncé que le suspect, un homme âgé d’une vingtaine d’années, s’est rendu de lui-même dans un commissariat en Italie. Il est actuellement en garde à vue, en attente d’une procédure d’extradition vers la France.

    Les motivations du crime restent encore floues, et l’enquête ouverte pour homicide volontaire se poursuit afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cet acte. Les autorités françaises ont exprimé leur solidarité avec la famille de la victime et assuré que justice serait faite.

    Ce drame soulève de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des lieux de culte, déjà mis à rude épreuve par le climat social et politique tendu. Plusieurs représentants religieux et associatifs appellent au calme, à l’unité et au respect.
    🕌🤲 Meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard : le suspect arrêté en Italie La France est en émoi après la mort tragique d’Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 24 ans, poignardé à mort dans une mosquée de La Grand-Combe (Gard), le 27 avril 2025. Le drame s’est produit lors de la prière du matin, dans un lieu censé être symbole de paix et de spiritualité. Ce meurtre a immédiatement provoqué une vive émotion dans la communauté musulmane et bien au-delà, entraînant des rassemblements de soutien et de recueillement à Paris et dans plusieurs villes du sud de la France. Ce lundi 28 avril, le procureur de la République a annoncé que le suspect, un homme âgé d’une vingtaine d’années, s’est rendu de lui-même dans un commissariat en Italie. Il est actuellement en garde à vue, en attente d’une procédure d’extradition vers la France. Les motivations du crime restent encore floues, et l’enquête ouverte pour homicide volontaire se poursuit afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cet acte. Les autorités françaises ont exprimé leur solidarité avec la famille de la victime et assuré que justice serait faite. Ce drame soulève de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des lieux de culte, déjà mis à rude épreuve par le climat social et politique tendu. Plusieurs représentants religieux et associatifs appellent au calme, à l’unité et au respect.
    Love
    Like
    Angry
    Sad
    24
    2 Commentaires ·1754 Vue
  • BHL vs Mélenchon : le clash politique de l’année
    BHL vs Mélenchon : le clash politique de l’année
    Love
    Like
    LoL
    Pfff
    Wow
    20
    ·530 Vue

  • Krim Belkacem : le stratège du FLN et artisan des Accords d'Évian

    Dans l’histoire contemporaine de l’Algérie, rares sont les figures aussi marquantes que Krim Belkacem. Né le 31 août 1922 à Aït Yahia Moussa, en Kabylie, il fut un acteur majeur de la lutte pour l’indépendance nationale et l’un des principaux architectes de la diplomatie algérienne pendant la guerre de libération.

    Un patriote engagé dès sa jeunesse

    Issu d’un milieu modeste, Krim Belkacem s’intéresse très tôt à la cause nationale. Il milite d’abord dans les rangs du Parti du Peuple Algérien (PPA), avant de rejoindre le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD). Rapidement ciblé par les autorités coloniales, il prend le maquis en Kabylie, une région qu’il connaît parfaitement et qui deviendra son principal terrain d’action.

    Le chef militaire de la Wilaya III

    Membre fondateur du Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA), il participe activement à la préparation de l’insurrection du 1er novembre 1954, qui marque le début officiel de la guerre d’indépendance. Commandant de la Wilaya III (Kabylie), il impose une organisation militaire structurée, discipline les maquis et mène plusieurs opérations majeures contre les troupes françaises.

    Krim Belkacem se distingue rapidement par ses qualités de meneur d’hommes, son intelligence tactique et sa connaissance du terrain. Sous son commandement, la région kabyle devient un bastion de la lutte armée et un exemple de résistance pour les autres wilayas.

    Un homme d’État et diplomate respecté

    En 1958, avec la création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), Krim Belkacem est nommé ministre des Forces armées. Il prend une place centrale dans la direction politique et militaire de la Révolution. À ce poste, il devient l’un des principaux interlocuteurs de la France durant les pourparlers qui mèneront à l’indépendance.

    Il est surtout connu pour son rôle décisif dans la négociation des Accords d'Évian, signés en mars 1962, qui mettent officiellement fin à huit années de guerre et ouvrent la voie à la souveraineté algérienne. Il signe les accords en tant que représentant du FLN, consacrant ainsi son image de bâtisseur de la paix.

    Un héros de la nation

    Krim Belkacem est aujourd’hui reconnu comme l’un des héros les plus emblématiques de la guerre d’indépendance. Son nom est associé à la détermination, au courage et à la stratégie. Il repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia à Alger, aux côtés d’autres grandes figures de la Révolution.

    Son parcours demeure un symbole pour de nombreuses générations d’Algériens, et son héritage continue d’inspirer les défenseurs de la liberté et de la justice.

    #myqif #alger #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news

    Krim Belkacem : le stratège du FLN et artisan des Accords d'Évian 🇩🇿 Dans l’histoire contemporaine de l’Algérie, rares sont les figures aussi marquantes que Krim Belkacem. Né le 31 août 1922 à Aït Yahia Moussa, en Kabylie, il fut un acteur majeur de la lutte pour l’indépendance nationale et l’un des principaux architectes de la diplomatie algérienne pendant la guerre de libération. ➡️ Un patriote engagé dès sa jeunesse Issu d’un milieu modeste, Krim Belkacem s’intéresse très tôt à la cause nationale. Il milite d’abord dans les rangs du Parti du Peuple Algérien (PPA), avant de rejoindre le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD). Rapidement ciblé par les autorités coloniales, il prend le maquis en Kabylie, une région qu’il connaît parfaitement et qui deviendra son principal terrain d’action. ➡️ Le chef militaire de la Wilaya III Membre fondateur du Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA), il participe activement à la préparation de l’insurrection du 1er novembre 1954, qui marque le début officiel de la guerre d’indépendance. Commandant de la Wilaya III (Kabylie), il impose une organisation militaire structurée, discipline les maquis et mène plusieurs opérations majeures contre les troupes françaises. Krim Belkacem se distingue rapidement par ses qualités de meneur d’hommes, son intelligence tactique et sa connaissance du terrain. Sous son commandement, la région kabyle devient un bastion de la lutte armée et un exemple de résistance pour les autres wilayas. ➡️ Un homme d’État et diplomate respecté En 1958, avec la création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), Krim Belkacem est nommé ministre des Forces armées. Il prend une place centrale dans la direction politique et militaire de la Révolution. À ce poste, il devient l’un des principaux interlocuteurs de la France durant les pourparlers qui mèneront à l’indépendance. Il est surtout connu pour son rôle décisif dans la négociation des Accords d'Évian, signés en mars 1962, qui mettent officiellement fin à huit années de guerre et ouvrent la voie à la souveraineté algérienne. Il signe les accords en tant que représentant du FLN, consacrant ainsi son image de bâtisseur de la paix. ➡️ Un héros de la nation Krim Belkacem est aujourd’hui reconnu comme l’un des héros les plus emblématiques de la guerre d’indépendance. Son nom est associé à la détermination, au courage et à la stratégie. Il repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia à Alger, aux côtés d’autres grandes figures de la Révolution. Son parcours demeure un symbole pour de nombreuses générations d’Algériens, et son héritage continue d’inspirer les défenseurs de la liberté et de la justice. #myqif #alger #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news
    Like
    Love
    19
    ·2888 Vue ·1 Parts

  • Tiaret, joyau de l’Ouest algérien : entre histoire millénaire et richesses naturelles

    Nichée sur les hauts plateaux de l’ouest algérien, la ville de Tiaret incarne à elle seule un carrefour de civilisations, un héritage historique prestigieux et une richesse naturelle fascinante. Ancienne capitale des Rostémides au IXe siècle, elle fut également un bastion de la résistance algérienne au XIXe siècle.

    Au-delà de son rôle politique dans l’histoire, Tiaret séduit par ses sites patrimoniaux exceptionnels. Les grottes d’Ibn Khaldoun, où le célèbre penseur rédigea une partie de sa Muqaddima, ainsi que les mystérieux Jedar, monuments funéraires berbères surnommés les "pyramides d’Algérie", témoignent de la profondeur historique de la région.

    La ville ne se contente pas de son passé. Tiaret est également un haut lieu de tradition équestre, grâce au haras national de Chaouchaoua, fondé en 1874, où sont élevés les prestigieux chevaux barbes et arabes. Sur le plan académique, l’Université Ibn Khaldoun participe activement à la formation et à la vie intellectuelle de la jeunesse locale, avec plus de 28 000 étudiants inscrits.

    Tiaret est une ville qui allie authenticité, dynamisme et fierté culturelle. Avec ses paysages naturels, sa mémoire préservée et son attachement profond aux valeurs traditionnelles, elle reste l’un des trésors les plus riches et les moins connus de l’Algérie.

    #myqif #Tiaret #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news

    🇩🇿 Tiaret, joyau de l’Ouest algérien : entre histoire millénaire et richesses naturelles 🇩🇿 Nichée sur les hauts plateaux de l’ouest algérien, la ville de Tiaret incarne à elle seule un carrefour de civilisations, un héritage historique prestigieux et une richesse naturelle fascinante. Ancienne capitale des Rostémides au IXe siècle, elle fut également un bastion de la résistance algérienne au XIXe siècle. Au-delà de son rôle politique dans l’histoire, Tiaret séduit par ses sites patrimoniaux exceptionnels. Les grottes d’Ibn Khaldoun, où le célèbre penseur rédigea une partie de sa Muqaddima, ainsi que les mystérieux Jedar, monuments funéraires berbères surnommés les "pyramides d’Algérie", témoignent de la profondeur historique de la région. La ville ne se contente pas de son passé. Tiaret est également un haut lieu de tradition équestre, grâce au haras national de Chaouchaoua, fondé en 1874, où sont élevés les prestigieux chevaux barbes et arabes. Sur le plan académique, l’Université Ibn Khaldoun participe activement à la formation et à la vie intellectuelle de la jeunesse locale, avec plus de 28 000 étudiants inscrits. Tiaret est une ville qui allie authenticité, dynamisme et fierté culturelle. Avec ses paysages naturels, sa mémoire préservée et son attachement profond aux valeurs traditionnelles, elle reste l’un des trésors les plus riches et les moins connus de l’Algérie. #myqif #Tiaret #algeria #algerie #infos ##ActuAlgérie #news
    Like
    Love
    19
    ·1962 Vue
Plus de résultats